Aux rythmes de l'enfermement: enquête ethnographique en institution pour jeunes délinquants
In: Galets rouges
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In: Galets rouges
In: Déviance et société, Band 38, Heft 2, S. 181-197
L'article s'intéresse au récent modèle d'enfermement des jeunes délinquants en Belgique : les centres fédéraux fermés. Les résultats de deux recherches ethnographiques seront mobilisés pour plonger au cœur du quotidien des deux centres fédéraux qui se sont successivement implantés du côté francophone. Par l'analyse proposée, l'article tend, au final, à participer au débat relatif à la « nouveauté » de ce genre d'établissements.
In: Déviance et société, Band 34, Heft 2, S. 217-227
L'article analyse le quotidien de l'enfermement de jeunes garçons délinquants dans trois institutions francophones de Belgique. Il s'attache à dégager deux dénominateurs communs : l'utilisation du temps comme moyen de discipline, l'observation et l'humour comme mécanismes symétriques. À un autre niveau, la question du sens ou du non-sens du placement au vu des trajectoires des jeunes reclus et des missions officielles assignées à ces centres sera posée. Ces résultats, partiels, sont le fruit d'une longue immersion menée sur les trois terrains.
In: Nouvelles pratiques sociales: NPS, Band 30, Heft 1
ISSN: 1703-9312
Cet article traite des situations de déprivatisation des conflits, lorsque les gens se tournent vers un tiers, en dehors de la sphère juridico-pénale. Le fait de porter attention à cette étape du processus vise essentiellement à mieux comprendre ce qui conduit les gens à faire appel à ces tiers et les solutions que peut apporter la médiation. Pour ce faire, notre analyse se basera sur les expériences relatées par des médiateurs sociaux et d'autres intervenants travaillant en règlement des conflits.
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 48, Heft 3, S. 539-552
ISSN: 2101-0064
L'article propose de revenir sur le déroulement d'une recherche collective menée en prison de 2014 à 2016 dans le but d'interroger les conséquences de la coprésence sur l'enquête. En nous appuyant sur la notion d'« inconfort ethnographique » pour désigner à la fois le malaise ressenti par le chercheur et les perturbations induites par ce dernier au sein du milieu enquêté, nous nous demanderons si partager un terrain à plusieurs permet de « conjurer » cet inconfort, ou au contraire s'il s'en trouve renforcé. Pour y répondre avec nuance, nous traiterons de trois enjeux de la coprésence : la construction d'une place collective, la division du travail entre chercheurs ainsi que la gestion collective des émotions durant l'enquête.
In: Agora: débats, jeunesses, Band 77, Heft 3, S. 57-66
ISSN: 1968-3758
En 2012, en Fédération Wallonie-Bruxelles, 43% des jeunes placés en IPPJ (Institutions Publiques de Protection de la Jeunesse) sont bruxellois, alors que les IPPJ sont tous situés en dehors de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles et considérant par ailleurs que les projets pédagogiques des IPPJ ont évolué dans le sens d'un accroissement du travail avec les familles et le réseau du jeune ainsi que les démarches de re-scolarisation et de relais vers les associations et institutions, la Ministre de l'Aide à la jeunesse a annoncé à la presse en février 2013 le projet de « créer une IPPJ à Bruxelles ». Suivant l'idée que « le placement en IPPJ loin du lieu de vie des jeunes et de leurs familles compromet le travail de réinsertion sociale réalisé par les intervenants des IPPJ, que ce soit pendant la mesure de placement ou à l'issue de celle-ci », il a ainsi été annoncé qu'une réflexion serait lancée « afin d'étudier l'offre de prise en charge en IPPJ et de créer une IPPJ à Bruxelles ». C'est dans ce contexte que la ministre a commandité au Centre de recherches criminologiques de l'ULB et au Centre d'études sociologiques de l'Université Saint Louis une recherche-action