Cette contribution analyse une partie des transformations de l'école publique valaisanne entre 1950 et 1970 du point de vue des politiques cantonales de l'éducation. Les conséquences de l'avènement de la modernité et de la démocratisation des études se font grandement sentir à cette période, notamment parce que le canton avait, jusque-là, fortement contenu son évolution industrielle et maintenu sa tradition rurale politique et sociale. Dans les années '60, les temps changent. Les études se démocratisent, les écoles secondaires se généralisent et les emplois dans le secteur tertiaire attirent les jeunes. Le métier d'instituteur ne fait plus recette; de nouveaux modèles de formation sont inventés qui laissent anticiper entre autre la disparition de l'institut traditionnel de formation des institutrices et des instituteurs qu'est l'Ecole normale. (DIPF/Orig.) ; Der Beitrag analysiert die Bildungspolitik des Kantons Wallis, die den Wandel eines Teils der öffentlichen Schulen zwischen 1950 und 1970 begleitet. Der Einbruch der Moderne und die Demokratisierung des Bildungssystems hatten ausgeprägte Folgen, insbesondere weil der Kanton bis dahin seine industrielle Entwicklung stark gehemmt und an seiner überkommenen politischen und sozialen Tradition festgehalten hatte. Dies änderte sich in den 1960er-Jahren. Das Bildungssystem wurde demokratisiert, die Mittelschulen öffneten sich für breite Bevölkerungsschichten und die Berufe des tertiären Beschäftigungssektors zogen die jungen Leute an. Der Lehrerberuf verlor an Attraktivität. Neue Ausbildungsmodelle wurden eingeführt, welche auch den Niedergang des Lehrerseminars als traditioneller Form der Lehrerinnen- und Lehrerbildung einleiteten. (DIPF/Orig.)
National audience ; CRISIS ? WHAT CRISIS ? NOTES ABOUT THE SO CALLED CRISIS OF GERMAN NOBILITY IN THE LATER MIDDLE AGES The Crisis of the (Lower) nobility in the Later Middle Ages is common-placed in German – and European – Historiography. But this conception does not consider various counter-examples which may be opposed, the weaknesses of the models of Agrarian Crisis and, last but not least, the uncertainties by using the notions of « Crisis » and « Nobility ». It makes very necessary that one goes deeper into studying all the phenomenons already known but superficially used, and to resort to others, generally neglected. Therefore, after having rejected the methods of empirical and impressionistic « demonstration » and moderating the effects of the so called Agrarian Crisis, this study sets up directions to link the constitution of States by the territorial princes to the internal restructuring of the Nobility (for example the « semiotization » of belonging to it), with variations according to the rhythm of social and political development of the different regions. Consequently, it is much more a social Mutation which occurs at the End of the Middle Ages, and the transformations of the Nobility are only a part of this Mutation, therefore cannot be reduced to the notion of « Crisis » – as the term is used nowadays. KRISE ? WELCHE KRISE ? BEMERKUNGEN ZUR SOGENANNTEN KRISE DES DEUTSCHEN ADELS IM SPÄTMITTELALTER Die Krise des spätmittelalterlichen (niederen) Adels ist nicht zuletzt einer der Gemeinplätze der deutschen – und europäischen – Geschichtsschreibung. Diese Vorstellung nimmt aber weder Rücksicht auf die verschiedenen Gegenbeispiele, die sie in Frage stellen, noch auf die Unzulänglichkeiten der historischen Agrarkrisemodelle, noch schließlich auf die Ungewißheiten beim Gebrauch der Begriffe « Krise » und « Adel ». Deshalb ist es unentbehrlich, alle schon bekannten und oberflächlich beschriebenen Phänomene näher zu erforschen und hierbei allgemein vernachlässigte Sachverhalte mit zu berücksichtigen. Nachdem auf diese Weise die Methoden der empirischen und impressionistischen « Beweisführung » verworfen und die Wirkungen der sogenannten spätmittelalterlichen Agrarkrise relativiert worden sind, geht es im vorliegenden Aufsatz des weiteren darum, die enge Verbindung zwischen landesherrschaftlichen Konstituierung des Staates und der inneren Umstrukturierung des Adels (z.B. die « Semiotisierung » der Adelszugehörigkeit), einschließlich der Rhythmusveränderungen je nach der soziopolitischen Region hervorzuheben. In dieser Hinsicht ist vielmehr von einem sozialen Wandel (« Mutation ») zu sprechen, welcher im Spätmittelalter vonstatten ging, und wovon die Umstrukturierung des Adels nur ein Bestandteil ist, welcher vom Begriff « Krise », wie er heute verwendet wird, nicht angemessen erfaßt wird. ; La crise de la (petite) noblesse de la fin du Moyen Âge n'est pas le moindre des lieux communs de l'historiographie allemande – et européenne. Mais cette conception ne tient compte ni des divers contre-exemples qui la remettent en cause, ni des apories du modèle historique de la crise agraire, ni enfin du flou de l'usage des notions de « crise » comme de « noblesse ». C'est pourquoi il apparaît indispensable de réexaminer de près tous les phénomènes déjà connus mais superficiellement décrits, et d'en prendre d'autres en compte qui ont été jusqu'alors négligés. Après avoir rejeté de ce fait les méthodes de « démonstration » empirique et impressionniste et relativisé les effets de la prétendue crise agraire de la fin du Moyen Âge, cet article s'attache à mettre en valeur les liens étroits entre la constitution princière de l'État et la restructuration interne de la noblesse (p. ex. la « sémiotisation » de l'appartenance à la noblesse), en tenant compte des différences de rythme d'une région à l'autre en fonction de leur développement sociopolitique. Dans cette perspective, c'est bien plus d'un changement social (« mutation ») qu'il convient de parler pour la fin du Moyen Âge, dont la restructuration de la noblesse n'a été qu'un élément et que la notion de « crise », telle qu'elle est employée de nos jours, de permet pas d'appréhender convenablement.
