Die Besonderheiten seiner Kolonialgeschichte führten dazu, dass Togo über ein relativ verbreitetes Bildungssystem verfügte, als es unabhängig wurde. Diese Tendenz verstärkte sich zunächst quantitativ, bis sich der Trend zu Beginn der 80er Jahre im Zuge der gesammtgesellschaftlichen Krise umkehrte. In den 90er Jahren stiegen die Schüler- und Studentenzahlen zwar wieder an, aber zu einer inhaltlichen Erneuerung des Bildungssystems kam es bislang nicht. (DÜI-Cls)
Dans l'ensemble des pays du Sud, la progression de la scolarisation des filles dans l'enseignement primaire et secondaire a été spectaculaire durant les trois dernières décennies. Certains pays, y compris ceux qui se situent parmi les plus pauvres, ont réussi à atteindre une égale fréquentation scolaire des filles et des garçons. Quelques-uns ont même inversé ces inégalités de fréquentation scolaire, les garçons étant dorénavant moins scolarisés que les filles .
Résumé Sur la base d'enquêtes de terrain menées en Afrique entre 1984 et 2006, l'auteur cherche à comprendre les modalités de la construction de l'espace scolaire. Les systèmes scolaires africains ont été fondés sous la colonisation et les populations, en particulier celles qui résident en milieu rural, restent encore étrangères à l'univers culturel de l'école. Par ailleurs, du fait de l'importance démographique et politique des enfants et des jeunes, souvent à la tête des mouvements insurrectionnels, le territoire scolaire est aussi perçu comme une menace à l'ordre public. Depuis les années 1990, la scolarisation primaire progresse rapidement et chaque année l'école conquiert de nouveaux villages en s'installant auprès de populations, souvent non alphabétisées, aux références culturelles diverses. L'ordre spatial scolaire est soumis à de fortes tensions, externes au champ éducatif, mais aussi internes ; du fait de l'expression et de la confrontation des différentes pratiques spatiales en présence, il est sans cesse malmené. Cependant, l'espace scolaire continue à se délimiter et à s'autonomiser, sous l'impulsion des enseignants et de leurs élèves.
Die gegenwärtige Krise des afrikanischen Kontinents spiegelt sich in den Schulsystemen wider. Die Autorin arbeitet in ihrem historischen Überblick heraus, daß die Schulsysteme immer eng mit der wirtschaftlichen, politischen, sozialen und kulturellen Entwicklung des jeweiligen Staates zusammenhingen. Die Schule und das Bildungssystem im allgemeinen waren sowohl Ausdruck der politischen Ideale als auch der häufig repressiven, von Gewalt geprägten Realität. Die unabhängigen afrikanischen Staaten waren einst angetreten, durch ihre Schulen ökonomischen und sozialen Fortschritt sowie kulturelle Unabhängigkeit zu ermöglichen, freie Menschen sollten erzogen werden. Das Fazit der Autorin lautet, daß ohne konkrete politische Veränderungen eine solche "ideale Schule" immer Utopie bleiben wird. (DÜI-Ekt)
Während die Zahl der Schul- und Hochschulabgänger zwischen 1960 und 1980 stetig wuchs, ist für die folgenden Jahre eine Wende festzustellen. Zwei zentrale Ursachen werden für den rückläufigen Schulbesuch angegeben: die Zurücknahme der Bildungsreform von 1975 und die Wirtschaftskrise mit dem damit verbundenen Stellenabbau im Staatssektor. Die meisten Schulabgänger sind gezwungen, ins DOrf zurückzukehren. Das Schulsystem wird als den Bedürfnissen des Landes nicht angepaßt bezeichnet. (DÜI-Wsl)
En 1980, le taux 4e scolarisation était de 72 % et le Togo figurait alors parmi les pays les plus scolarisés de l'Afrique de l'Ouest. A la rentrée scolaire de 1981-1982, un phénomène inattendu, soudain et national se produit : pour la première fob dans l'histoire du système scolaire togolais, on observe dans tous les degrés d'enseignement et sur l'ensemble du territoire, une baisse des effectifs qui, en 1984-1985, n'atteindront plus que 52 %. Cette désaffection pour l'école est analysée comme la réponse des parents et des élèves eux-mêmes au blocage à peu près complet de l'embauche qui s'est faite à partir de 1980-1981 dans le secteur privé, puis dans le secteur public.
