Agriculture urbaine et alimentation: entre politiques publiques et initiatives locales : between public policies and local initiatives
In: Géocarrefour 89.2014,1/2
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In: Géocarrefour 89.2014,1/2
In: Articulo 6 , 15 p. (2015)
Les enjeux de maîtrise de l'étalement urbain, de sécurité alimentaire, de multifonctionnalité des territoires appellent à de nouveaux modèles de développement pour les espaces ouverts des agglomérations urbaines. Dans ces espaces, l'agriculture constitue des formes d'organisation différenciées qui présentent un potentiel de développement pour les territoires de projet. Elles sont formalisées par les configurations socio-spatiales, caractérisant les relations à l'espace que les acteurs entretiennent pour leurs activités et la façon dont ils se coordonnent entre eux pour des actions collectives ancrées dans le territoire. L'itinéraire méthodologique appliqué aux territoires en périphérie de l'agglomération clermontoise (Auvergne, France) met en évidence des formes d'organisation de l'agriculture qui constituent des ressources pour le territoire. Elles interpellent les politiques publiques de gestion de ces espaces ouverts et invitent à de nouvelles modalités de gouvernance territoriale. ; Urban sprawl, food security, territorial multifunctionnality issues are asking for new development models. A potential for territorial development is given by new agricultural organization forms, in periurban open spaces. The socio-spatial patterns represent the spatial relations of actors for their activities and enlighten how they coordinate collective actions anchored in the territory. Applied on the periphery of Clermont-Ferrand (Auvergne, France), they reveal organization forms of agriculture that are resources for the territories. They question the public policies for the management of open spaces and ask for new territorial governance actions.
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"Un certain nombre de questions auxquelles les auteurs de cet ouvrage étaient invités à répondre sont issues" du séminaire "l'ingénierie de territoire à l'épreuve du développement durable" tenu en novembre 2009 à l'Ecole Nationale d'application des Cadres Territoriaux (ENACT) de Montpellier ; La territorialisation des politiques publiques invite les acteurs civils à participer au développement local. L'impératif de durabilité s'affiche dans les orientations majeures des collectivités territoriales. L'obligation de compétitivité incite le territoire à devenir le chef d'orchestre de son propre développement. La globalisation économique rend, sous des formes multiples et à des degrés divers, les communautés locales mondialisées et multiculturelles.Comment articuler durabilité locale, qui n'a de sens que dans la durabilité globale, compétitivité locale, qui nécessite des synergies intersectorielles, solidarité sociale, qui exige une échelle nationale régulatrice et cadre, système économique mondial, qui recompose les acteurs, les frontières et les marchés, et multiculturalité des sociétés, qui interculturalise le développement durable, et permettre au local de jouer un rôle dans les conceptions économiques et internationales de la durabilité, œuvre planétaire mais réalisation locale ?Les auteurs de cet ouvrage interrogent concepts, démarches et pratiques de l'ingénierie de territoire sur leurs capacités à mettre en oeuvre cette ambition et à offrir aux territoires des perspectives nouvelles capables de contribuer à affranchir les générations futures des plus lourdes menaces que font peser sur leur avenir l'épuisement des ressources naturelles, les excès de polluants, la surproduction des déchets, l'accroissement des inégalités et les chocs culturels. Si les modes d'entrée, par la durabilité, par le culturel, par l'information ou par le territoire, les distinguent, ils invitent cette ingénierie à rompre avec les conceptions mécanistes et réductrices des processus locaux. Si tout territoire est un faisceau d'interactions entre acteurs, intra et extra muros, la conduite réflexive de cette construction sociale et culturelle doit être maîtrisée tout au long de la chaîne ingénierale par les acteurs locaux.
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"Un certain nombre de questions auxquelles les auteurs de cet ouvrage étaient invités à répondre sont issues" du séminaire "l'ingénierie de territoire à l'épreuve du développement durable" tenu en novembre 2009 à l'Ecole Nationale d'application des Cadres Territoriaux (ENACT) de Montpellier ; La territorialisation des politiques publiques invite les acteurs civils à participer au développement local. L'impératif de durabilité s'affiche dans les orientations majeures des collectivités territoriales. L'obligation de compétitivité incite le territoire à devenir le chef d'orchestre de son propre développement. La globalisation économique rend, sous des formes multiples et à des degrés divers, les communautés locales mondialisées et multiculturelles.Comment articuler durabilité locale, qui n'a de sens que dans la durabilité globale, compétitivité locale, qui nécessite des synergies intersectorielles, solidarité sociale, qui exige une échelle nationale régulatrice et cadre, système économique mondial, qui recompose les acteurs, les frontières et les marchés, et multiculturalité des sociétés, qui interculturalise le développement durable, et permettre au local de jouer un rôle dans les conceptions économiques et internationales de la durabilité, œuvre planétaire mais réalisation locale ?Les auteurs de cet ouvrage interrogent concepts, démarches et pratiques de l'ingénierie de territoire sur leurs capacités à mettre en oeuvre cette ambition et à offrir aux territoires des perspectives nouvelles capables de contribuer à affranchir les générations futures des plus lourdes menaces que font peser sur leur avenir l'épuisement des ressources naturelles, les excès de polluants, la surproduction des déchets, l'accroissement des inégalités et les chocs culturels. Si les modes d'entrée, par la durabilité, par le culturel, par l'information ou par le territoire, les distinguent, ils invitent cette ingénierie à rompre avec les conceptions mécanistes et réductrices des processus locaux. Si tout territoire est un faisceau ...