National audience ; CRISIS ? WHAT CRISIS ? NOTES ABOUT THE SO CALLED CRISIS OF GERMAN NOBILITY IN THE LATER MIDDLE AGES The Crisis of the (Lower) nobility in the Later Middle Ages is common-placed in German – and European – Historiography. But this conception does not consider various counter-examples which may be opposed, the weaknesses of the models of Agrarian Crisis and, last but not least, the uncertainties by using the notions of « Crisis » and « Nobility ». It makes very necessary that one goes deeper into studying all the phenomenons already known but superficially used, and to resort to others, generally neglected. Therefore, after having rejected the methods of empirical and impressionistic « demonstration » and moderating the effects of the so called Agrarian Crisis, this study sets up directions to link the constitution of States by the territorial princes to the internal restructuring of the Nobility (for example the « semiotization » of belonging to it), with variations according to the rhythm of social and political development of the different regions. Consequently, it is much more a social Mutation which occurs at the End of the Middle Ages, and the transformations of the Nobility are only a part of this Mutation, therefore cannot be reduced to the notion of « Crisis » – as the term is used nowadays. KRISE ? WELCHE KRISE ? BEMERKUNGEN ZUR SOGENANNTEN KRISE DES DEUTSCHEN ADELS IM SPÄTMITTELALTER Die Krise des spätmittelalterlichen (niederen) Adels ist nicht zuletzt einer der Gemeinplätze der deutschen – und europäischen – Geschichtsschreibung. Diese Vorstellung nimmt aber weder Rücksicht auf die verschiedenen Gegenbeispiele, die sie in Frage stellen, noch auf die Unzulänglichkeiten der historischen Agrarkrisemodelle, noch schließlich auf die Ungewißheiten beim Gebrauch der Begriffe « Krise » und « Adel ». Deshalb ist es unentbehrlich, alle schon bekannten und oberflächlich beschriebenen Phänomene näher zu erforschen und hierbei allgemein vernachlässigte Sachverhalte mit zu berücksichtigen. Nachdem auf diese Weise die Methoden der empirischen und impressionistischen « Beweisführung » verworfen und die Wirkungen der sogenannten spätmittelalterlichen Agrarkrise relativiert worden sind, geht es im vorliegenden Aufsatz des weiteren darum, die enge Verbindung zwischen landesherrschaftlichen Konstituierung des Staates und der inneren Umstrukturierung des Adels (z.B. die « Semiotisierung » der Adelszugehörigkeit), einschließlich der Rhythmusveränderungen je nach der soziopolitischen Region hervorzuheben. In dieser Hinsicht ist vielmehr von einem sozialen Wandel (« Mutation ») zu sprechen, welcher im Spätmittelalter vonstatten ging, und wovon die Umstrukturierung des Adels nur ein Bestandteil ist, welcher vom Begriff « Krise », wie er heute verwendet wird, nicht angemessen erfaßt wird. ; La crise de la (petite) noblesse de la fin du Moyen Âge n'est pas le moindre des lieux communs de l'historiographie allemande – et européenne. Mais cette conception ne tient compte ni des divers contre-exemples qui la remettent en cause, ni des apories du modèle historique de la crise agraire, ni enfin du flou de l'usage des notions de « crise » comme de « noblesse ». C'est pourquoi il apparaît indispensable de réexaminer de près tous les phénomènes déjà connus mais superficiellement décrits, et d'en prendre d'autres en compte qui ont été jusqu'alors négligés. Après avoir rejeté de ce fait les méthodes de « démonstration » empirique et impressionniste et relativisé les effets de la prétendue crise agraire de la fin du Moyen Âge, cet article s'attache à mettre en valeur les liens étroits entre la constitution princière de l'État et la restructuration interne de la noblesse (p. ex. la « sémiotisation » de l'appartenance à la noblesse), en tenant compte des différences de rythme d'une région à l'autre en fonction de leur développement sociopolitique. Dans cette perspective, c'est bien plus d'un changement social (« mutation ») qu'il convient de parler pour la fin du Moyen Âge, dont la restructuration de la noblesse n'a été qu'un élément et que la notion de « crise », telle qu'elle est employée de nos jours, de permet pas d'appréhender convenablement.
National audience ; CRISIS ? WHAT CRISIS ? NOTES ABOUT THE SO CALLED CRISIS OF GERMAN NOBILITY IN THE LATER MIDDLE AGES The Crisis of the (Lower) nobility in the Later Middle Ages is common-placed in German – and European – Historiography. But this conception does not consider various counter-examples which may be opposed, the weaknesses of the models of Agrarian Crisis and, last but not least, the uncertainties by using the notions of « Crisis » and « Nobility ». It makes very necessary that one goes deeper into studying all the phenomenons already known but superficially used, and to resort to others, generally neglected. Therefore, after having rejected the methods of empirical and impressionistic « demonstration » and moderating the effects of the so called Agrarian Crisis, this study sets up directions to link the constitution of States by the territorial princes to the internal restructuring of the Nobility (for example the « semiotization » of belonging to it), with variations according to the rhythm of social and political development of the different regions. Consequently, it is much more a social Mutation which occurs at the End of the Middle Ages, and the transformations of the Nobility are only a part of this Mutation, therefore cannot be reduced to the notion of « Crisis » – as the term is used nowadays. KRISE ? WELCHE KRISE ? BEMERKUNGEN ZUR SOGENANNTEN KRISE DES DEUTSCHEN ADELS IM SPÄTMITTELALTER Die Krise des spätmittelalterlichen (niederen) Adels ist nicht zuletzt einer der Gemeinplätze der deutschen – und europäischen – Geschichtsschreibung. Diese Vorstellung nimmt aber weder Rücksicht auf die verschiedenen Gegenbeispiele, die sie in Frage stellen, noch auf die Unzulänglichkeiten der historischen Agrarkrisemodelle, noch schließlich auf die Ungewißheiten beim Gebrauch der Begriffe « Krise » und « Adel ». Deshalb ist es unentbehrlich, alle schon bekannten und oberflächlich beschriebenen Phänomene näher zu erforschen und hierbei allgemein vernachlässigte Sachverhalte mit zu berücksichtigen. ...
