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AbstractAs the international guardian of social justice, the ILO is witnessing a global revolution in accounting, which has culminated in international accounting standards (IAS‐IFRS). Previously, accounting measured the economy in relation to the capacities and responsibilities of workers and their employers. Today, the exact opposite is the case: the IAS‐IFRS no longer measure work and enterprises, referring instead to the abstract concept of a cybernetic entity capable of constant restructuring, at the cost of unprecedented inequality. The author points to the incoherence of this system and to the need to restore the full carrying value of labour.

ResumenComo garante internacional de la justicia social, la OIT se enfrenta a una revolución contable que ha culminado con la formulación de las Normas Internacionales de Contabilidad (NIC‐NIIF). Antiguamente, la contabilidad medía la economía en relación con las capacidades y responsabilidades de los trabajadores y de sus empleadores. Hoy las NIC‐NIIF han perdido el sentido de la medida del trabajo y de la empresa al tomar esta como una entidad cibernética capaz de reorganizarse indefinidamente a costa de infinitas desigualdades. El autor señala las incoherencias de este modelo y demuestra la necesidad de restituir el valor contable del trabajo.

RésuméEn tant que garante internationale de la justice sociale, l'OIT se trouve confrontée à une révolution comptable mondiale, parachevée par les normes comptables internationales (IAS‐IFRS). La comptabilité mesurait autrefois l'économie en rapport avec les capacités et les responsabilités des travailleurs et de ceux qui en disposent. C'est aujourd'hui l'exact opposé: les normes IAS‐IFRS ont perdu le sens de la mesure du travail et de l'entreprise en se référant au concept abstrait d'une entité cybernétique capable d'incessantes réorganisations, au prix d'inégalités sans limites. L'auteur en dénonce les incohérences et démontre la nécessité de redonner au travail toute sa valeur comptable.