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Clinique dialogique et production de savoirs à partir du biographique : enjeux, limites et fragilités
In: Le Sujet dans la Cité: revue internationale de recherche biographique, Band Actuels n° 12, Heft 2, S. 99-114
ISSN: 2263-7516
Mettre des mots sur une expérience vécue, articuler temporellement son parcours biographique donne forme à la pensée. Ainsi, les pratiques d'histoires de vie en formation d'adultes s'appuient sur les effets identitaires et formateurs de cette mise en récit de et sur la personne. Mais il apparaît que cette voie ne convient pas à tous ni à tous les moments de notre vie. Que l'extrême qui la motive dans le même temps l'entrave ou l'empêche.
Flagrant délit d'écriture
In: Connexions: psychosociologie, sciences humaines, Band 114, Heft 2, S. 141-154
ISSN: 1776-2804
Dans toutes les formations, il est demandé d'écrire : pour prendre des notes, restituer des savoirs, construire une argumentation en vue d'une validation… comme si l'écriture allait de soi et ne faisait que constater, exposer ou communiquer. Or notre rapport à l'écriture a en amont une histoire et, au moment où le texte se fait, il n'est pas neutre : en se formant, conjointement il forme les savoirs qu'il transforme tout en formant, tant la personne qui écrit que celle qui lira. L'écriture dès lors, la « vraie », en tant qu'« auteur », peut être considérée et développée comme un puissant vecteur, tant de formation et de construction de savoirs que de recherche – et donc, elle gagne à être travaillée en ce sens et pas simplement comme instrument. Le problème est que bien peu osent vraiment écrire, ignorant ou ne se doutant pas qu'ils le peuvent, s'arrêtant sur la moindre difficulté venue ou sur la redoutée « page blanche ». Alors, comment franchir ces réserves ? Certes, il n'y a pas de « recettes », pas de marche à suivre qui apporterait à coup sûr un résultat escompté. Mais il est bien des façons de s'y mettre qui peuvent impulser notre écriture, avec des effets retour tant sur la personne qui suit sa plume que sur celle qui lira.
Christine Delory-Momberger (2019), EXILS / RÉMINISCENCES. Arles : Arnaud Bizalion éditeur
In: Le Sujet dans la Cité: revue internationale de recherche biographique, Band Actuels N° 7, Heft 1, S. I-I
ISSN: 2263-7516
Le dire du taire
In: Connexions: psychosociologie, sciences humaines, Band 109, Heft 1, S. 9-21
ISSN: 1776-2804
Il est des domaines où le taire a mauvaise réputation, soupçonné de cacher un dire refusé ou signe d'un impossible à dire qui masquerait un problème psychique ou social. Et il serait bon, nécessaire, voire thérapeutique de forcer le dire là où il manque ou résiste. Il est d'autres domaines où le taire est imposé (« silence !!! »), par exemple à l'école où traditionnellement, un bon élève est un élève muet ou qui ne parle qu'après autorisation (doigt levé), juste pour dire en peu de mots la bonne réponse attendue ; à l'Armée (dite Grande Muette) où peut régner l'Omerta… Or, préconiser l'importance de la mise en mots dans la constitution des savoirs, tant personnels (premier cas) que savants ou avouables (second), ne nécessite pas de chasser le silence ou a contrario de rendre la parole obligatoire ; pas plus que prôner l'importance du dire ne nécessite de mettre qui que ce soit « sous écoute ». Si la parole est d'argent , constate avec sagesse le dicton, le silence est d'or .
Des limites du dicible ou de l'écrivable
In: Le sociographe, Band 46, Heft 2, S. 63
ISSN: 1297-6628