Après la crise du système socialiste dans la Russie soviétique et l'Europe centrale, un nouveau gouvernement issu d'élections parlementaires démocratiques avait rapidement décidé de mener des réformes de la vie politique et concernant l'organisation de la société. Cependant, les orientations politiques des gouvernements qui ont suivi, et le blocage de la réforme par les membres du nouvel ex-parti communiste (en Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Ukraine par exemple) ont entraîné dans les pays d'Europe centrale, des choix différents pour mener les réformes et les changements de sociétés. Tous les pays tentent de changer leur situation géopolitique et leurs structures politique et économique. Au cours des dix dernières années, on peut observer une transformation lente de la vie politique des pays d'Europe centrale et l'apparition de nouvelles organisations typiques des pays de l'Union Européenne (eurorégions, ONG). Aujourd'hui, après l'adhésion de trois pays d'Europe Centrale (la République tchèque, la Hongrie et la Pologne), la plupart de ces pays essaient de faire un pas de plus vers l'Europe occidentale, et de mener à bien les négociations avec la Commission européenne (c'est le cas de la Slovénie, de l'Estonie, de la République tchèque et de la Hongrie). Dans beaucoup de pays, sont apparues les mêmes institutions démocratiques. La perception de ces institutions, de nouvelles idées politiques et la construction de nouvelles structures politiques et économiques dépend de l'économie, mais aussi du processus géographique de diffusion. Cela apparaît notamment lorsque nous observons comment le système démocratique a été introduit dans certains pays de l'Europe centrale. ; After the crisis of socialistic system in Soviet Russia and Central Europe, a new government chosen in democratic parliamentary election quickly decided to carry out reforms at political life and organization of society. However, changeable political courses of the following cabinets, and the blockage of the reform by new-old communistic party members (for example Lithuania, Poland, Romania, Slovakia, Ukraine) caused that we can observe in most of countries at the region of Central Europe, different way of improving reforms and changing societies. All countries try to change their geopolitical situations and try to change their economical and political structure. During last ten years we can observe slowly changing political life in Central European countries and a new, typical for European Union countries organizations (e.g. euroregions, NGO). Now, after three of them join NATO (Czech republic, Hungary and Poland), most of them try to do next step on way to Western Europe, and to finish negotiation process with European Commission (Slovenia, Estonia, Czech Republic and Hungary). At many countries, there have been appeared same new democratic institutions. Perception of this institution, of new political ideas and building new political and economical structure depend on economical, but as well geographical process of diffusion. It is seen especially when we observe, how democratic system has been established in chosen country at the Central Europe Region. ; Nach der Krise des sozialistischen Systems im sowjetischen Russland und in Mitteleuropa hat eine neue, aus demokratischen Parlamentswahlen hervorgegangene Regierung rasch entschieden, Reformen des politischen Lebens sowie der gesellschaftlichen Organisation durchzuführen. Dabei haben in den mitteleuropäischen Ländern die politischen Ausrichtungen der nachfolgenden Regierungen sowie der Widerstand gegen die Reformen von Seiten der Mitglieder der neuen ex-kommunistischen Partei (z.B. in Litauen, Polen, Rumänien, Slowakei, Ukraine) zu unterschiedlichen Entscheidungen bezüglich der Durchführung der Reformen und des gesellschaftlichen Wandels geführt. Alle Länder versuchen, ihre geopoirtische Situation sowie ihre politischen und wirtschaftlichen Strukturen zu verändern. Im Laufe der letzten zehn Jahre konnte man eine langsame Transformation des politischen Lebens der mitteleuropäischen Länder beobachten, ferner das Aufkommen neuer, für die Europäische Union typischer Organisationsformen (Euroregionen, NRO). Heute, nach der Anbindung dreier mitteleuropäischen Länder (Tschechische Republik, Ungarn, Polen), versucht die Mehrzahl der Länder, einen weiteren Schritt in Richtung Westeuropa zu machen und die Verhandlungen mit der Europäischen Kommission gut zu führen (dies ist der Fall in Slowenien, Estland, der Tschechischen Republik und Ungarn), in vielen Ländern sind die selben demokratischen Institutionen entstanden. Die Wahrnehmung dieser Institutionen, neue politische Ideen sowie der Aufbau neuer politischer und ökonomischer Strukturen hängen von der Wirtschaft ab, aber auch vom Prozess der geographischen Diffusion. Dies wird besonders deutlich, wenn man beobachtet, wie das demokratische System in gewissen Ländern Mitteleuropas eingeführt wurde. ; Marcin Polom
