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Incentive Funding Meets Incentive-Based Budgeting: Can They Coexist?
Two major developments in the financial management of higher education have occurred more or less contemporaneously: incentive or performance funding on the part of government and incentive-based budgeting on the part of institutions. Both are based on fiscal incentives. Despite their several inherent and interconnected similarities, incentive funding and incentive-based budgeting have been viewed and appraised on parallel tracks. This study investigates their convergence. In doing so, it sharpens the definitions of both, identifies their respective track records, and discusses problems that are chronic to both. The study concludes that although incentive funding and incentive-based budgeting are sometimes at cross-purposes, they are functionally interconnected. The study uses Canada as an example because it is the jurisdiction that so far has seen the most extensive mutual deployment of performance funding and incentive-based budgeting. ; Deux changements importants sont survenus plus ou moins simultanément dans la gestion financière de l'enseignement supérieur: le financement incitatif ou basé sur le rendement, pour ce qui est du gouvernement, et le budget basé sur des mesures incitatives, pour ce qui sont des institutions. Tous deux sont basés sur des incitatifs fiscaux. Malgré plusieurs similitudes inhérentes et inter-reliées, le financement incitatif et le budget basé sur des mesures incitatives ont été considérés et évalués en parallèle. Cette étude se penche sur leur convergence. Ce faisant, elle en affine les définitions, identifie leurs résultats respectifs et traite des problèmes chroniques qui s'appliquent à tous les deux. L'étude conclut que, même si le financement incitatif et le budget basé sur des mesures incitatives travaillent parfois à contre-courant, ils sont inter-reliés dans leurs fonctions. L'étude utilise le Canada comme exemple parce que, jusqu'à présent, c'est la juridiction qui a connu le plus important déploiement mutuel en matière de financement basé sur le rendement et en matière de budget basé sur des mesures incitatives.
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Comparing Quality: The Quality Assurance and Enhancement Report for England and Northern Ireland and the Ontario Quality Assurance Framework
This is a comparative study of two reports on the assurance of quality in higher education that appeared contemporaneously in 2008. One was the result of a joint working group of the Quality Assurance Agency for Higher Education, the Higher Education Academy, and the Higher Education Funding Council for England. The other was the result of a task force of the Council of Ontario Universities and the Ontario Council on Graduate Studies. Both groups had the endorsement of government. Both groups began with extensive surveys of institutional opinion about existing quality assurance and enhancement regimes. Using NVivo software, documentary analysis, and archival records the paper identifies and compares several recurring themes, such as: the boundary line between academic support services and student services, the assurance of quality as separate from the enhancement of quality, balancing homogeneity and isomorphism, the institution versus the basic academic unit as the focus of assurance, self-regulation versus system regulation, the assurance of quality versus the enhancement of quality, the role and role of league ranking, performance indicators, and benchmarking, aggregation, and scope of jurisdiction. The paper pays particular attention to the balance between institutional autonomy and system-wide standards in promoting quality and innovation. Some particular findings are that the Ontario perspective focuses on assuring quality in contrast to the British approach's orientation to enhancing quality. The British orientation is towards formative assessment while the Ontario approach is more normative. Neither report discusses the demonstration of quality. Both approaches, then and now, rely on external audits, but the meaning of "audit" is different between the two.
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SSRN
Working paper
Mangel an Lehrpersonen: Schulen unter Druck
In: Bildung Schweiz: Zeitschrift des LCH, Heft 6
ISSN: 1424-6880
SSRN
Working paper
World Affairs Online
La contraception masculine, ARDECOM et les groupes d'hommes, prémisses de l'évolution des rapports sociaux de genre
International audience ; L'article rappelle le contexte sociologique des expérimentations de contraceptions masculines en France. Il montre comment ces expérimentations annoncent une transformation des rapports sociaux de sexe et de genre que l'on a connu les décennies suivantes, le questionnement des hommes, les contradictions/paradoxes des débats avec les femmes féministes, la dissociation paternité biologique et sociale (que mettront en exergue plus tard les débats sur l'homoparentalité), le questionnement des personnes socialisées en hommes sur leur corps. L'article interroge aussi les rapports entre les expériences de contraceptions masculines et ce qui est appelé « le mouvement des hommes ». Retour historique sur les expériences de contraception masculine Dans les années 1980, on a beaucoup parlé d'ARDECOM (Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine). Ces « mecs », dont je faisais partie, qui se contraceptaient : pilules pour hommes pour certains. Contraception par la chaleur pour d'autres. Dont les fameuses « culottes chauffantes » comme on dit au Québec, lieu où je réside lors de l'écriture de cet article, ou la méthode toulousaine de « remonte couilles ». Je n'expliquerai pas ici les méthodes, les expérimentations, objets de ce livre 1. J'évoquerai le contexte, les débats qui ont traversé ces hommes, leur entourage, l'écho politique d'une telle démarche. L'hypothèse que j'aimerais développer est que ces groupes d'hommes, et les hommes contraceptés eux-mêmes sont annonciateurs et symboliques des transformations des rapports sociaux de sexe et de genre que l'on a connu les décennies suivantes. Et ceci, à travers les cheminements de ces hommes, les contradictions/paradoxes des débats avec les femmes féministes qui disaient représenter le point de vue historique des femmes, notamment la culpabilité, la dissociation paternité biologique et sociale (que mettront en exergue plus tard les débats sur l'homoparentalité), les questionnements des personnes socialisées en hommes sur leur corps, et leur volonté d'être aussi acteurs des changements dans les rapports de genre, que ceux-ci concernent les rapports hommes/femmes ou hommes/hommes. L'analyse est illustrée d'extraits d'articles parus dans les revues « Types, Paroles d'hommes » et « Contraception Masculine, Paternité », deux revues qui ont alimenté, illustré, relayé les mots, les idées, les débats, les questions et prise de position de ces hommes. Deux revues, où, première rupture avec l'androcentrisme traditionnel des sciences sociales 2 , les hommes disaient « je »,…
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Incentives in financing higher education: Shift from supply-side-subsidies to demand-side subsidies.
