Monetary Issues: Monetary Unions: Between International Trade and National Sovereignty -- Why a Monetary Union?- Monetary Policy in a Monetary Union: Lessons from Simple Models -- Institutions and Monetary Policy -- Fiscal Issues: Government Deficits, Transfers and Debt -- Fiscal Policies in a Monetary Union -- The Policy Mix -- Toward an Ever Closer Union: Structural Adjustments and Reforms -- Fiscal Union -- Banking Union -- The Fate of a Monetary Union -- General Conclusion. .
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Le « comité pour le prix en économie en mémoire d'Alfred Nobel », financé par la Banque Royale de Suède, a décerné son prix 2022 (communément appelé « Prix Nobel d'économie ») à Ben Bernanke, Douglas Diamond et Philip Dybvig pour leurs contributions à l'économie bancaire. Le présent article se concentre sur l'article de Diamond et Dybvig de 1983 consacré à la fragilité bancaire dont l'importance s'avère avec le recul du temps considérable, tant sur le plan de la réflexion scientifique que sur le plan des politiques publiques en matière de réglementations bancaire et financière. L'originalité de la modélisation qui y est développée et des propositions qui en découlent a conduit à des contributions ultérieures nombreuses et soulevé des problèmes importants dont le présent article rend compte. La fécondité de la contribution de 1983 montre le bien-fondé du choix des lauréats du prix 2022 1 .
Les banques centrales ont pris conscience récemment des risques économiques et financiers dont était porteur un réchauffement climatique non contrôlé et ont commencé à se mobiliser. Mais jusqu'à présent, la politique monétaire, pourtant au coeur de leurs missions, n'a pas été intégrée à la lutte contre le réchauffement climatique. Le présent article a pour but de montrer qu'il est possible de verdir la politique monétaire sans que cela mette en danger la mission première d'une banque centrale, la stabilisation macroéconomique et le contrôle de l'inflation. Il est possible de modifier le cadre opérationnel dans lequel est conduite la politique monétaire pour inciter les banques commerciales à moduler leurs politiques d'octroi de crédit en fonction des émissions de CO 2 qui y sont liées. Deux options sont présentées. L'une passe par l'ajout d'une prime climatique au taux d'intérêt directeur spécifique à la banque et à la notation climat de ses crédits, l'autre passe par un traitement différencié des contreparties à la liquidité offerte par la banque centrale en fonction des émissions CO 2 qui y sont associées. La mise en oeuvre de ces mesure est discutée, en particulier leur compatibilité avec les objectifs de stabilisation macroéconomique de la politique monétaire. Classification JEL: E52, E58, Q54
Les difficultés actuelles de la zone euro ont relancé les discussions autour de la gouvernance de la zone euro et de l'opportunité d'une union budgétaire, c'est-à-dire un ensemble de règles collectives en matière budgétaire, en Europe. Dans cet article, nous rappelons que l'Union européenne connaît déjà une union budgétaire. Nous établissons une typologie simple des unions budgétaires et nous insistons sur l'un des dilemmes fondamentaux du choix, à savoir la gestion simultanée des chocs idiosyncrasiques naturels et des comportements opportunistes. Nous analysons les défauts majeurs de la construction monétaire européenne et nous énonçons cinq principes fondamentaux sur lesquels bâtir un fédéralisme budgétaire en Europe et assurer la pérennité de la monnaie européenne.
Résumé La mise en évidence de la non-stationnarité du produit a amené les macroéconomistes à minorer le rôle que les rigidités nominales peuvent jouer dans la dynamique du produit agrégé, dans la mesure où les modèles conventionnels exhibant des rigidités nominales, fondées sur des contrats de prix ou de salaire imbriqués, ne permettaient pas théoriquement d'engendrer une telle non-stationnarité du produit. Nous montrons, dans cet article, que ce désaveu est prématuré. Nous développons un modèle à contrats imbriqués capable d'engendrer un processus dynamique pour le produit agrégé qui peut accepter une racine unitaire comme solution. Cela est dû à la combinaison de deux types de rigidités nominales, capable d'engendrer une dynamique complexe qui peut être non stationnaire.
The notoriety of the Sherman Act, enacted in 1890, is still remarkable. However, it lacks a clear understanding and the US antitrust policy in the twentieth century is quite contradictory. Such a posterity of the law becomes understandable when it is recognized that the aim of the law was not strictly economical (« protecting competition ») but political. What was at bay was the balance of power between the states and the federal government. Viewed as such, the Sherman Act appears as a milestone event in the centralizing process at work in the US.