Suchergebnisse
Filter
23 Ergebnisse
Sortierung:
La politique étrangère de Joe Biden : priorité chinoise et leadership rétréci
In: Questions internationales, Band 124, Heft 2, S. 67-76
Joe Biden avait promis de restaurer le leadership américain après Donald Trump et de concentrer les ressources et l'attention de la politique étrangère des États-Unis sur leur principal rival et défi stratégique : la Chine. Son administration a réussi à renforcer les bases industrielles de la compétition technologique avec la Chine. Mais l'impasse des affrontements en Ukraine et le conflit à Gaza ont aussi illustré les limites de ce leadership, rétréci à l'Occident et de plus en plus contesté ailleurs par la Russie, la Chine et les pays dits « du Sud global ». Le bilan général ressemble ainsi, comme sous Barack Obama, à un pivot contrarié .
Quel avenir pour le trumpisme ?
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Printemps, Heft 1, S. 27-38
ISSN: 1958-8992
La présidence de Donald Trump a permis à l'aile la plus radicale des Républicains de mettre la main sur le parti. Ainsi, la majorité des élus républicains au Congrès soutient la thèse de l'élection volée de 2020 et approuve plus ou moins explicitement l'attaque contre le Capitole du 6 janvier 2021. Au-delà de la personne de Trump, le trumpisme perdurera. Dans sa version extrême, il fait même peser un risque de terrorisme, voire de glissement vers la guerre civile.
Le conservatisme national américain: La nouvelle droite américaine et le monde
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 208, Heft 1, S. 30-41
ISSN: 2111-4587
Les États-Unis et l'Alliance atlantique
In: Politique américaine, Band 33, Heft 2, S. 23-42
ISSN: 1771-8848
Les grands tournants de l'histoire de la politique étrangère américaine correspondent souvent à des évolutions fondamentales dans la relation des États-Unis à l'Europe, plus précisément à des évolutions dans le rapport de puissance transatlantique. La principale rupture si l'on considère le temps long du rapport au monde des États-Unis correspond à la Seconde Guerre mondiale : la relation transatlantique, au sens contemporain du terme, née d'un ensemble d'institutions liant les États-Unis à une grande partie des pays européens, naît également à cette époque, en particulier avec la création de l'OTAN en 1949. L'Alliance atlantique a été créée dans le contexte du début de la guerre froide, pour faire face à la menace soviétique. Ce simple fait est nécessaire à rappeler puisqu'il explique pourquoi, malgré les multiples crises qu'avait traversées l'OTAN pendant les quatre premières décennies de son existence, la crise de l'organisation depuis la fin de la guerre froide est évidemment plus profonde. La question qui se pose aujourd'hui concerne toujours les mêmes deux obstacles existentiels à l'OTAN, réticence américaine à demeurer dans une alliance contraignante (du fait de l'Article 5) et divisions européennes. Or ces deux obstacles, loin de se résorber, n'ont cessé de se renforcer l'un et l'autre depuis la fin de la guerre froide, jusqu'à prendre une ampleur nouvelle depuis 2016 en raison des propos du candidat républicain et désormais président américain Donald Trump, qui a qualifié l'OTAN d'« obsolète ».
La politique étrangère de l'administration Trump : un nouveau modèle
In: Questions internationales, Band 98, Heft 3, S. 54-64
Donald Trump a voulu révolutionner la politique étrangère américaine, et cette volonté de redéfinition du rapport américain au monde était au cœur de ses promesses de campagne. À plus de la moitié de son mandat, il semble que le changement d'orientation ait bien eu lieu : compétition stratégique, unilatéralisme et nationalisme sont les nouveaux principes directeurs d'une politique étrangère qui rejette le multilatéralisme et les institutions à la base de l'ordre international pourtant construit par les États-Unis après 1945. Certes, le maintien du quadrillage militaire mondial et des centaines de bases américaines dans le monde témoigne d'une politique étrangère qui reste impériale. Mais le débat américain sur la politique étrangère est plus large qu'il ne l'a été depuis des décennies. Surtout, la présidence Trump confirme l'érosion d'un ordre international qui n'est plus garanti par la puissance américaine .
