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De la pornographie en Amérique: la liberté d'expression à l'âge de la démocraties délibératives
In: Histoire de la pensée
Par le trou de la serrure: histoire de la pudeur publique (XIXe-XXIe siècle)
In: Histoire de la pensée
Famille en scènes: bousculée, réinventée, toujours inattendue
In: Autrement
In: Collection mutations 220
Le droit de vivre seul, difficile conquête des sociétés contemporaines
Collection "Retour au Moyen-Age" ; International audience ; SOLITUDE Le droit à vivre seul, difficile conquête des sociétés contemporaines Marcela IACUB. On peut employer l'expression « contagion » comme figure de style pour faire allusion à certains phénomènes sociaux négativement connotés qui se répandent bien qu'ils ne soient pas sciemment recherchés ni par les individus ni par les politiques publiques. En effet, le mot contagion est porteur d'une double signification : d'une part, celle de la maladie et, d'autre part, celle d'une « transmission » qui n'est pas volontaire, ou, tout au moins, pas complètement. Dans la tradition sociologique, l'exemple classique de la multiplication des comportements par « contagion » reste celui du suicide. L'augmentation spectaculaire depuis une cinquantaine d'années du nombre de personnes qui habitent en solo dans les pays riches et démocratiques pourrait, selon cette définition, être rattachée à l'idée de contagion. Bien que ce style de vie ne soit pas connoté d'une manière aussi négative que le suicide, elle n'est sciemment souhaitée ni par les politiques publiques ni par la culture dominante. La vie en solo n'est pas tenue pour une situation sociale « idéale ». Au contraire, elle est considérée comme le début d'un processus particulier d'exclusion, celui que l'on dénomme « isolement », cette sorte de mort sociale qui accélérerait, selon certains chercheurs, l'avènement de la mort biologique elle-même. Les personnes âgées isolées décédées lors de la canicule de 2003 sont souvent présentées comme les victimes paradigmatiques de ce mal qui touche, dans des sociétés comme la nôtre, selon les statistiques publiques, toutes les classes d'âges, les habitants des villes tout autant que ceux des campagnes. Et pourtant, dans le même temps, aux yeux des politiques publiques, il vaut mieux, dans certains cas, vivre seul que dans une famille, dans un couple ou au sein d'une institution spécialisée comme une maison de retraite. En effet, les dangers de l'isolement sont considérés comme ...
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Comment le droit est-il devenu un psychopouvoir ?
Collection "Clefs Concours" ; International audience ; Je décris l'apparition d'une nouvelle ère dans l'histoire du droit vers le milieu des années 1970, celle du « psychopouvoi ». Sa fonction ? Celle de gouverner un monde dans lequel les instances intermédiaires comme la famille sont voire désactivées de leurs anciennes puissances tandis que l'individu est, dit-on, livré à lui-même. Je montre comment loin d'être une nécessité le psychopouvoir est un choix politique contestable car il se hisse contre les principes démocratiques qui, paradoxalement, lui ont permis de naître. Glossaire : Psychopouvoir-Etat de droit-démocratie-société civile-société politique-droit civil-droit pénal-liberté d'expression-minorités-violences psychiques-violences psychiques-moralisation du droit. Depuis le milieu des années 1970 les sociétés démocratiques sont entrées dans une nouvelle ère de l'histoire du droit. Les normes juridiques qui organisaient la société civile (le couple légitime, la filiation, la sexualité, nos rapports de travail, les liens qui nous unissent aux médecins, aux prêtres, à nos voisins) ont été « révolutionnées » pour accoucher d'un monde dans lequel rien ne serait plus comme avant. Si le droit issu des codifications napoléoniennes-ou inspiré directement par elles-n'avait pas cessé de se « moderniser » depuis la fin du 19 ème siècle, à partir des années 1970 il rompt avec ses formes d'organisation fondamentales, avec cet interminable passé. Dorénavant, l'ancien droit ne semble plus en mesure de coexister avec la démocratisation des sociétés occidentales, c'est à dire avec le renforcement de l'égalité et de la liberté. Ainsi, par exemple, le mariage, l'institution la plus paradigmatique de la société civile d'autrefois, ne pouvait pas survivre à l'essor de l'égalité entre les hommes et les femmes, entre celle des enfants nés dans son sein ou en dehors de celui-ci, ou à l'aspiration des personnes du même sexe de vivre en couple comme les autres. Et si le mot mariage a survécu à cette révolution il ne fait plus ...
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Protection légale des animaux ou paternalisme ?
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 44, Heft 4, S. 79-95
ISSN: 1950-6708
Résumé Cet article examine une affaire judiciaire récente dans laquelle un homme a été condamné pour avoir « sodomisé » son poney « Junior ». Le délit de « sévices de nature sexuelle » concernant les animaux a été ajouté en 2004 à l'article 521.1 du Code pénal, lequel autorise la condamnation des « sévices graves » ou des « actes de cruauté ». Alors que la législation concernant les animaux semble justifiée au nom de la protection de ceux-ci et de la prévention des souffrances inutiles qui pourraient leur être imposées par les hommes sous l'empire desquels ils se trouvent, il apparaît que cette législation condamne au contraire les mauvais penchants de la sexualité humaine sous la forme du moralisme le plus pur. L'interprétation de la loi donnée par les juges dans cette affaire révèle une conception pastoraliste de l'intervention de l'État, confirmant ainsi la rationalité moraliste qui guide les interventions du législateur et du juge dans le domaine de la sexualité depuis les années 1980.
Protection legale des animaux ou paternalisme?
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 4, S. 79-95
ISSN: 1291-1941
This article takes a closer look at a recent trial in which a man has been charged for having "sodomized" his pony Junior. The offence of "physical abuse of a sexual nature" related to animals was added in 2004 to the article 521.1 of the criminal Code which also condemns "aggravated physical abuse" and "cruelty". Whether animal-related laws are justified in the name of their protection and the prevention of unjustified suffering as they are subjected to humans, it appears that this piece of legislation actually condemns wrong sexual inclinations in a sheer moralistic way. The interpretation of the judges in this case reveals a pastoral conception of State intervention, strengthening the moral rationality which drives law-makers and judges in the realm of sexuality since the 1980's. Adapted from the source document.
Protection légale des animaux ou paternalisme? La bestialité devant la justice française
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 44, S. 79-96
ISSN: 1291-1941
Le corps du libéralisme (volume 2): Naître ou ne pas naître: Dossier: Pour X. L'inconvenient d'être né de personne
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 12, S. 55-76
ISSN: 1291-1941
Pour X. L'inconvénient d'être né de personne
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 12, Heft 4, S. 55
ISSN: 1950-6708
Through the keyhole: a history of sex, space and public modesty in modern France
In: Studies in modern French history
Faut-il interdire la prostitution?
In: Cahiers français: comprendre l'économie + décrypter la société, Heft 370, S. 62-73
ISSN: 0008-0217
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