Histoire des mères et de la maternité en Occident
In: Que sais-je ? N3539 [4E ÉD. MÀJ]
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In: Que sais-je ? N3539 [4E ÉD. MÀJ]
World Affairs Online
In: La passion de l'histoire
In: Trivium: revue franco-allemande de sciences humaines et sociales : Deutsch-französische Zeitschrift für Geistes-und Sozialwissenschaften, Heft 19
ISSN: 1963-1820
In: Recherches féministes, Band 16, Heft 2, S. 11-33
ISSN: 1705-9240
Parmi les contraintes biologiques liées à la reproduction, l'allaitement occupe une place à part, en ce qu'il peut être évité, éludé. Mieux que la grossesse et l'accouchement, il exprime la liberté, donc la dimension proprement humaine de la maternité ; il accuse le seuil entre nature et culture. Il ne dépend pas seulement du désir de la mère : celle-ci est soumise à des normes qui varient selon les lieux, les milieux, les moments. L'allaitement maternel, fonction féminine réputée naturelle, se révèle aussi comme un remarquable analyseur des liens sociaux : rapports de sexe entre le père et la mère, rapports de classe entre la mère et la nourrice, rapports de savoirs entre la mère et le médecin.
In: Recherches féministes, Band 16, Heft 2, S. 11-34
ISSN: 0838-4479
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 41, Heft 3, S. 489-498
In: Le mouvement social, Heft 116, S. 123
ISSN: 1961-8646
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 31, Heft 4, S. 824-845
ISSN: 1953-8146
L'article qui suit tente d'analyser au seuil du XIXe siècle le stéréotype de la « féminité » qui va dominer la société française jusque bien au-delà de la Grande Guerre, et qui agonise lentement de nos jours, non sans soubresauts. Pour le saisir dans ses origines, il faudrait remonter aux Pères de l'Église et à Aristote. On se contentera ici de chercher quelle forme il a prise à un moment donné, et pourquoi il a réussi à s'imposer si fortement, non seulement aux hommes, mais aux femmes.La Révolution et l'Empire marquent une régression relative de la condition féminine ; des droits nouveaux sont créés pour les hommes seuls, ce qui accroît l'inégalité traditionnelle entre les deux sexes : le droit de voter au niveau national, c'est-à-dire de participer à la vie politique, est accordé aux hommes, pas aux femmes ; l'Université et les lycées qui font de l'enseignement un service public sont ouverts aux hommes, pas aux femmes ; et on sait que le Code civil prive la femme mariée de droits considérés comme « naturels » peu de temps auparavant. Or les femmes semblent s'être vite résignées à ces exclusions.