Depuis les révoltes de 1991, le rapport à l'école s'est profondément transformé au Mali. Les années 90 constituent en cela un changement radical, les effectifs de l'enseignement primaire ayant plus que doublé en moins de huit ans. Cette « explosion » s'est accompagnée d'une floraison de nouveaux types d'écoles. En soulignant l'ampleur des mutations sociales que connaît actuellement le Mali, cet article s'interroge sur le rapport qui semble exister entre l'expérimentation de la démocratie et l'appropriation de l'école.
Seit dem Machtwechsel 1991 haben sich die Vorstellungen über Schulbildung in Mali grundlegend verändert. Die Einschulungszahlen verdoppelten sich, während neue Schultypen entstanden. Dies bedeutet in vielen Fällen einen Rückzug des Staates aus der Schulfinanzierung, obwohl dieser weiterhin zu einer Überwindung sozialer oder regionaler Differenzen beitragen muß. Unter diesem Gesichtspunkt stellt der Artikel die Frage in den Mittelpunkt, welcher Zusammenhang zwischen den demokratischen Experimenten der letzten Jahre und der Schulpolitik besteht. (DÜI-Wgm)
The GEM 2021 report focuses on the role of non-state actors in education. A trend towards privatisation is increasing across all levels of education around the world. Several studies have analysed the impact of this trend on teachers, as they are a key determinant of the quality of education. This point of view is reflected in the framework of the Education 2030 initiative and the establishment of a qualified teaching body is one of the three main measures to be implemented to achieve Objective 4 of the Sustainable Development Goals, as indicated in target 4.C 1. Based on this observation, and to address the issue of the role of non-state actors in education, our report focuses on 'the impact of privatisation on teachers in Francophone sub-Saharan African countries'.Through the analysis of available official data and recent research developed in Francophone African countries, the purpose of this background paper is to look into the different dimensions of the teaching profession in different types of private schools (for elites, low-cost, faith-based, community, etc.) at the level of compulsory education. To do this, seventeen countries in Francophone Sub-Saharan Africa were selected (Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Comoros, Congo, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Gabon, Guinea, Madagascar, Mali, Niger, Senegal and Togo).After undertaking a literature review to illustrate the main results concerning teachers in non-state education, data available on teachers in private schools are presented (characteristics by age, sex, etc.). Five main themes are then looked at in greater depth: certification and regulations, type of recruitment, quality of education, social dialogue and professionalization. The impact of these different dimensions on the quality of education is then brought to light.Finally, two case studies are presented; they focus on Senegal and Burkina Faso, provide more information on this topic and also cover these same five themes.The conclusion reflects on the effects of the increasing involvement of private actors in schoolsystems in Francophone Sub-Saharan Africa and the consequences on the teaching profession in the countries studied.
En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'État en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un État minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'État, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les États africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'État comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les États africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes.-- Résumé de l'éditeur
Résumé Si le remplacement du paradigme de développement par celui de pauvreté permet de lever une partie des ambiguïtés liées à la notion même de développement, il a conduit sur le plan opérationnel à une conception très réductrice de la pauvreté qui occulte la complexité et le caractère multidimensionnel que lui reconnaît pourtant la théorie. Il a également conduit à une instrumentalisation de l'éducation au service de la lutte contre la pauvreté qui semble oublier que la relation est à double sens. La pauvreté reste pourtant, par ses effets à la fois sur l'offre et la demande d'éducation, un obstacle souvent insurmontable à l'accès à l'éducation des plus pauvres.