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The 2007 general elections in Kenya led to major unrest. The aim of this book is to examine and analyse the events that set the country on fire for several weeks. The situation has largely stabilised since April 2008, when the articles collected in this book were first individually published. Some political information has been updated post April 2008. The coalition government took shape with Mwai Kibaki remaining President while Raila Odinga became the Prime Minister. The country however remains in suspense, as do the donors who had made it possible for Kenya to restore a semblance of peace. But to what point will they be interested in investing in the country and to protect their place in it? The collection comprises a translation of a special issue of Les Cahiers d'Afrique de l'Est, no. 37, the journal of the Institut Fran?ais de Recherche en Afrique (IFRA) and a collection of articles from Politique Africaine, no. 109. Whilst the tone of the book is not highly optimistic, the thrust is not intended to dampen the unanimous sense of hope in the country that the political and social situation will once more be more than just tolerable.

In der sozialhistorischen Studie wird der Bedeutungswandel der "Straße" im Kontext der Demokratisierungsbewegung in den subsaharischen Staaten Afrikas untersucht. Fungierten Straßen und Plätze großstädtischer Zentren während der ersten drei Dekaden nach der Unabhängigkeit als Orte, an denen sich staatlicher Terror und Repression, aber auch festliche Inszenierungen der Macht manifestierten (z.B. Zentralafrika, Liberia, Uganda, Togo), so läßt sich mittlerweile ihre zunehmende physische und symbolische Aneignung seitens der Zivilgesellschaft feststellen. Deren Forderung nach Teilhabe am politischen Prozeß und nach demokratischer Veränderung, aber auch die Abfuhr von Aggression (Vandalismus) finden in der Straße ein unmittelbares und wirksames Forum. Wie die vergleichende Analyse studentischer Demonstrationen am Beispiel Kenias und Sambias zeigt, spielt die städtische Topographie - Lage und Struktur des Stadtzentrums, Lage von Monumenten und öffentlichen Gebäuden - eine nicht unerhebliche Rolle sowohl in bezug auf die Ausdrucksformen des Protestes als auch im Hinblick auf seine Erfolgschancen. (DÜI-Rwd)

In Kenia und Sambia hat die Bevölkerung dem Demokratisierungsprozeß der letzten Jahre auf verschiedenste Weise Ausdruck verliehen. Der Beitrag analysiert die Foren und Medien, in denen die bürgerliche Protestbewegung außerhalb von Institutionen, politischen Parteien und Presseorganen ihre Forderungen nach Teilhabe am politischen Prozeß artikuliert: Demonstrationen, Predigten, Theateraufführungen und populäre Musikgenres. Dabei spielt die Verwendung kultureller und vor allem religiöser Symbole und Gesten eine bedeutende Rolle. Staatliche Repression wird dabei geschickt unterlaufen, indem z.B. die Kritik an den herrschenden Verhältnissen in biblisches Gewand gekleidet oder Symbole und Insignien der machthabenden Partei sowie deren politischer Diskurs neu besetzt bzw. "umgedreht" werden. Aus diesen vielfältigen und ambivalenten Äußerungsformen zivilen Protests hat sich bisher zwar keine einheitliche Bewegung herausgeschält. Dennoch zeigen nicht zuletzt die staatlichen Versuche, den Protest zu kanalisieren, daß die Periode der Vereinnahmung des öffentlichen Raumes durch die Einheitspartei abgelaufen ist. (DÜI-Rwd)

Le processus de libéralisation politique au Kenya et en Zambie n'a pas été seulement institutionnel et reposant sur des partis dont l'unité et la cohérence étaient soumis à des fluctuations incessantes. Il a été largement dynamisé par une protestation publique qui a généré de multiples langages d'opposition. Parmi ceux-ci, le langage religieux et le langage de détournement, déployés à partir de modes d'action plus ou moins classiques, ont conjugué de nombreux registres métaphoriques, aboutissant à la projection dans l'espace du politique de significations embarrassantes pour le pouvoir. Mais, en dépit de ces innovations diverses, il demeure excessif de parler d'un langage uniforme et cohérent de la protestation, notamment en raison d'un mélange souvent subtil de plusieurs supports ou modes d'émission. Il reste que les signes de résistance quotidienne aux symboliques élaborés par le pouvoir ont été dépassés.

