Transfert de technologie et développement
In: Travaux du Centre de Recherche sur le Droit des Marches et des Investissements Internationaux 4
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In: Travaux du Centre de Recherche sur le Droit des Marches et des Investissements Internationaux 4
In: Sensibilités: histoire, critique & sciences sociales, Band 10, Heft 2, S. 58-66
Traduire l' Iliade est une aventure qui secoue. Elle fait tomber de nombreux préjugés. On découvre qu'une poésie orale archaïque, répétitive déploie une réflexion constructive et critique sur le langage en faisant de la répétition formulaire un moyen puissant de nouveauté. On découvre la constance d'un regard non dogmatique sur le réel divin et humain et surtout la puissance d'un langage libérateur qui va méthodiquement au cœur des traumatismes inhumains de la guerre pour en faire une expérience humaine communicable.
In: Esprit, Band Septembre, Heft 9, S. 114-128
In: Passages
In: Esprit, Band Décembre, Heft 12, S. 89-95
Face aux crispations, gestionnaires ou identitaires, du langage, l'enseignement des langues doit rappeler leur dynamique historique. Au lieu de socle de compétences, l'école doit promouvoir l'éducation du jugement.
In: Esprit, Band Novembre, Heft 11, S. 72-75
L'opposition entre une Grèce classique rationnelle et sans dieux et une Grèce archaïque dominée par le mythe et la pensée pré-logique est une construction datée : les Présocratiques, les Tragiques décrivent déjà un monde « moderne » et pensent en termes mondiaux.
In: Audiographie 18
Qui appelle-t-on Homère ? Qui est à l'origine de l'Iliade et de l'Odyssée ? Ces deux questions rejoignent celles des origines et de l'évolution des langues et des civilisations. Ces deux textes, Homère et la philologie classique suivi de L'Agôn des Aèdes en Eubée, illustrent les idées de Nietzsche encore imprégné de ses études classiques. La publication de ces deux conférences de Friedrich Nietzsche autour de la figure d'Homère permet à la fois de faire connaître ce que Nietzsche devait à la philologie, qu'il enseignait, et ce qu'il a apporté, et, d'autre part, ce que l'on peut dire aujourd'hui de sa position sur la philologie, de son rapport à la philosophie. Il s'agit donc du discours inaugural Homère et la philologie classique, tenu à l'université de Bâle en 1869 à l'occasion de l'élection de Nietzsche comme professeur de cet athénée, et de la petite conférence pour la Société philologique de Leipzig en 1867, L'Agôn des Aèdes en Eubée. Dans Homère et la philologie classique, contre la déconstruction scientifique de la figure historique d'Homère et de l'Iliade et de l'Odyssée, Nietzsche revendique la valeur du chanteur aveugle et de l'unité des poèmes en tant que faits culturels incontournables. Les métamorphoses d'Homère nous révèlent l'esprit des siècles à travers lesquels cette tradition a pu se développer et a dû, à un certain point, parvenir à sa dissolution. Dans L'Agôn des Aèdes en Eubée, Nietzsche évoque une autre tradition très ancienne autour d'Homère : le célèbre agôn entre Homère et Hésiode en Chalcis à l'occasion des jeux funèbres en honneur du roi Alcidamas. En analysant les traces de ce récit dans les textes anciens, Nietzsche s'interroge sur la valeur de cette invention et sur les raisons cachées de ce mythe. Édité et préfacé par Carlotta Santini Postface de Pierre Judet de La Combe
In: Esprit, Band Février, Heft 2, S. 75-86
Travailler sur les grandes œuvres de la Grèce antique, tragédies ou épopées, c'est avant tout s'attacher à leur singularité. Il en va de même pour l'étude des langues. Celles-ci ne doivent pas servir au repli identitaire, ni se réduire à la communication ; elles doivent être – à commencer par la langue maternelle – connues, profondément. Et traduites. Ce travail de la langue, qui est aussi travail sur la langue, est la condition de l'ouverture au monde.
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