Cet ouvrage, qui est le fruit d'une coopération entre l'Ifpo et la Fondation Ford, examine le décalage existant dans la majorité des pays arabes entre les débouchés de l'enseignement supérieur et les besoins du marché de l'emploi. Sept études de cas sont présentées qui concernent le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban. Toutes soulignent le chômage des diplômés, dont les causes sont multiples et pour partie liées au manque de croissance économique et aux
L'émigration libanaise s'arrête avec l'éclatement de la guerre. Le blocus allié sur les côtes ottomanes et le blocus terrestre ottoman appauvrissent la province autonome du Liban, la privant de ses ressources principales. Une famine décime la population. Dans ce contexte, les émigrés et les associations d'émigrés libanais en Égypte, aux États-Unis, en Argentine et en France tentent de mobiliser la diaspora et surtout les chancelleries pour faire pression sur les Ottomans et lever le blocus. Ils œuvrent pour convaincre les puissances de l'époque de la nécessité de libérer le Liban et/ou la Grande Syrie du joug ottoman, dans le cadre de mandats, du Royaume arabe promis à Fayçal, ou de l'indépendance totale. Elles participent aux conférences de paix qui décident du sort du Liban et des pays voisins.
Résumé À la veille de la grande rencontre organisée par l'Institut européen en sciences des religions, les 16 et 17 novembre prochains, à l'Alliance française et à l'Institut du monde arabe, sur « Quel avenir pour les chrétiens d'Orient ? », cet état des lieux donnera une première et utile information.
Avec la fin de la guerre, l'Etat libanais se lance dans une politique de reconstruction (de l'infrastructure, de l'économie, des services sociaux, etc.) où plusieurs présidents et plusieurs gouvernements, mettant en place de nouveaux plans, se sont succédés. Plus d'une décennie après, un retour en arrière sur cette période s'impose, pour resituer les politiques de l'Etat et la reconstruction des années 90, dans leurs contextes multiples 1 .
La emigracíon libanesa en Africa Occidental Boutros LABAKI La migración hacia el sur del Sahara en Africa Occidental es una componente antigua e importante de la emigración libanesa contemporánea. Iniciada a principios de los años 80 del siglo XIX disminuyó entre 1960 y 1970 a causa de las políticas de africanización adoptadas en algunos paises de albergue. Sin embargo se acelera desde 1975 (principio de las guerras de Libano), mientras se diversifican los paises de destino. El número de emigrados pasó de 40 000 antes de las independencias africanas, para alcanzar 75 000 en 1970 y en la mitad de los años 80 se acercó a los 150 000. El papel económico del emigrado se ha transformado : de simple eslabón de la economía de tráfico de mercancias pasó a ser un elemento activo de la diversificación de las economías contemporáneas. Esta emigración que, en un principio, era temporaria y al cabo de la cual el emigrado intentaba volver al país para instalarse, cambia a causa de las guerras en Libano. Los « regresos » se hacen coda vez más hacia Europa y América del Norte. El riesgo es que esta evolución empeore el problema del éxodo de competencias libanesas.
Der Beitrag analysiert die Wechselwirkung von Krieg und Emigration im Libanon seit 1975: Faktoren, die die Emigration beschleunigten (u.a. militärische und politische Faktoren, Zerstörung der Heimatstädte und -dörfer, Verlust des Arbeitsplatzes, Einkommensverluste); statistische Übersichten über die wichtigsten Emigrationsfakten; die Auswirkungen dieser Emigration auf die libanesische Wirtschaft. (DÜI-Ott)