Le tribalisme, stade ultime de la polarisation: Liliana Mason, Uncivil Agreement: How Politics Became Our Identity, Chicago, The University of Chicago Press, 2018 ; J.D. Vance, Hillbilly Elegy: A Memoir of a Family and Culture in Crisis, New York, HarperCollins, 2016
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 13
ISSN: 1950-5701
Une politique étrangère populiste ?: Les États-Unis à l'ère Trump
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 202, Heft 5, S. 36-48
ISSN: 2111-4587
La communauté internationale face à la guerre de Bosnie. D'une logique multilatérale à une logique de puissances
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 175, Heft 3, S. 123-136
ISSN: 2105-2654
Les années 1990 apparaissent au premier abord comme un âge d'or de l'ONU, qui multiplie les opérations de maintien de la paix et les tentatives de règlement des conflits et des guerres civiles à un rythme sans précédent. À cet égard, le conflit bosniaque apparaît comme un cas d'école. Mais l'étude de l'implication internationale en Bosnie, et des étapes qui ont mené à la fin de la guerre et aux accords de Dayton, démontre que, dès 1994, la paralysie et l'humiliation de la communauté internationale ont conduit à l'abandon d'une pure logique multilatérale au profit d'une logique de puissances. Cette évolution s'est faite sous le leadership des États-Unis, qui y ont vu la seule manière de sortir du blocage résultant des divisions transatlantiques et intra-européennes sur le règlement du conflit.
America First et l'avenir de la relation transatlantique
In: Questions internationales, Band 91-92, Heft 3, S. 151-156
Le président américain Donald Trump est revenu en 2017 sur ses propos les plus critiques envers l'OTAN, qualifiée d'obsolète pendant sa campagne électorale. S'il n'a pas cessé ses piques envers des alliés européens accusés de « profiter » des États-Unis et de ne pas dépenser suffisamment pour leur défense, il a cependant semblé se rallier aux propos de son secrétaire à la Défense, insistant sur le caractère indispensable de l'Alliance atlantique dans la politique étrangère américaine. De manière générale, la politique de l'administration Trump en matière d'engagements militaires se distingue pour l'instant assez peu de celle menée par l'administration Obama. Cette continuité s'explique notamment par la forte présence et par l'influence des militaires en son sein .
Singh (Robert S.) – After Obama. Renewing American Leadership, Restoring Global Order . – New York, Cambridge University Press, 2016. 204 p
In: Revue française de science politique, Band 68, Heft 2, S. II-II
ISSN: 1950-6686
États-Unis - Arabie saoudite, une alliance ambiguë
In: Questions internationales, Band 89, Heft 1, S. 78-86
La relation entre les États-Unis et l'Arabie saoudite semble être entrée, avec l'arrivée au pouvoir à Washington du président Donald Trump, dans une nouvelle ère. Washington a fait de l'endiguement de l'Iran sa priorité au Moyen-Orient, ce qui la rapproche de facto de la politique régionale saoudienne. Cependant, l'extrême incertitude qui règne à Washington et les divisions au sein même de l'équipe Trump rendent peu lisibles, pour l'instant, les conséquences de ce rapprochement pour la région et, plus largement, pour l'évolution de l'engagement américain au Moyen-Orient .
Donald Trump a‑t‑il changé la politique étrangère américaine?
In: Cadernos de política exterior, Band 3, Heft 6, S. 359-380
Un an après l'élection de Donald Trump, les diagnostics sur sa politique étrangère demeurent extrêmement contrastés. Tandis que certains analystes voient une rupture radicale avec la politique étrangère américaine depuis 1945, voire un retour au XIXe siècle, d'autres considèrent, à l'inverse, que Trump agit comme l'aurait fait n'importe quel président républicain, tandis que d'autres encore insistent sur les continuités avec la politique étrangère de Barack Obama. Afin de pouvoir statuer, cet article passe en revue 23 études de cas concrets portant sur ses principales décisions de politique étrangère à ce jour. À partir d'une analyse factuelle (ce que Trump a dit, puis ce qu'il a fait), l'étude identifie dans chaque cas une logique d'action dominante, et propose une interprétation en termes de continuité ou de rupture. Il ressort de cette analyse l'impression d'une large continuité, qu'il faut toutefois tempérer par l'incertitude qui pèse encore sur des dossiers essentiels, à commencer par la Chine, la Russie et l'Iran: les surprises sont peut ‑être devant nous. Le seul domaine – lié, sans surprise, à l'agenda électoral de Donald Trump – où une rupture majeure est déjà consommée concerne sa posture vis ‑à ‑vis du multilatéralisme et de la diplomatie dans la politique étrangère, en contraste avec l'attitude américaine depuis 1945. Mots -clés: Donald Trump; Barack Obama; politique étrangère; multilatéralisme; diplomatie
OBAMA : THE CALL OF HISTORY, Peter Baker, New York, Abrams, 2017, 320 pages. A CONSEQUENTIAL PRESIDENT: THE LEGACY OF BARACK OBAMA, Michael d'Antonio, New York, Thomas Dunne Books/St Martin's Press, 2017, 320 pages
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Hiver, Heft 4, S. XXVIII-XXVIII
ISSN: 1958-8992
François Vergniolle de Chantal, L'impossible Présidence impériale. Le contrôle législatif aux Etats-Unis, Paris: Paris , CNRS Editions, 2016, 450 pages
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 9
ISSN: 1950-5701