Faire société: les associations de solidarité par temps de crise
In: Action sociale
In: Politiques et dispositifs
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In: Action sociale
In: Politiques et dispositifs
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 397, Heft 6, S. 25-28
ISSN: 2108-6648
En passant d'un modèle centré sur le collectif à un régime où l'individu prime, l'action sociale a entériné le modèle de « l'aller vers ». Une recomposition qui suit les évolutions de la société, mais qui ne doit pas se substituer à une pensée du bien commun.
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 29-49
ISSN: 0035-2985
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 14, Heft 2, S. 65-82
L'action sociale entretient des rapports complexes avec le « service public ». Constitué à la fois de structures publiques et d'organismes de droit privé, ce dualisme organique a été dépassé par le développement d'une police administrative visant non les gestionnaires mais leurs activités circonscrites dans les notions d'« établissements » et de « services ». À l'heure où tant les services publics que les activités privées qui lui sont associées connaissent des mutations convergentes du fait du centrage de l'action sociale sur « l'usager » et du développement de méthodes de management pratiquant une forme de syncrétisme fonctionnel entre activités publiques et marché, les évolutions en cours amènent à s'interroger sur les voies et moyens de la production du « bien commun » qu'ont encore en partage tant les personnes publiques que les groupements intermédiaires qui visent de concert l'intérêt général et l'utilité sociale.
In: Informations sociales, Band 179, Heft 5, S. 12-27
Alors que la collectivité départementale, constam-ment renforcée du point de vue de ses attributions notamment dans le champ des politiques sociales, pouvait apparaître comme un sorte de « département-providence » maîtrisant l'essentiel des politiques d'action sociale, elle se trouve en réalité fragilisée. Sur le plan institutionnel, l'émergence des intercommunalités, en particulier urbaines, et l'affirmation de l'échelon régional viennent à faire douter de la pertinence de ce niveau d'administration ; sur le plan fonctionnel, la conception de l'action sociale et la nature des dispositifs dont elle est l'héritière génère de graves difficultés financières qui pourraient bien constituer le symptôme d'une crise du modèle d'action sociale dont elle est porteuse.
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 2, Heft 2, S. 57-73
Essayer de comprendre le cadre politico-administratif, dont dépend la gestion de la question sociale, suppose une gymnastique de l'esprit dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle reste complexe et incertaine. De l'État jacobin dispensateur des réponses aux besoins qui se manifestent sur le terrain, aux départements promus par la décentralisation au rôle de département-providence, pour en arriver par la grâce de la RGPP à une promotion de la région qui reprend aux départements certaines initiatives et fait éclater la globalité du social, à travers des administrations différentes, redonnant à la société ce qui lui avait été enlevé un moment... Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on assiste à la fin des certitudes que le concept d'action sociale avait contribué à créer. Le modèle départementaliste d'action sociale est en effet potentiellement en cause, d'une part par le possible affaiblissement de la collectivité départementale, d'autre part par la prépondérance donné par l'État à la région dans l'organisation des connexions nécessaires.
In: Informations sociales, Band 162, Heft 6, S. 64-71
Résumé Les associations ont toujours tenu un rôle important dans ce que l'on nomme aujourd'hui « l'action sociale ». Y ayant occupé presque tout le terrain avant que l'État commence à y intervenir, elles ont assuré pendant une longue période la majorité des interventions à destination des personnes handicapées, des personnes âgées ou encore de l'enfance en danger, ainsi que plus largement dans le vaste champ des personnes dites « en difficulté ». Constituant à la fois des opérateurs qui ont été progressivement inclus dans les politiques publiques d'assistance et des médiateurs concourant à exprimer et à construire les problèmes sociaux, elles doivent trouver un équilibre que les dernières évolutions du cadre réglementaire rendent de plus en plus problématique.
In: Informations sociales, Band 157, Heft 1, S. 4-5
In: Informations sociales, Band 157, Heft 1, S. 18-27
Résumé Comme toutes les politiques publiques, la protection sociale se construit au travers d'institutions (organes, compétences, procédures, normes) auxquelles il convient de prêter une attention dans le but, au-delà des ressources et des contraintes qu'elles distribuent, d'en comprendre la logique. Le cadrage juridique concentre en effet, dans les notions sur lesquelles il repose ainsi que dans les structures qu'il met en place, les valeurs et les débats, les rapports de force et les compromis qui ont conduit à son établissement et qu'il détermine en retour. Il opère donc comme un codage dont les principes organisateurs sont révélateurs des arrangements et des équilibres par lesquels la société entend maintenir sa cohésion.
In: Informations sociales, Band 152, Heft 2, S. 14-22
Résumé L'environnement institutionnel du travail social est en constante mutation, comme l'attestent les nombreuses réformes législatives qui se succèdent à un rythme soutenu depuis une quinzaine d'années. Ces changements et adaptations tant des organisations et des administrations en charge de l'action sociale que des droits et des modes de prise en charge reconnus à ses bénéficiaires affectent profondément les cultures et les pratiques professionnelles du travail social.
In: Regards sur l'actualité, Heft 345, S. 65-72
ISSN: 0337-7091
In: Informations sociales, Band 142, Heft 6, S. 26-37
Résumé Que l'on se tourne vers le RMI ou vers les politiques de l'emploi et de protection des chômeurs, le sentiment qui domine est celui d'une forme de lassitude et d'impuissance ; l'exclusion perdure et le nombre des exclus semble toujours augmenter, alors même que les réformes des institutions et des instruments sont incessantes. De plans de lutte contre les exclusions en programmes pour la cohésion sociale, on butte sur les mêmes débats et oppositions : les droits de l'homme imposent de développer des garanties généralisées quand l'économie semble requérir le recours à la responsabilité individuelle et à l'acceptation des risques. Sans doute faudrait-il en finir avec les mesures adaptatives qui cumulent leurs inconvénients sans produire de résultats tangibles. On pourrait alors essayer de penser l'exclusion et de poser en conséquence des alternatives et des choix clairs pour l'affronter.
In: Informations sociales, Band 136, Heft 8, S. 84-95
Résumé Valeur, la protection sociale l'est parce qu'elle constitue une des conséquences inéluctables des sociétés démocratiques qui, ayant institué l'individu à la fois comme sujet et comme citoyen, sont confrontées aux conséquences incalculables du principe d'égalité. La société démocratique doit alors entreprendre sur elle-même un travail de construction et de compréhension dont le social est à la fois l'objet et l'instrument. Mais dans le même temps, et pour faire droit au versant pluraliste de ces mêmes sociétés démocratiques, la protection sociale se nourrit d'un permanent conflit de valeurs qui porte sur les sens différents que l'on peut donner à l'égalité, à la liberté, à la responsabilité ou à la justice ; les politiques sociales, toujours fluctuantes et contestées, n'étant alors que des aménagements circonstanciels et provisoires du débat infini qui porte sur leur sens et sur leur efficacité.
In: Informations sociales, Band 128, Heft 8, S. 108-117
Résumé Les acteurs de la politique familiale procèdent de deux généalogies distinctes : la branche Famille de la Sécurité sociale, d'un côté, et la protection de l'enfance, de l'autre. Ces deux segments ont été progressivement amenés à coopérer, tout en maintenant longtemps leurs spécificités. Les redistributions récentes de compétences pourraient affecter les équilibres antérieurement établis.