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Le programme structurel européen de développement rural (appelé objectif 5b, appliqué dans la plupart des régions françaises) vise à aider les zones fragiles. Il soutient non seulement des projets dans de nombreux secteurs productifs mais aussi ceux qui améliorent l'attractivité de la zone en structurant l'espace, en valorisant le patrimoine et en préservant le cadre et la qualité de vie. Cette communication expose la méthode de localisation utilisée pour adapter un tableau entrées-sorties régional à une zone rurale infra-régionale faisant l'objet d'un programme de développement 5b afin d'en mesurer quantitativement les effets. Le TES (Tableau entrée-sortie) ainsi obtenu permet d'analyser la structure économique de la zone et de quantifier des effets à court terme de l'ensemble du programme 5b et des effets à long terme sur des mesures bien délimitées. Ce travail est mené dans une des régions les plus agricoles de France : la Bretagne. L'approche entrée-sortie est intéressante pour la simulation des politiques qui agissent sur différents secteurs économiques puisque, contrairement à une approche en équilibre partiel, elle capte les effets intersectoriels. Les caractéristiques et l'importance des effets simulés donnent une idée de l'influence d'un tel programme sur la zone. Ce travail propose ainsi un cadre méthodologique qui peut être utilisé en particulier dans les démarches d'évaluation des politiques structurelles répondant aux exigences de la Commission européenne.

La situation communautaire se caractérise par une forte croissance de la production au cours des quinze dernières années qui est fortement remise en cause par la réforme de la PAC et les accords du GATT. Malgré l'importance du marché des huiles pour les graines de colza et de tournesol, l'avenir de ces produits et encore plus celui des protéagineux dépend de la demande en alimentation animale. La baisse des prix réglementaires des céréales, et donc le rapprochement avec les conditions du marché mondial en terme de rapport de prix protéine sur énergie, créent des conditions moins favorables à l'accroissement futur de la demande de ces produits dans l'Union européenne. Compte tenu de l'importance des phénomènes de substitution entre matières premières et des spécificités des divers pays, des résultats de calculs d'élasticités prix, directes et croisées, sont présentés pour la France et les Pays-Bas. Les évolutions de consommation enregistrées en France depuis la réforme de la PAC tendent à confirmer ces estimations. Cependant, certaines interprétations restent délicates en raison notamment, de la situation particulière du marché international des tourteaux.

L'efficience d'une mesure telle que la taxation des engrais cherchant à réduire l'excès d'azote des bilans de fertilisation est conditionnée par le niveau d'efficacité des agriculteurs. La recherche d'un coût de production minimal va conduire les producteurs à utiliser les possibilités d'ajustement latentes sur l'exploitation, qui se trouvent valorisées par l'introduction de la taxation. Cette contribution présente une méthodologie dite non paramétrique de la mesure de l'efficacité ainsi que des possibilités d'application prenant en compte l'environnement interne et externe des élevages.

L'objectif de cet article est de définir un cadre analytique permettant d'étudier les conséquences redistributives des différentes options de politique laitière dans le cadre de la réforme, inéluctable à terme, de l'Organisation commune des marchés du lait et des produits laitiers dans l'Union européenne. On examine, en particulier, les conséquences d'une politique de double prix du lait. La principale originalité du modèle est la modélisation explicite des instruments au niveau où ils sont appliqués (producteur, transformation, consommateur).