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Dieser Aufsatz skizziert aus ethnologischer Sicht die Zweideutigkeit der Europäisierung, und zwar am Beispiel Portugals: Europäisierung im Sinne von Portugals Annäherung an und Integration in Europa, aber auch Europäisierung im Sinne von Portugals Einfluss auf Europa. Die Agrarpolitik und insbesondere die in Portugal beobachtbare Schaffung von durch die EU geförderten Eukalyptus-Plantagen dienen als eines der Beispiele, an denen die Chancen, aber auch die Gefahren der Europäisierung deutlich werden: die Kunst besteht darin, ihr Potential zu nutzen, ohne ihr Opfer zu werden.

Werner Kraus
Chinese Influence on Early Modem Indonesian Art ? Hou Qua : a Chinese Painter in 19th- century Java
La découverte que la littérature indonésienne moderne avait été précédée par une littérature écrite en malais par les Chinois de Java fut l'une des étapes importantes de l'histoire littéraire indonésienne. Cet article avance que les Chinois pourraient avoir joué un rôle similaire dans le domaine pictural, celui d'une influence majeure sur l'apparition d'une peinture indonésienne non traditionnelle, à Java au XIXe siècle. L'influence chinoise sur les arts d'Asie du Sud-Est était déjà importante depuis des siècles. À la suite du développement de ce qu'on appela le marché de l'art chinois dans les ports francs de Macao et Canton, un nouveau style pictural pénétra le monde sud-est asiatique. On trouva rapidement une sorte d'art d'exportation à Manille et même à Batavia. Un certain nombre de ces peintres d'exportation furent employés par Raffles et des naturalistes anglais dans le Monde malais. Après l'ouverture forcée de la Chine, certains peintres commerciaux installèrent leurs activités dans les ports sud-est asiatiques. Nous savons que le peintre cantonais Sun Qua avait un studio à Singapour. D'autres se rendirent à Java et parvinrent à pénétrer le marché du portrait. Cet article identifie pour la première fois l'un de ces peintres chinois, Hou Qua, et montre les rapports qui le lièrent à la scène artistique javanaise.

Werner Kraus
Raden Saleh's Interpretation of the Arrest of Diponegoro : an Example of Indonesian "proto- nationalist " Modernism
L'arrestation de Diponegoro fut représentée par le peintre néerlandais Pieneman au début des années 1830, dans la tradition des interprétations héroïques de l'histoire néerlandaise. Diponegoro apparaissait soumis, de même que toute sa famille et sa suite. Tous les personnages du tableau semblaient comprendre que la rude action de De Kock avait pour but le bien des Javanais. L'approche de Raden Saleh est différente. C'est un Diponegoro furieux qui est le personnage actif, au centre du tableau. Son regard est provoquant, alors que celui des officiers néerlandais est figé et ne croise les yeux de personne. Le tableau de Saleh peut être interprété à deux niveaux : le premier emploie la perspective de la culture javanais ; le second prend en compte l'histoire de la peinture européenne. Cet unique tableau historique de Raden Saleh suit de près celui de Louis Gallait de 1841, L'abdication de Charles V, qui était l'un des tableaux historiques clefs dans les années précédant la Révolution de 1848. Louis Gallait était belge. Son tableau doit être compris comme une déclaration politique majeure envers le gouvernement néerlandais : notre lutte pour l'indépendance aujourd'hui ressemble à la vôtre il y a 400 ans. Raden Saleh saisit le message et le transforma en une déclaration proto-nationaliste : le Prince Diponegoro est le Guillaume le Taciturne javanais ; sa lutte contre l'occupation étrangère doit être comprise comme le possible début de la fin de la souveraineté néerlandaise à Java. Interprété de cette manière, Raden Saleh représente une partie, ou pour mieux dire une figure de proue, d'une conscience modernisante et mondialisante à Java.

Werner Krauß stellt hier in einer ethnologischen Fallstudie über einen Naturpark in Portugal diese neue Form von Umweltkonflikten vor. Er fragt danach, wer eigentlich welche Natur schützen will, und welche Kultur der Natur der Naturschutz hervorbringt.

Die Klimagipfel scheitern und bleiben folgenlos, obwohl die Emissionen immer weiter steigen. Der Klimaforscher Hans von Storch und der Ethnologe Werner Krauß erklären, wie wir in der Klimafalle gelandet sind - und wie wir ihr entkommen können. Die inflationäre Ankündigung der Klimakatastrophe hat zu einem Verlust der Glaubwürdigkeit von Wissenschaft geführt. Dabei ist der Klimawandel keine wissenschaftliche Frage, sondern eine gesellschaftliche! Er muss in regionaler Kultur, Alltag und Politik verankert werden. Die Weltgesellschaft braucht keine politisierte Wissenschaft, die das 2-Grad-Ziel ausruft, sondern eine, die die Bedingungen für einen pragmatischen Umgang mit dem Klimawandel auslotet.