By paying special attention to political processes, norms, and representations, and by indicating how social policies shape economic functioning and relate to normative definitions, this book will interest policy-oriented researchers and decision-makers
Zugriffsoptionen:
Die folgenden Links führen aus den jeweiligen lokalen Bibliotheken zum Volltext:
Jamais traduit jusqu'ici, ce texte de Danielle Juteau est initialement paru en anglais, en 1995, sous le titre « (Re)constructing the categories of "race" and "sex" : The work of a precursor ». Il s'agit d'un texte majeur qui offre une introduction analytique à la sociologie de Colette Guillaumin. Il en retrace minutieusement le cheminement tout en proposant un guide de lecture qui en contextualise la production et les contributions eu égard aux débats scientifiques d'alors, toujours d'actualité. En lui-même, ce texte constitue l'introduction à l'ouvrage de Colette Guillaumin, Racism, Sexism, Power, and Ideology. Critical studies in racism and migration, publié aux éditions Routledge ; un ouvrage qui fait date en ce qu'il permet au lectorat anglophone de découvrir le travail de Colette Guillaumin. Il rassemble alors ses textes produits sur une période de près de vingt ans. La présentation magistrale qu'en fait Danielle Juteau entérine le rôle d'ambassadrice des travaux de la sociologue qu'elle aura tenu pendant plus de quarante ans auprès d'un public américain et européen.
Le paradigme féministe matérialiste de l'intersectionnalité introduit les rapports sociaux de sexe dans l'analyse intersectionnelle. Matérialiste , il éclaire ce qui est en amont des catégories sociales, les rapports les constituant comme différenciées, hiérarchisées, antagoniques et indissociables ; féministe matérialiste , il se penche sur le rapport d'appropriation constitutif des classes de sexe comme facteur explicatif des inégalités entre hommes et femmes. L'examen de la violence exercée contre les femmes fait ressortir son apport spécifique.
Résumé L'argument central de cet article, c'est que la théorisation des rapports constitutifs des classes de sexe est essentielle à l'appréhension de la catégorie femmes, tant dans son hétérogénéité que dans son homogénéité. J'y montre comment et pourquoi cette approche, d'abord articulée par les féministes matérialistes en France, apporte une contribution capitale, voire indispensable. En cernant et en approfondissant le rapport constitutif de catégories, hommes et femmes, qui sont spécifiques et indissociables, le féminisme matérialiste échappe au substantialisme et au culturalisme, et parvient à surpasser l'apparente fragmentation des femmes. Aussi faut-il combiner, dans une analyse transversale enrichie, les apports des unes, les féministes postcoloniales, et des autres, les féministes matérialistes, pour saisir dans toute sa complexité une catégorie sociale aux articulations complexes et aux déterminations multiples.
Cet article se veut une réflexion sur les francophonies minoritaires en Amérique, tout particulièrement sur celles qui vivent au Canada. On y trouvera une interrogation sur les termes d'abord, puis une discussion autour des questions que suscite leur existence, dans le contexte des débats actuels sur les minorités et les droits de la citoyenneté.
In: Canadian public policy: a journal for the discussion of social and economic policy in Canada = Analyse de politiques, Band 26, Heft Suppl, S. 95-108
Abstract.This article explores the changing and competing relations between multiple forms of ethnic communalisations in Quebec, as the Quebecois nation is now confronted by pressures to redefine its boundaries in more inclusive terms. This specific case allows me to address two major theoretical questions. First, I re‐examine the usefulness of the dominant mode of classification of nations, the binary opposition between ethnic and territorial nations. I then develop a perspective which makes visible the construction of the external and internal dimensions of ethnic boundaries as well as their interrelations.Focusing on processes of ethnic communalisation allows me to transcend both the former static, primordialist, empiricist, essentialist, naturalist and absolutist conception of ethnicity and some of the more recent radical constructivist conceptions which envisage ethnicity as an infinite slide of the signifier, a fantasy, a game. Finally, I locate ethnic communalisationsandtheir theorisation within the framework of modernity and of the world system; by recognising the unequal relations which often underlie ethnic forms of communalisation, it becomes possible to decentre the conceptualisation and the theorisation of ethnicity, which are inseparable from ethnic relations themselves and from the position held by different countries within the world system.