Thèse publiée en 1998 au Verlag Hans-Dieter Heinz, Stuttgart. N'est plus disponible. ; Das vorliegende Buch ist die veröffentlichte Fassung einer Dissertation, die 1994 an der Universität Lyon II unter der Leitung von Herrn Professor Jacques Poumet verteidigt wurde.Ihr liegen die Verarbeitung von DDR-Archiven zugrunde, die ab 1990 zum ersten Mal der Öffentlichkeit zugänglich waren, sowie die genaue Analyse von Gedichten, deren Autoren absichtlich nicht zu den bekanntesten gehören, die aber für unser Thema relevant sind. Anhand dieser historischen und literarischen Analysen wird das Konzept "Identität" erörtet und die Frage gestellt, inwieweit die Dichtung der DDR von 1960 bis 1989 ein Träger der umstrittenen ostdeutschen Identität war.Identität wird hier durch zwei Hauptzüge charakterisiert. Einerseits ist sie definiert durch das Zusammenwirken zwischen dem Individuellen und dem Kollektiven. Andererseits wird unterstrichen, daß sie als Inbegriff des Beweglichen keinerseits endgültig feststeht und sich immer im Wandel befindet. So besteht das Ziel dieser Arbeit nicht darin, polemisch über die Existenz oder Nichtexistenz der ostdeutschen Identität zu urteilen, sondern die Mittel zu erforschen, die die Suche nach dieser Identität in der DDR-Lyrik von den 60er bis zu den 80er Jahren möglich gemacht haben.Das chronologische Herangehen beleuchtet die allmähliche Scheidung zwischen einer kollektiven auferlegten Identität und einer persönlichen Identität, die sich immer stärker behauptet. Den drei Jahrzehnten entsprechen drei Phasen der Identitätssuchen des poetischen Subjekts.In den Jahren nach dem Bau der Mauer ist der Sozialkonsens noch so groß, daß er in der Dichtung klar zum Ausdruck kommt. Das lyrische "Ich" identifiziert sich stark mit dem "Wir" der Gesellschaft. Diese Identifikation wird durch die Gründung von Strukturen gefördert, in denen Lyrik produziert wird. Am Anfang der 60er Jahre erleben die "Zirkel Schreibender Arbeiter" ihre Blüte. Die bevorzugten Themen dieser Zeit zeigen die Identifikation mit neuen Helden, wie die Kosmonautengedichte es exemplarisch ans Licht bringen, sei es bei den Schreibenden Arbeitern oder bei den zukünftigen bekannten Dichtern der DDR, wie Kunert oder Braun. Zur Wunschvorstellung einer kollektiven Identität trägt auch der Aufbau von "Feindbildern" bei, der im Vietnamkrieg seinen Höhepunkt erreicht. Diese Bildung und Charakterisierung des "Feindbilds" wird anhand von Gedichten aus der Pressen sowie der Anthologie Vietnam in dieser Stunde und Volker Brauns KriegsErklärung analysiert.Jedoch werden die oktroyierten obligatorischen Komponenten einer kollektiven Identität von den meisten Dichtern von ihrem ursprünglichen Ziel abgeleitet. Diese benutzen in der Regel die von oben auferlegten Themen, um das Regime der DDR in der "Sklavensprache" zu kritisieren. Das kommt insbesondere in Protokollen von öffentlichen Lesungen zum Vorschein, die in den vorher geschlossenen Archiven zu finden waren. Die Mächtigen fürchten sich vor dem poetischen Wort und unterdrücken die Dichter in der zweiten Hälfte der 60er Jahre nach dem Plenum von 1965. Lyriklesungen sind dann kein Ort mehr eines wahren Austausches zwischen den Autoren und dem Publikum. Durch die getroffenen Maßnahmen wird das Bild des Dichters in der Gesellschaft als desjenigen, der eine wichtige Rolle zu spielen hat, stärker geprägt. Dieses Bild des Dichters wird bei Bernd Jentzsch, Adolf Endler und Karl Mickel analysiert.Im Laufe der 70er Jahre bleiben die Richtlinien der Kulturpolitik unverändert, was die Lyrik betrifft, aber die Beziehungen der Dichter zur Macht werden zweideutiger. Diese versucht immer mehr, die poetische Produktion im Lande zu kontrollieren: nicht mehr durch die Zirkel Schreibender Arbeiter, sondern durch die Nachwuchsförderung.So entsteht 1970 das Schweriner "Poetenseminar", das ein Ort der Begegnung und des relativ freien Ausdrucks wird, sowie das von Bernd Jentzsch betreute und ab 1967 erscheinende Poesiealbum auch für Doppeldeutigkeit zeugt. Es spiegelt gleichzeitig eine dogmatische Denkrichtung und eine Liberalisierung wider. Die Lyriker ändern auch ihre Haltung, indem sie meistens die direkte Konfrontation mit dem Regime vermeiden. Nach der Desillusion der späten 60er Jahre, die mit dem Scheitern des Prager Frühlings zusammenhängt, richten sie sich nach neuen identitätsstiftenden Anhaltspunkten. Die markanteste Erscheinung der ersten Hälfte der 70er Jahre ist die Rückkehr zur Lyrik der "Heimat" als Ort der Verwurzelung und Ersatz der politischen Identifikation, die nicht mehr auf der Tagesordnung ist. Die Heimat-Thematik wird verschiedenartig behandelt. Ihre Vielfalt und ihr Reichtum werden im Werk von Walter Werner, Wulf Kirsten und Kito Lorenc illustriert.Der harte Kurs der Kulturpolitik und die Ausbürgerung des Liedermachers Wolf Biermann 1976 zwingen die Dichter dazu, ihre Haltung des Rückzuges aufzugeben und der Macht gegenüber klar Stellung zu nehmen. Diejenigen, die dann die Ausreise aus der DDR beantragen oder beantragen müssen und dann in der Bundesrepublik im Exil leben, müssen dann in ihrer Lyrik ihre persönliche Identität im Vergleich zur kollektiven ostdeutschen oder deutschen Identität definieren, wie es bei Bernd Jentzsch der Fall ist. Für die jüngeren Dichter ist das lyrische Ich nicht mehr das Refugium, das es für die älteren noch darstellt. Ihre zerstörerische, ja sogar nihilistische Lyrikauffassung kündigt die Negierung des Identitätsbegriffs in der Lyrik der 80er Jahre an. Das wird anhand der Gedichte von Jürgen Fuchs, Frank-Wolf Matthies und Lutz Rathenow veranschaulicht.Das Jahrzehnt 1989-1990 haben wir "die Ära der Dekonstruktion" genannt. Die Auffassung des lyrischen Subjekts, wie sie bis in den 70er Jahren gültig war, wird in Frage gestellt und sogar abgelehnt. Die großen Strukturen, die seit den 60er Jahren die lyrische Produktion gelenkt hatten, kontrollieren nur noch einen kleinen Teil von dem, was in der DDR geschrieben wird. Die jungen Autoren nutzen die inoffiziellen Publikationsmöglichkeiten wie alternative Zeitschriften oder Verlage aus der Bundesrepublik. Die Neugestaltung der Öffentlichkeit hat eine größere Vielfalt der Standpunkte zur Folge und die Entstehung von Gruppen, die sich mehr der eigenen als der "ostdeutschen" Identität widmen. Exemplarisch für