Suchergebnisse
Filter
23 Ergebnisse
Sortierung:
World Affairs Online
Co-résider avec un enfant après 60 ans en Europe et en Chine
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 43 / n° 165, Heft 2, S. 151-177
ISSN: 2101-0218
Si l'on veut permettre de « vieillir chez soi », il est important d'évaluer les ressources en aides quotidiennes. Cet article s'intéresse à la disponibilité d'enfants co-résidents comme aidants potentiels d'un parent âgé. Il fournit une analyse multi-pays des déterminants de la co-résidence des parents avec un enfant, se basant sur 5 vagues de l'Enquête sur le vieillissement, la santé et la retraite en Europe (SHARE), 6 vagues de l'Étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) et deux vagues de l'Étude longitudinale chinoise sur la santé et la retraite (CHARLS). La probabilité pour un parent de co-résider après 60 ans augmente s'il fait face à des limitations dans les activités essentielles de la vie quotidienne (AVQ), mais pas en cas de maladies chroniques, signe que les enfants apportent de l'aide plutôt que des soins. À âge et état de santé donnés, co-résider est moins probable quand les ressources économiques des parents ou leur niveau d'éducation sont plus élevés, ce qui montre que co-résider peut être un choix contraint. En Europe continentale, le taux de co-résidence diminue au fil des cohortes pour les parents veufs, témoignant de la plus grande autonomie des plus âgés et de changements dans les organisations familiales.
Ageing in place / Vieillir chez soi : apport des expériences étrangères et des comparaisons internationales
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 43 / n° 165, Heft 2, S. 11-30
ISSN: 2101-0218
Retraités mais pas en retrait: La retraite pousse-t-elle à de nouvelles activités ?
In: Retraite et société, Band 73, Heft 1, S. 89-118
Que fait-on de son temps libre quand on est retraité ? Si l'on s'intéresse aux activités dites « sociales », telles que le bénévolat ou la pratique d'activités dans un club ou une association, on observe qu'être retraité s'accompagne d'une participation accrue. Pour conclure à un effet causal du passage à la retraite sur le nombre et l'intensité de telles activités, trois vagues de l'enquête européenne Share (Survey on health, ageing and retirement in Europe) sont ici utilisées. L'enquête a suivi des individus passant à la retraite entre 2004 et 2011. De fait il apparaît que prendre sa retraite augmente l'engagement dans une activité sociale et ce dans la plupart des pays d'Europe continentale considérés. Plus précisément, la retraite augmente le bénévolat, les activités au sein de clubs, et même celles de formation. Elle a peu d'effet sur l'engagement religieux ou politique. Il n'y a que peu de signes que la prise de retraite soit endogène. Le niveau d'éducation et l'évolution de la santé jouent un rôle crucial sur l'engagement dans ces activités sociales. Au moment où le nombre de retraités augmente considérablement, il est important d'évaluer la valeur de ces activités bénévoles. Selon une estimation prudente, la valeur de la production bénévole des retraités se situerait autour de 3 % de celle des pensions dans les 10 pays étudiés.
Pauperization and Polarization of French Social Housing
In: Revue économique, Band 64, Heft 5, S. 805-832
ISSN: 1950-6694
Peuplement du logement social : paupérisation et polarisation Cet article descriptif essaie de formaliser certains mécanismes sous-jacents à l'évolution du peuplement des logements sociaux, pour éclairer le phénomène de paupérisation observé depuis une vingtaine d'années. Il propose aussi un modèle de filtration qui, joint au droit au maintien dans les lieux au même loyer quel que soit le revenu, modifie la paupérisation et explique que l'ancienneté des locataires soit corrélée positivement au revenu en hlm , ce qui s'accompagne d'une polarisation de la population hlm . Il apporte des éléments chiffrés sur la paupérisation à partir des enquêtes Logement de l'Insee et montre que les données sont compatibles avec le modèle proposé. Classification JEL : D1, R2
L'impact du vieillissement de la population sur les marchés immobiliers
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 94, Heft 1, S. 7-19
ISSN: 1149-1590
Impact of population ageing on real estate markets.
The ageing of the French population is inevitable ; its impact on real estate markets will be significant. The housing demand will turn away from family homes to units tailored to the elderly, more often apartments, in yhe rental sector, and in denser areas. The new demand may well be multifaceted. Such changes will have consequences on the relative prices of various real estate properties. The consequences will be stronger if they are not well anticipated.
Vieillesse et logement : désépargne, adaptation de la consommation et rôle des enfants
In: Retraite et société, Band n o 47, Heft 1, S. 65-108
Cet article analyse la consommation et l'épargne de logement après la retraite et jusqu'à la fin de la vie, en termes de statut d'occupation, de détention de résidences secondaires ou de logements de rapport, de confort, de mobilité résidentielle et de distance aux enfants. Il utilise à la fois des pseudo-panels et des questions rétrospectives des enquêtes «Logement» de 1973 à 2001. Globalement, les plus de 60 ans n'abandonnent que très peu la propriété de leur logement principal pour la location, sauf après l'âge de 80 ans, et le mouvement n'est pas massif. La détention de résidences secondaires et de rapport baisse en revanche plus nettement. La mobilité résidentielle diminue avec l'âge et semble peu influencée par le revenu pour les trois quarts les plus riches des ménages. Une contrainte de ressources pèse sur les ménages les plus pauvres: leur mobilité est influencée positivement par leur revenu, mais ils ne semblent pas devoir déménager en raisonde leur pauvreté. Cependant, on choisit un peu plus souvent de diminuer son nombre de pièces que l'inverse, et ce d'autant plus que le revenu est faible. Le fait d'avoir des enfants a une influence sur les comportements, bien au-delà de l'âge actif: choix de maison plutôt que d'appartement, déménagement après un veuvage, entrée en logement foyer, rapprochement géographique des générations.