The african street on the move. politics and collective action.
The street has become the place to express public power since independences, either directly through the use of force, or less openly, through the circulation of informers, or in a metaphorical way through the organization of demonstrations to the glory of the State's power. A few events turned the street into a territory reaching saturation point over the last years. The tremendous development of an informal market with pedlers and the increase of city gangs resulted in the physical and symbolical invasion of the street. But what remains most important is the part played by demonstrations, a pattern of collective action often chosen by the actors for democratic claims. Thus the street established itself as a preeminent means to project multiple meanings in political space as soon as it made possible the display of live protest.

II existe un certain consensus pour affirmer qu'en Afrique, les multiples représentations religieuses, qu'elles soient chrétiennes, islamiques ou indépendantes, sont mises à la disposition de stratégies sociales et politiques contradictoires. Bien que les phénomènes religieux africains soient transéthniques et éminemment modernes, et qu'ils soient le produit d'un travail essentiel de construction sociale des identités religieuses, ils feraient l'objet d'un usage politique parallèle à des fins d'attraction, de soutiens et de consolidation du pouvoir. Cette stratégie s'imposerait au politique dès l'instant où, en Afrique, la facteur cultuel demeure le seul agissant dans l'ensemble du corps social. La Zambie de l'alternance politique, donc de l'après 1991, permet de remettre en cause une instrumentante symétrique où d'un côté la religion est seulement considérée comme une ressource politique à la disposition du pouvoir et où d'un autre côté les groupes religieux organisés collaborent ou combattent le pouvoir aux seules fins de conserver leur liberté. Même si les deux termes de cette instrumentalité sont repérables en Zambie, il reste que la complexité du religieux dégage d'autres significations. Ainsi, l'entreprise de manipulation des énoncés religieux par l'Etat se fait parfois en relation avec les réseaux religieux eux-mêmes, lesquels, hésitant quant à l'attitude à adopter dans le champ du politique, se débattent dans des contradictions relevant d'une pensée politique que l'on peut qualifier d'augustinisme.

Le voyageur se deplacant en Zambie constate les effets d'une democratisation evidente: liberte d'expression, discretion de la police, absence de violence. L'auteur se propose de regarder derriere les coulisses et a l'aide d'interviews de journalistes ou de simples citoyens denonce une forme de repression venant de pratiques anterieures: les journalistes sont menaces de telles manieres qu'ils pratiquent par crainte l'auto-censure, la brutalite policiere n'est plus a demontrer et les meurtres de la police ne provoquent pas d'enquetes et si la liberte de religion est reconnue, il est evident que les musulmans ne participent pas aux affaires publiques. On pourrait dire qu'en dehors de faits ponctuels, la liberte du citoyen est assuree. La Zambie demeure un bon eleve et suit les directives economiques des agences d'aide. Cependant la classe politique, malgre la democratisation, n'a pas ete renouvelee meme s'il existe une dizaine de partis et des hommes politiques jeunes et ambitieux. Pour les elections de 1996, la Zambie semble restee coincee entre deux feux: d'une part les anciennes pratiques perdurent et d'autre part, il n'existe pas de veritable tradition politique pluraliste. (DÜI-Mfg)

L'annonce des résultats des élections présidentielles kényanes a provoqué une éruption de violence très importante. Elle a coûté la vie à des centaines de personnes et obligé des dizaines de milliers d'autres à quitter leur lieu de résidence. Ces événements mettent en lumière les multiples problèmes (contestation sociale, sclérose politique, inégalités foncières, criminalisation de la société) auxquels l'État kényan doit faire face.

Die fest verankerte, relativ gut organisierte und diversifizierte Zivilgesellschaft Kenias ist angesichts der ethnischen Polarisierung seit Beginn der 90er Jahre gefangen. Sie wird von zwei Faktoren bestimmt: Solidität und wirtschaftliches Wachstum. So konnten sich die Bauern mit Hilfe der Liberalisierungspolitik von staatlichen Einflüssen befreien. Unter der wirtschaftlichen Krise haben am stärksten Berufsgruppen gelitten, die bisher kein Streikrecht besaßen. Sie standen in den letzten Jahren an der Spitze der Protestbewegung, unterstützt von lokalen Nichtregierungsorganisationen, die für die politische Opposition oft als Transmissionsriemen dienten. Auch die Rolle der Kirchen ist widersprüchlich, arbeiteten sie doch einerseits mit dem Staat zusammen und trugen andererseits zur zivilen Bildung bei. (DÜI-Wgm)