diesen Trend sind die Dichter vom Prenzlauer Berg, deren innere Widersprüche ans Licht gebracht werden. Was die älteren Dichter der "Sächsischen Dichterschule" betrifft, so trauern sie um ihre frühere Poetik und drücken sich nur noch durch ein fragmentarisches, zerstückeltes Ich aus, so wie es die Gedichte von Heinz Czechowski zeigen. Bei Volker Braun könnte dieselbe Zersetzung des Ich festgestellt werden.Bei jüngeren Dichtern zeigen die unterschiedlichen Lyrikauffassungen, daß die "Rolle des Dichters" und "das lyrische Subjekt" keinen Identitätskonsens mehr bilden. Der oft berlinerische Experimentaltrend sieht im Gebrauch des "Ich" nur noch die Regel eines Rollenspiels. Im Gegenteil dazu rehabilitieren die Leipziger Romantiker den Begriff des Autors und der Ich-Authentizität (Wolfgang Hilbig, Bernd Igel). In ihren Augen erfolgt die Suche nach einer Identität nicht aus der Konfrontation mit der sozialen Wirklichkeit, sondern aus der Erforschung der geheimsten Schichten des subjektiven Gedächtnisses.Aus diesem Überblick über dreißig Jahre Lyrik in der DDR geht hervor, daß die politische Zäsur von 1989 einen Prozeß bestätigt, der schon lange in der ostdeutschen Lyrik wirkte. Je mehr die Zeit verging, desto größer wurde die Kluft zwischen der persönlichen und der kollektiven Identität. Nach wirtschaftlichen und historischen Studien scheint der Sozialkonsens in der DDR seinen Höhepunkt in der Mitte der 70er Jahre erreicht zu haben, als die materiellen Bedürfnisse der Bevölkerung am besten befriedigt waren. Die Gedichte der ersten Hälfte der 70er Jahre zeigen aber die Desillusion von orientierungslosen Lyrikern. Sie scheinen Vorzeichen für die Unzufriedenheit der Bevölkerung in den 80er Jahren zu geben, ähnlich wie der Zerfall der Formen und des poetischen Zusammenhalts eine Gesellschaft widerspiegeln, die immer noch auf der Suche nach neuen Anhaltspunkten der Identität ist. ; L'identité était à la fois définie comme le creuset de l'individuel et du collectif, mais son caractère fluctuant était souligné dans le mouvement permanent d'une « recherche » d'identité. L'approche chronologique mettait en lumière le divorce progressif d'une identité imposée par le collectif et une identité plus personnelle qui ne cessait de s'affirmer. Les trois décennies abordées correspondaient ainsi à trois phases de la recherche d'identité du sujet poétique.Dans les années qui avaient suivi la construction du Mur, le consensus social était encore si important, qu'il se traduisait jusque dans la poésie. Le moi lyrique s'identifiait clairement avec le "Nous" de la société. Cette identification était favorisée par la mise en place de structures au sein desquelles la poésie était produite.Le début des années 1960 était caractérisé par le grand essor des « Cercles d'ouvriers-écrivains ». Un thème souvent traité à cette époque montre l'identification avec de nouveaux héros, comme l'illustrent parfaitement les poèmes sur les cosmonautes, composés aussi bien par les ouvriers-écrivains que par de futurs poètes très connus de la RDA tels que Kunert ou Braun. La construction d'images de l'ennemi (« Feindbilder ») participe aussi à l'élaboration d'une identité collective ; ce processus atteint son point culminant pendant la guerre du Vietnam, l'étude des poèmes de l'anthologie Vietnam in dieser Stunde et du recueil KriegsErklärung de Volker Braun en apportent la preuve. Cependant, les composantes obligatoires d'une identité collective sont détournées de leur objectif premier par la plupart des poètes qui utilisent les thèmes octroyés pour critiquer le régime de RDA dans la « langue des esclaves » ("Sklavensprache"), comme c'est particulièrement le cas lors des lectures publiques de poésie de la première moitié des années 1960. Les autorités craignaient pourtant la parole poétique et ont réprimé les poètes après le Plénum de 1965. Les lectures ne sont alors plus le lieu d'un réel échange des auteurs avec le public. Mais cette situation renforce l'idée du rôle social particulier que le poète doit jouer, analysée ici à l'exemple de textes de Bernd Jentzsch, Adolf Endler et Karl Mickel.Les lignes directrices de la politique culturelle en cette matière ne varient guère au cours des années 1970, mais la relation des poètes au pouvoir devient plus ambiguë. Le pouvoir politique tente de plus en plus de contrôler la production poétique du pays, non seulement par le biais des cercles de poètes ouvriers, mais aussi par la promotion de la nouvelle génération de poètes. Ainsi est créé en 1970 le « Séminaire des poètes » de Schwerin qui devient le lieu d'une expression relativement libre ; il est accompagné de la publication du Poesiealbum, sous la responsabilité de Bernd Jentzsch à partir de 1967. Ce dernier reflète à la fois une orientation plus dogmatique et une certaine libéralisation. Les poètes modifient également leur attitude en évitant la confrontation directe avec le régime. Après la désillusion de la fin des années 1960, dans le contexte du printemps de Prague, ils s'orientent vers de nouveaux critères d'identification. Le phénomène le plus marquant de la première moitié des années 1970 est le retour à la « Heimat » comme lieu d'enracinement et comme substitut de l'identification politique. La variété et la richesse de cette thématique est illustrée par l'analyse d'œuvres de Walter Werner, Wulf Kirsten et Kito Lorenc.La dureté de la politique culturelle et la destitution de nationalité du chanteur engagé Wolf Biermann en 1976, poussent les poètes à abandonner leur attitude de retrait et à prendre clairement parti face au pouvoir. Ceux qui demandent ensuite à quitter la RDA puis qui vivent en RFA doivent redéfinir leur identité personnelle par rapport à l'identité est-allemande ou allemande, comme le fait Bernd Jentzsch. Pour les poètes de la génération suivante, le Moi lyrique n'est plus le refuge qu'il