Le rôle de la transmission du patrimoine au sein de la famille
In: Gérontologie et société, Band 17 / n° 68, Heft 1, S. 45-54
Inheritances and gifts inter vivos: the use of the 'disposable portion' for the purpose of unequal division between siblings in France
In: Continuity and change: a journal of social structure, law and demography in past societies, Band 7, Heft 3, S. 377-404
ISSN: 1469-218X
Selon le code civil français le testateur ou la testatrice ne peut disposer à sa guise que d'une part des biens. Au décès du parent, le reste appelé la 'réserve' revient de droit aux enfants (s'il y en a). Un échantillon des déclarations d'impôts après décès du testateur nous permet de connaître la part héritée par chacun des enfants et de calculer le pourcentage des cas où le partage des biens est inégal. Celui-ci est en moyenne assez rare (7 per cent des héritages enregistrés en 1987) mais il est utilisé plus fréquemment par les riches, les travailleurs indépendants et les plus vieux des décédés. L'inégalité est deux fois plus fréquente lorsqui'il y a des donations entre vifs et elle est particulièrement affectionnée par les fermiers du sud-ouest de la France où l'on connaît une tradition ancestrale de l'héritage impartageable.
Residential mobility of the European elderly
In: CESifo working paper series 3280
In: Public choice
With the ageing of the European population, the housing choices of the elderly will have consequences on the whole housing market. In this paper we use data from the first two waves of the Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) to analyse the residential mobility decisions of the elderly and the factors influencing them in eleven European countries
Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ?
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 43 / n° 165, Heft 2, S. 125-149
ISSN: 2101-0218
Avec le vieillissement de la population, la question des soins aux personnes dépendantes devient cruciale. « Vieillir sur place », c'est-à-dire en logement privé « dans la communauté », plutôt qu'en maison de retraite « dans une communauté », semble l'option préférée par la plupart des individus. Nous étudions les décisions de logement des 65 ans et plus en utilisant 5 vagues de l'enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) dans 11 pays. Nous nous concentrons sur les effets des ressources économiques, c'est-à-dire du revenu, de la richesse financière et immobilière, ainsi que du niveau d'éducation. À niveau observé égal de santé, de handicap, de situation familiale et de logement, un déménagement en maison de retraite est moins probable pour les plus éduqués ou les plus riches. Ce « constat objectif » ex post corrobore la préférence habituelle pour une vie « dans la communauté ». Les effets sont encore plus significatifs lorsque l'on ne prend pas en compte le facteur invalidité, ce qui met en évidence la corrélation entre statut socio-économique et perte d'autonomie chez les personnes âgées. Pour les très âgés, en fin de vie, le passage en institution ne semble dépendre que de l'état de santé ou du degré de perte d'autonomie. Ces effets diffèrent selon le pays, sans que le lien avec l'organisation des soins soit particulièrement clair. Pour satisfaire ce désir de « vieillir sur place », il faudra adapter logements et quartiers, organiser et financer les soins à domicile, adapter les Ehpad aux handicaps lourds et à la fin de la vie.
La mobilité résidentielle des seniors en Europe
In: Retraite et société, Band 58, Heft 2, S. 87-107
Avec le vieillissement de la population européenne, les choix de logements desclasses pleines plus âgées auront des conséquences sur l'ensemble du marché dulogement. Les données des deux vagues de l'enquête Share permettent decommencer à étudier la mobilité résidentielle. Les Européens de 50 ans et plusdéménagent peu. Quand ils bougent, ils sont plus nombreux à passer d'unemaison, plus difficile à entretenir, à un appartement que l'inverse ; ils diminuent lenombre de pièces et ce, d'autant plus qu'ils sont plus âgés. Ils passent aussi de lapropriété à la location. Même si, parmi les plus jeunes, le départ d'un enfant estl'événement le plus fréquent, les seniors restent proches géographiquement de leursenfants. Pour les plus âgés, ce n'est plus seulement un logement que l'on cherchemais une résidence adaptée, et les déterminants de cette mobilité finale sont biendifférents de ceux des mobilités antérieures.
Residential mobility of the European elderly
With the ageing of the European population, the housing choices of the elderly will have consequences on the whole housing market. In this paper we use data from the first two waves of the Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE) to analyse the residential mobility decisions of the elderly and the factors influencing them in eleven European countries.
BASE
Residential Mobility of the European Elderly
In: CESifo Working Paper Series No. 3280
SSRN
30. Unmet need for long-term care and social exclusion
In: Ageing in Europe - Supporting Policies for an Inclusive Society