visant à identifier les enjeux de l'éloignement et de la proximité pédagogique dans le cadre des mesures de placement des jeunes en IPPJ/CFF (régime ouvert et fermé) et de l'accompagnement post-institutionnel. Pour mener à bien cette réflexion, la méthode de l'analyse en groupe a été privilégiée. Cette méthode de recherche s'inscrit dans une approche « par le bas » en partant de situations concrètes rencontrées par les acteurs de terrain concernés. Le cadre rigoureux de la méthode d'analyse en groupe a ainsi permis à un panel d'acteurs issu du secteur de l'Aide à la jeunesse et d'autres secteurs concernés par la thématique comme celui de l'enseignement, de la justice, etc, d'échanger leur point de vue de manière argumentée. L'analyse en groupe s'est déployée sur 3 journées, en septembre 2013 à l'IPPJ de Saint-Servais. Le rapport qui en est issu a été présenté aux acteurs et décideurs et est destiné à instruire les choix politiques. -
BASE
En 2012, en Fédération Wallonie-Bruxelles, 43% des jeunes placés en IPPJ (Institutions Publiques de Protection de la Jeunesse) sont bruxellois, alors que les IPPJ sont tous situés en dehors de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles et considérant par ailleurs que les projets pédagogiques des IPPJ ont évolué dans le sens d'un accroissement du travail avec les familles et le réseau du jeune ainsi que les démarches de re-scolarisation et de relais vers les associations et institutions, la Ministre de l'Aide à la jeunesse a annoncé à la presse en février 2013 le projet de « créer une IPPJ à Bruxelles ». Suivant l'idée que « le placement en IPPJ loin du lieu de vie des jeunes et de leurs familles compromet le travail de réinsertion sociale réalisé par les intervenants des IPPJ, que ce soit pendant la mesure de placement ou à l'issue de celle-ci », il a ainsi été annoncé qu'une réflexion serait lancée « afin d'étudier l'offre de prise en charge en IPPJ et de créer une IPPJ à Bruxelles ». C'est dans ce contexte que la ministre a commandité au Centre de recherches criminologiques de l'ULB et au Centre d'études sociologiques de l'Université Saint Louis une recherche-action visant à identifier les enjeux de l'éloignement et de la proximité pédagogique dans le cadre des mesures de placement des jeunes en IPPJ/CFF (régime ouvert et fermé) et de l'accompagnement post-institutionnel. Pour mener à bien cette réflexion, la méthode de l'analyse en groupe a été privilégiée. Cette méthode de recherche s'inscrit dans une approche « par le bas » en partant de situations concrètes rencontrées par les acteurs de terrain concernés. Le cadre rigoureux de la méthode d'analyse en groupe a ainsi permis à un panel d'acteurs issu du secteur de l'Aide à la jeunesse et d'autres secteurs concernés par la thématique comme celui de l'enseignement, de la justice, etc, d'échanger leur point de vue de manière argumentée. L'analyse en groupe s'est déployée sur 3 journées, en septembre 2013 à l'IPPJ de Saint-Servais. Le rapport qui en est issu a été présenté aux acteurs et décideurs et est destiné à instruire les choix politiques. -
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In: Déviance et société, Band 33, Heft 1, S. 69-93
L'article analyse l'émergence d'une nouvelle catégorie de population délinquante s'imposant avec une acuité singulière dans le système de protection de la jeunesse en Communauté française de Belgique: les jeunes poursuivis pour « agression sexuelle sur mineur ». Au cœur de ce processus et à partir du « problème » tel qu'il se pose pour les professionnels du secteur, les acteurs politiques et scientifiques, nous croiserons différents regards disciplinaires. L'approche se fonde sur un cadre conceptuel emprunté à Christian Debuyst, elle tente de réactualiser les propositions théoriques de l'auteur en les mettant à l'épreuve de données qualitatives collectées via une méthode d'analyse en groupe réunissant des professions contrastées.