représentait encore pour leurs aînés. Leur conception destructrice, voire nihiliste de la poésie annonce la négation du concept d'identité des années 1980. Ce propos est illustré par des poèmes de Jürgen Fuchs, Frank-Wolf Matthies et Lutz Rathenow.Nous avons nommé la décennie 1980-1989 « l'ère de la déconstruction ». La conception du moi lyrique des années 1970 est alors remise en question. Les grandes structures qui ont orienté la production lyrique depuis les années 1960 ne contrôlent plus qu'une petite partie de ce qui est écrit en RDA. Les jeunes auteurs utilisent les possibilités de publication non officielles telles que les revues alternatives ou les maisons d'éditions de R.F.A. Cette recomposition de l'espace public a pour conséquence une grande variété des points de vue et l'apparition de groupes qui se consacrent plus à leur propre identité qu'à une identité « est-allemande ». Les poètes du Prenzlauer Berg, avec toutes leurs contradictions internes, illustrent parfaitement leur orientation.Quant aux poètes plus âgés de l' «Ecole saxonne de poésie », ils font le deuil de leur poétique antérieure et ne s'expriment plus qu'à travers un moi fragmentaire et morcelé, comme le montrent les poèmes d'Heinz Czechowski ou de Volker Braun.Chez leurs cadets, les différentes conceptions de la poésie indiquent que le « rôle du poète » et le « moi lyrique » ne font plus l'objet d'un consensus identitaire. La tendance expérimentale, souvent berlinoise, ne voit plus dans le « moi lyrique » que la règle d'une convention. A l'inverse, les romantiques leipzigois réhabilitent le concept d'auteur et l'authenticité du moi (Wolfgang Hilbig, Bernd Igel). A leurs yeux, la recherche d'une identité ne résulte pas d'une confrontation avec la réalité sociale, mais de l'exploration des couches les plus intimes de la mémoire subjective. Ce survol de trente ans de poésie en RDA m'a permis de confirmer que la césure politique de 1989 entérinait un processus qui était déjà à l'œuvre depuis longtemps dans la poésie est-allemande. Plus le temps passait, plus l'écart se creusait entre identité personnelle et identité collective. Les études économiques et historiques ont montré que le consensus social avait atteint son niveau le plus haut en RDA au milieu des années 1970, lorsque les besoins matériels de la population étaient satisfaits au mieux. Les poèmes du début des années 1970 traduisent cependant la désillusion de poètes à l'identité flottante. Ils semblaient donner les signes avant-coureurs de l'insatisfaction de la population au cours des années 1980, tout comme la désintégration des formes poétiques reflétait une société toujours à la recherche de nouveaux points de repère pour son identité.
Thèse publiée en 1998 au Verlag Hans-Dieter Heinz, Stuttgart. N'est plus disponible. ; Das vorliegende Buch ist die veröffentlichte Fassung einer Dissertation, die 1994 an der Universität Lyon II unter der Leitung von Herrn Professor Jacques Poumet verteidigt wurde.Ihr liegen die Verarbeitung von DDR-Archiven zugrunde, die ab 1990 zum ersten Mal der Öffentlichkeit zugänglich waren, sowie die genaue Analyse von Gedichten, deren Autoren absichtlich nicht zu den bekanntesten gehören, die aber für unser Thema relevant sind. Anhand dieser historischen und literarischen Analysen wird das Konzept "Identität" erörtet und die Frage gestellt, inwieweit die Dichtung der DDR von 1960 bis 1989 ein Träger der umstrittenen ostdeutschen Identität war.Identität wird hier durch zwei Hauptzüge charakterisiert. Einerseits ist sie definiert durch das Zusammenwirken zwischen dem Individuellen und dem Kollektiven. Andererseits wird unterstrichen, daß sie als Inbegriff des Beweglichen keinerseits endgültig feststeht und sich immer im Wandel befindet. So besteht das Ziel dieser Arbeit nicht darin, polemisch über die Existenz oder Nichtexistenz der ostdeutschen Identität zu urteilen, sondern die Mittel zu erforschen, die die Suche nach dieser Identität in der DDR-Lyrik von den 60er bis zu den 80er Jahren möglich gemacht haben.Das chronologische Herangehen beleuchtet die allmähliche Scheidung zwischen einer kollektiven auferlegten Identität und einer persönlichen Identität, die sich immer stärker behauptet. Den drei Jahrzehnten entsprechen drei Phasen der Identitätssuchen des poetischen Subjekts.In den Jahren nach dem Bau der Mauer ist der Sozialkonsens noch so groß, daß er in der Dichtung klar zum Ausdruck kommt. Das lyrische "Ich" identifiziert sich stark mit dem "Wir" der Gesellschaft. Diese Identifikation wird durch die Gründung von Strukturen gefördert, in denen Lyrik produziert wird. Am Anfang der 60er Jahre erleben die "Zirkel Schreibender Arbeiter" ihre Blüte. Die bevorzugten Themen dieser Zeit zeigen die Identifikation mit neuen Helden, wie die Kosmonautengedichte es exemplarisch ans Licht bringen, sei es bei den Schreibenden Arbeitern oder bei den zukünftigen bekannten Dichtern der DDR, wie Kunert oder Braun. Zur Wunschvorstellung einer kollektiven Identität trägt auch der Aufbau von "Feindbildern" bei, der im Vietnamkrieg seinen Höhepunkt erreicht. Diese Bildung und Charakterisierung des "Feindbilds" wird anhand von Gedichten aus der Pressen sowie der Anthologie Vietnam in dieser Stunde und Volker Brauns KriegsErklärung analysiert.Jedoch werden die oktroyierten obligatorischen Komponenten einer kollektiven Identität von den meisten Dichtern von ihrem ursprünglichen Ziel abgeleitet. Diese benutzen in der Regel die von oben auferlegten Themen, um das Regime der DDR in der "Sklavensprache" zu kritisieren. Das kommt insbesondere in Protokollen von öffentlichen Lesungen zum Vorschein, die in den vorher geschlossenen Archiven zu finden waren. Die Mächtigen fürchten sich vor dem poetischen Wort und unterdrücken die Dichter in der zweiten Hälfte der 60er Jahre nach dem Plenum von 1965. Lyriklesungen sind dann kein Ort mehr