In: Building success in a global university. Government and academia - redefining the relationship around the world., S. 204-236
La contraception masculine, ARDECOM et les groupes d'hommes, prémisses de l'évolution des rapports sociaux de genre
International audience ; L'article rappelle le contexte sociologique des expérimentations de contraceptions masculines en France. Il montre comment ces expérimentations annoncent une transformation des rapports sociaux de sexe et de genre que l'on a connu les décennies suivantes, le questionnement des hommes, les contradictions/paradoxes des débats avec les femmes féministes, la dissociation paternité biologique et sociale (que mettront en exergue plus tard les débats sur l'homoparentalité), le questionnement des personnes socialisées en hommes sur leur corps. L'article interroge aussi les rapports entre les expériences de contraceptions masculines et ce qui est appelé « le mouvement des hommes ». Retour historique sur les expériences de contraception masculine Dans les années 1980, on a beaucoup parlé d'ARDECOM (Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine). Ces « mecs », dont je faisais partie, qui se contraceptaient : pilules pour hommes pour certains. Contraception par la chaleur pour d'autres. Dont les fameuses « culottes chauffantes » comme on dit au Québec, lieu où je réside lors de l'écriture de cet article, ou la méthode toulousaine de « remonte couilles ». Je n'expliquerai pas ici les méthodes, les expérimentations, objets de ce livre 1. J'évoquerai le contexte, les débats qui ont traversé ces hommes, leur entourage, l'écho politique d'une telle démarche. L'hypothèse que j'aimerais développer est que ces groupes d'hommes, et les hommes contraceptés eux-mêmes sont annonciateurs et symboliques des transformations des rapports sociaux de sexe et de genre que l'on a connu les décennies suivantes. Et ceci, à travers les cheminements de ces hommes, les contradictions/paradoxes des débats avec les femmes féministes qui disaient représenter le point de vue historique des femmes, notamment la culpabilité, la dissociation paternité biologique et sociale (que mettront en exergue plus tard les débats sur l'homoparentalité), les questionnements des personnes socialisées en hommes ...
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Débattre des hommes, étudier les hommes, et intervenir auprès des hommes dans une perspective de genre
International audience ; À l'opposé d'une position, heureusement encore minoritaire, qui apparaît parfois sur le net et vise à assimiler toute étude sur les hommes à une position réactionnaire, antiféministe, et ses auteurs à des affreux « masculinistes », il me semble important d'affirmer aujourd'hui différents principes concernant les rapports hommes/femmes vus du côté des hommes. Les études critiques sur les hommes et le masculin représentent un immense chantier à développer. Les articles publiés dans ce livre en montre la richesse potentielle. Nous devons, comme le propose Connell, articuler les différents niveaux d'analyse, penser les situations locales, les interactions et les situations de coprésence, les réalités régionales et nationales, notamment les diverses « matrices de virilité » mises en place par les socialisations, et les effets et pratiques mondialisé-e-s de ces masculinités hégémoniques (Connell, 1995, 2000). Débattre sur les hommes, le masculin, le genre Hommes progressistes, convaincus de la nécessité de l'égalité entre les hommes et les femmes, nous devons parler des hommes, donc de nous, et parler aussi aux hommes. Dans toute la diversité que représentent nos courants de pensée et d'agir, il nous faut accompagner la fin de la domination masculine. Ces débats concernent tous les hommes, ceux qui déclarent opposés à toutes les dominations, mais n'évoquent pas leurs conditions particulières d'hommes, ceux qui ont encore à souffrir des effets du sexisme et de l'homophobie ou de la transphobie, ceux qui, à tort ou à raison, se sentent floués par certains effets délétères de politiques pourtant égalitaires. Ces débats concernent aussi tous les hommes, tous les garçons qui jour après jour essaient avec des femmes de bricoler et d'inventer des modes de vie qui prennent en compte les nouvelles donnes actuelles : l'individualisme, la crise actuelle du couple et les recompositions des formes familiales, le racisme post-colonial qui tente d'empêcher des personnes de s'aimer, les difficultés des entreprises, des universités, des associations et des organisations syndicales à traduire l'égalité de genre dans le monde du travail (parité hommes/femmes, égalité des salaires, prises en compte des diversités, qu'elle soient sexuelles, genrées ou d'origines sociales). Mais ces débats sont aussi essentiels à ceux qui résistent à l'égalité et au changement. Ceux qui doutent, qui ne savent plus, ceux qui sont déstabilisés dans leurs certitudes mâles. Aucune personne progressiste, aucun mouvement égalitariste, n'a intérêt à les voir se tourner vers les sirènes masculinistes qui accusent les femmes, le féminisme, les mouvements LGBT de tous les maux de la terre.
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