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In a manner similar to the fantastic genus, science-fiction puts Creatures and Anovelty phenomenes in the scenes, which are also paralleled by objects of belief (extraterrestres, clones, superpowerful secret devices). The difference is that in the first case supernatural is used, whereas in the second case we are concerned with rationalite and scientific plausibility. However, these are forms of beliefs. This article shows the reverse symetry between the position of the ecrivans and that of the public. The authors privilege the esthetic (the art of conveying) over axiological (beliefs or beliefs), while the public tends to select aesthetic content according to pre-existing axiological positions. As a result, we no longer radically diverge between what is in the field of belief and what is the field of fiction. ; De maniere analogue au genre fantastique, la science-fiction met en scene des creatures et des phenomenes fabuleux qui sont aussi parallelement des objets de croyance (extraterrestres, clones, engins secrets superpuissants). La difference est que dans le premier cas il est fait appel au surnaturel alors que dans le second on est dans le domaine de la rationalite et de la vraisemblance scientifique. Il s'agit bien toutefois de formes de croyances. Cet article montre la symetrie inverse entre la position des ecrivains et celle du public. Les auteurs privilegient l'esthetique (l'art d'emouvoir) sur l'axiologique (croyance ou incroyance) tandis que le public tend a selectionner des contenus esthetiques en fonction de positions axiologiques preexistantes. On aboutit ainsi a ne plus differencier aussi radicalement ce qui est du domaine de la croyance et ce qui est du domaine de la fiction.

International audience ; Pourquoi des individus adhèrent-ils à des théories du complot ? La capacité de persuasion des leaders conspirationnistes ou la prétendue crédulité des adeptes du complotisme sont insuffisantes à rendre compte de cette adhésion. L'adhésion s'appuie, dans l'esprit des individus, sur de « bonnes raisons de croire » (Raymond Boudon). On peut distinguer deux types de causes. D'une part, des causes générales, structurelles, qui expliquent une réceptivité plus grande de nos contemporains aux idées conspirationnistes : en premier lieu la perte de confiance dans les « informations officielles », qu'elles soient politiques, scientifiques ou médiatiques, mais aussi le rôle d'Internet dans la diffusion de savoirs alternatifs. D'autre part, des causes spécifiques, idéologiques, expliquent que des individus adhèrent à telle théorie du complot plutôt qu'à telle autre. Un rapprochement sera fait avec les rumeurs et les croyances superstitieuses.