eines wahren Austausches zwischen den Autoren und dem Publikum. Durch die getroffenen Maßnahmen wird das Bild des Dichters in der Gesellschaft als desjenigen, der eine wichtige Rolle zu spielen hat, stärker geprägt. Dieses Bild des Dichters wird bei Bernd Jentzsch, Adolf Endler und Karl Mickel analysiert.Im Laufe der 70er Jahre bleiben die Richtlinien der Kulturpolitik unverändert, was die Lyrik betrifft, aber die Beziehungen der Dichter zur Macht werden zweideutiger. Diese versucht immer mehr, die poetische Produktion im Lande zu kontrollieren: nicht mehr durch die Zirkel Schreibender Arbeiter, sondern durch die Nachwuchsförderung.So entsteht 1970 das Schweriner "Poetenseminar", das ein Ort der Begegnung und des relativ freien Ausdrucks wird, sowie das von Bernd Jentzsch betreute und ab 1967 erscheinende Poesiealbum auch für Doppeldeutigkeit zeugt. Es spiegelt gleichzeitig eine dogmatische Denkrichtung und eine Liberalisierung wider. Die Lyriker ändern auch ihre Haltung, indem sie meistens die direkte Konfrontation mit dem Regime vermeiden. Nach der Desillusion der späten 60er Jahre, die mit dem Scheitern des Prager Frühlings zusammenhängt, richten sie sich nach neuen identitätsstiftenden Anhaltspunkten. Die markanteste Erscheinung der ersten Hälfte der 70er Jahre ist die Rückkehr zur Lyrik der "Heimat" als Ort der Verwurzelung und Ersatz der politischen Identifikation, die nicht mehr auf der Tagesordnung ist. Die Heimat-Thematik wird verschiedenartig behandelt. Ihre Vielfalt und ihr Reichtum werden im Werk von Walter Werner, Wulf Kirsten und Kito Lorenc illustriert.Der harte Kurs der Kulturpolitik und die Ausbürgerung des Liedermachers Wolf Biermann 1976 zwingen die Dichter dazu, ihre Haltung des Rückzuges aufzugeben und der Macht gegenüber klar Stellung zu nehmen. Diejenigen, die dann die Ausreise aus der DDR beantragen oder beantragen müssen und dann in der Bundesrepublik im Exil leben, müssen dann in ihrer Lyrik ihre persönliche Identität im Vergleich zur kollektiven ostdeutschen oder deutschen Identität definieren, wie es bei Bernd Jentzsch der Fall ist. Für die jüngeren Dichter ist das lyrische Ich nicht mehr das Refugium, das es für die älteren noch darstellt. Ihre zerstörerische, ja sogar nihilistische Lyrikauffassung kündigt die Negierung des Identitätsbegriffs in der Lyrik der 80er Jahre an. Das wird anhand der Gedichte von Jürgen Fuchs, Frank-Wolf Matthies und Lutz Rathenow veranschaulicht.Das Jahrzehnt 1989-1990 haben wir "die Ära der Dekonstruktion" genannt. Die Auffassung des lyrischen Subjekts, wie sie bis in den 70er Jahren gültig war, wird in Frage gestellt und sogar abgelehnt. Die großen Strukturen, die seit den 60er Jahren die lyrische Produktion gelenkt hatten, kontrollieren nur noch einen kleinen Teil von dem, was in der DDR geschrieben wird. Die jungen Autoren nutzen die inoffiziellen Publikationsmöglichkeiten wie alternative Zeitschriften oder Verlage aus der Bundesrepublik. Die Neugestaltung der Öffentlichkeit hat eine größere Vielfalt der Standpunkte zur Folge und die Entstehung von Gruppen, die sich mehr der eigenen als der "ostdeutschen" Identität widmen. Exemplarisch für diesen Trend sind die Dichter vom Prenzlauer Berg, deren innere Widersprüche ans Licht gebracht werden. Was die älteren Dichter der "Sächsischen Dichterschule" betrifft, so trauern sie um ihre frühere Poetik und drücken sich nur noch durch ein fragmentarisches, zerstückeltes Ich aus, so wie es die Gedichte von Heinz Czechowski zeigen. Bei Volker Braun könnte dieselbe Zersetzung des Ich festgestellt werden.Bei jüngeren Dichtern zeigen die unterschiedlichen Lyrikauffassungen, daß die "Rolle des Dichters" und "das lyrische Subjekt" keinen Identitätskonsens mehr bilden. Der oft berlinerische Experimentaltrend sieht im Gebrauch des "Ich" nur noch die Regel eines Rollenspiels. Im Gegenteil dazu rehabilitieren die Leipziger Romantiker den Begriff des Autors und der Ich-Authentizität (Wolfgang Hilbig, Bernd Igel). In ihren Augen erfolgt die Suche nach einer Identität nicht aus der Konfrontation mit der sozialen Wirklichkeit, sondern aus der Erforschung der geheimsten Schichten des subjektiven Gedächtnisses.Aus diesem Überblick über dreißig Jahre Lyrik in der DDR geht hervor, daß die politische Zäsur von 1989 einen Prozeß bestätigt, der schon lange in der ostdeutschen Lyrik wirkte. Je mehr die Zeit verging, desto größer wurde die Kluft zwischen der persönlichen und der kollektiven Identität. Nach wirtschaftlichen und historischen Studien scheint der Sozialkonsens in der DDR seinen Höhepunkt in der Mitte der 70er Jahre erreicht zu haben, als die materiellen Bedürfnisse der Bevölkerung am besten befriedigt waren. Die Gedichte der ersten Hälfte der 70er Jahre zeigen aber die Desillusion von orientierungslosen Lyrikern. Sie scheinen Vorzeichen für die Unzufriedenheit der Bevölkerung in den 80er Jahren zu geben, ähnlich wie der Zerfall der Formen und des poetischen Zusammenhalts eine Gesellschaft widerspiegeln, die immer noch auf der Suche nach neuen Anhaltspunkten der Identität ist. ; L'identité était à la fois définie comme le creuset de l'individuel et du collectif, mais son caractère fluctuant était souligné dans le mouvement permanent d'une « recherche » d'identité. L'approche chronologique mettait en lumière le divorce progressif d'une identité imposée par le collectif et une identité plus personnelle qui ne cessait de s'affirmer. Les trois décennies abordées correspondaient ainsi à trois phases de la recherche d'identité du sujet poétique.Dans les années qui avaient suivi la construction du Mur, le consensus social était encore si important, qu'il se traduisait jusque dans la poésie. Le moi lyrique s'identifiait clairement avec le "Nous" de la société. Cette identification était favorisée par la mise en place de structures au sein desquelles la poésie était produite.Le début