Die Besonderheit dieser ersten umfassenden Monographie zur Geschichte und Problematik des Ökosystems 'Aralsee' liegt in deren multidisziplinärer Betrachtungsweise. Die Spannbreite reicht dabei von der Erläuterung der geologischen Entstehung des Aralbeckens über dessen Siedlungs- und Wirtschaftsgeschichte bis hin zur Beschreibung der ökosystemaren Zusammenhänge und deren massive, durch Zivilisation und Ökonomie verursachten Beeinträchtigungen. Neben den Ursachen und Mechanismen, die zu dieser bisher größten durch den Menschen ausgelösten ökologischen Krise führten, gehen die Autoren auch auf die sich daraus ableitbaren Konsequenzen sowie mögliche Gegenmaßnahmen ein.
L'Asie centrale est une terre de légendes, un berceau de la civilisation parmi les plus grands : le nom de Samarcande, les céramiques turquoise, les cavaliers immortalisés par Kessel, la bravoure des basmatchis Mais la légende est aujourd'hui rouillée comme les ferrailles abandonnées par le reflux du communisme. Les dégâts sont immenses : la mer d'Aral mutilée sinon morte, les laboratoires de guerre bactériologique abandonnés à tous vents, la pollution nucléaire invisible. Surtout, ce sont les hommes des cinq républiques Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Tadjikistan qui se trouvent aujourd'hui au cœur d'un tourbillon politique, idéologique et économique. Des régimes autoritaires désespèrent leurs sujets et forment un terreau pour l'islamisme ; les "routes de la Soie" sont remplacées par de grand'routes du gaz et du pétrole - mais aussi de la drogue Les puissances extérieures s'empressent au chevet d'une douloureuse transition économique : Américains, Chinois, Turcs, Iraniens, Russes, notamment, qui font un retour remarqué. Pierre Chuvin, René Létolle et Sébastien Peyrouse font appel à l'histoire, à l'économie et à la géopolitique pour comprendre en profondeur ces pays toujours méconnus, pour qui la dissolution de l'URSS en 1991 fit naître de grands espoirs et surtout de grandes craintes. L'Asie centrale bout, pour l'heure sans exploser. Qu'en sera-t-il demain, sur cette ligne de séismes politiques qui va du Cachemire au Caucase ?