des années 1960 était caractérisé par le grand essor des « Cercles d'ouvriers-écrivains ». Un thème souvent traité à cette époque montre l'identification avec de nouveaux héros, comme l'illustrent parfaitement les poèmes sur les cosmonautes, composés aussi bien par les ouvriers-écrivains que par de futurs poètes très connus de la RDA tels que Kunert ou Braun. La construction d'images de l'ennemi (« Feindbilder ») participe aussi à l'élaboration d'une identité collective ; ce processus atteint son point culminant pendant la guerre du Vietnam, l'étude des poèmes de l'anthologie Vietnam in dieser Stunde et du recueil KriegsErklärung de Volker Braun en apportent la preuve. Cependant, les composantes obligatoires d'une identité collective sont détournées de leur objectif premier par la plupart des poètes qui utilisent les thèmes octroyés pour critiquer le régime de RDA dans la « langue des esclaves » ("Sklavensprache"), comme c'est particulièrement le cas lors des lectures publiques de poésie de la première moitié des années 1960. Les autorités craignaient pourtant la parole poétique et ont réprimé les poètes après le Plénum de 1965. Les lectures ne sont alors plus le lieu d'un réel échange des auteurs avec le public. Mais cette situation renforce l'idée du rôle social particulier que le poète doit jouer, analysée ici à l'exemple de textes de Bernd Jentzsch, Adolf Endler et Karl Mickel.Les lignes directrices de la politique culturelle en cette matière ne varient guère au cours des années 1970, mais la relation des poètes au pouvoir devient plus ambiguë. Le pouvoir politique tente de plus en plus de contrôler la production poétique du pays, non seulement par le biais des cercles de poètes ouvriers, mais aussi par la promotion de la nouvelle génération de poètes. Ainsi est créé en 1970 le « Séminaire des poètes » de Schwerin qui devient le lieu d'une expression relativement libre ; il est accompagné de la publication du Poesiealbum, sous la responsabilité de Bernd Jentzsch à partir de 1967. Ce dernier reflète à la fois une orientation plus dogmatique et une certaine libéralisation. Les poètes modifient également leur attitude en évitant la confrontation directe avec le régime. Après la désillusion de la fin des années 1960, dans le contexte du printemps de Prague, ils s'orientent vers de nouveaux critères d'identification. Le phénomène le plus marquant de la première moitié des années 1970 est le retour à la « Heimat » comme lieu d'enracinement et comme substitut de l'identification politique. La variété et la richesse de cette thématique est illustrée par l'analyse d'œuvres de Walter Werner, Wulf Kirsten et Kito Lorenc.La dureté de la politique culturelle et la destitution de nationalité du chanteur engagé Wolf Biermann en 1976, poussent les poètes à abandonner leur attitude de retrait et à prendre clairement parti face au pouvoir. Ceux qui demandent ensuite à quitter la RDA puis qui vivent en RFA doivent redéfinir leur identité personnelle par rapport à l'identité est-allemande ou allemande, comme le fait Bernd Jentzsch. Pour les poètes de la génération suivante, le Moi lyrique n'est plus le refuge qu'il représentait encore pour leurs aînés. Leur conception destructrice, voire nihiliste de la poésie annonce la négation du concept d'identité des années 1980. Ce propos est illustré par des poèmes de Jürgen Fuchs, Frank-Wolf Matthies et Lutz Rathenow.Nous avons nommé la décennie 1980-1989 « l'ère de la déconstruction ». La conception du moi lyrique des années 1970 est alors remise en question. Les grandes structures qui ont orienté la production lyrique depuis les années 1960 ne contrôlent plus qu'une petite partie de ce qui est écrit en RDA. Les jeunes auteurs utilisent les possibilités de publication non officielles telles que les revues alternatives ou les maisons d'éditions de R.F.A. Cette recomposition de l'espace public a pour conséquence une grande variété des points de vue et l'apparition de groupes qui se consacrent plus à leur propre identité qu'à une identité « est-allemande ». Les poètes du Prenzlauer Berg, avec toutes leurs contradictions internes, illustrent parfaitement leur orientation.Quant aux poètes plus âgés de l' «Ecole saxonne de poésie », ils font le deuil de leur poétique antérieure et ne s'expriment plus qu'à travers un moi fragmentaire et morcelé, comme le montrent les poèmes d'Heinz Czechowski ou de Volker Braun.Chez leurs cadets, les différentes conceptions de la poésie indiquent que le « rôle du poète » et le « moi lyrique » ne font plus l'objet d'un consensus identitaire. La tendance expérimentale, souvent berlinoise, ne voit plus dans le « moi lyrique » que la règle d'une convention. A l'inverse, les romantiques leipzigois réhabilitent le concept d'auteur et l'authenticité du moi (Wolfgang Hilbig, Bernd Igel). A leurs yeux, la recherche d'une identité ne résulte pas d'une confrontation avec la réalité sociale, mais de l'exploration des couches les plus intimes de la mémoire subjective. Ce survol de trente ans de poésie en RDA m'a permis de confirmer que la césure politique de 1989 entérinait un processus qui était déjà à l'œuvre depuis longtemps dans la poésie est-allemande. Plus le temps passait, plus l'écart se creusait entre identité personnelle et identité collective. Les études économiques et historiques ont montré que le consensus social avait atteint son niveau le plus haut en RDA au milieu des années 1970, lorsque les besoins matériels de la population étaient satisfaits au mieux. Les poèmes du début des années 1970 traduisent cependant la désillusion de poètes à l'identité flottante. Ils semblaient donner les signes avant-coureurs de l'insatisfaction de la population au cours des années 1980, tout comme la désintégration des formes poétiques reflétait une société toujours à la recherche de nouveaux points de repère pour son identité.