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"Un certain nombre de questions auxquelles les auteurs de cet ouvrage étaient invités à répondre sont issues" du séminaire "l'ingénierie de territoire à l'épreuve du développement durable" tenu en novembre 2009 à l'Ecole Nationale d'application des Cadres Territoriaux (ENACT) de Montpellier ; La territorialisation des politiques publiques invite les acteurs civils à participer au développement local. L'impératif de durabilité s'affiche dans les orientations majeures des collectivités territoriales. L'obligation de compétitivité incite le territoire à devenir le chef d'orchestre de son propre développement. La globalisation économique rend, sous des formes multiples et à des degrés divers, les communautés locales mondialisées et multiculturelles.Comment articuler durabilité locale, qui n'a de sens que dans la durabilité globale, compétitivité locale, qui nécessite des synergies intersectorielles, solidarité sociale, qui exige une échelle nationale régulatrice et cadre, système économique mondial, qui recompose les acteurs, les frontières et les marchés, et multiculturalité des sociétés, qui interculturalise le développement durable, et permettre au local de jouer un rôle dans les conceptions économiques et internationales de la durabilité, œuvre planétaire mais réalisation locale ?Les auteurs de cet ouvrage interrogent concepts, démarches et pratiques de l'ingénierie de territoire sur leurs capacités à mettre en oeuvre cette ambition et à offrir aux territoires des perspectives nouvelles capables de contribuer à affranchir les générations futures des plus lourdes menaces que font peser sur leur avenir l'épuisement des ressources naturelles, les excès de polluants, la surproduction des déchets, l'accroissement des inégalités et les chocs culturels. Si les modes d'entrée, par la durabilité, par le culturel, par l'information ou par le territoire, les distinguent, ils invitent cette ingénierie à rompre avec les conceptions mécanistes et réductrices des processus locaux. Si tout territoire est un faisceau d'interactions entre acteurs, intra et extra muros, la conduite réflexive de cette construction sociale et culturelle doit être maîtrisée tout au long de la chaîne ingénierale par les acteurs locaux.
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In: L'ingénierie de territoire à l'épreuve du développement durable.2011
La territorialisation des politiques publiques invite les acteurs civils à participer au développement local. L'impératif de durabilité s'affiche dans les orientations majeures des collectivités territoriales. L'obligation de compétitivité incite le territoire à devenir le chef d'orchestre de son propre développement. La globalisation économique rend, sous des formes multiples et à des degrés divers, les communautés locales mondialisées et multiculturelles.Comment articuler durabilité locale, qui n'a de sens que dans la durabilité globale, compétitivité locale, qui nécessite des synergies intersectorielles, solidarité sociale, qui exige une échelle nationale régulatrice et cadre, système économique mondial, qui recompose les acteurs, les frontières et les marchés, et multiculturalité des sociétés, qui interculturalise le développement durable, et permettre au local de jouer un rôle dans les conceptions économiques et internationales de la durabilité, œuvre planétaire mais réalisation locale ?Les auteurs de cet ouvrage interrogent concepts, démarches et pratiques de l'ingénierie de territoire sur leurs capacités à mettre en oeuvre cette ambition et à offrir aux territoires des perspectives nouvelles capables de contribuer à affranchir les générations futures des plus lourdes menaces que font peser sur leur avenir l'épuisement des ressources naturelles, les excès de polluants, la surproduction des déchets, l'accroissement des inégalités et les chocs culturels. Si les modes d'entrée, par la durabilité, par le culturel, par l'information ou par le territoire, les distinguent, ils invitent cette ingénierie à rompre avec les conceptions mécanistes et réductrices des processus locaux. Si tout territoire est un faisceau d'interactions entre acteurs, intra et extra muros, la conduite réflexive de cette construction sociale et culturelle doit être maîtrisée tout au long de la chaîne ingénierale par les acteurs locaux.
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In: École d'architecture de Saint-Étienne
In: Espaces et sociétés, Band 175, Heft 4, S. 87-104
ISSN: 0014-0481
Les communs émergent dans un contexte de préoccupation environnementale et plus récemment ils sont mobilisés pour réinterpréter les problématiques de développement territorial, en proposant des modèles alternatifs de gestion des ressources. Nous analysons ce qui fait commun dans une organisation socio-spatiale ( oss ) pour comprendre comment elle contribue au développement territorial. Notre étude est centrée sur une communauté traditionnelle de paysans au Brésil, dont nous avons analysé trois objets socio-spatiaux concrets, à trois niveaux d'organisation. Nous montrons, par la combinaison des théories des communs et du développement territorial, comment l' oss peut constituer un commun pour le développement territorial.
In: Norois, No 262 = 2021,1
World Affairs Online
This article aims to develop knowledge about rural-urban migration of young adults. We show how their migration routes structure their relationships to mobility as to rural areas. We also analyze how local welcoming and mobility policies support these processes. We mobilize the principles of grounded theory to analyze two case studies, in the Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) and Témiscamingue (Québec). We support the hypothesis that the departure of young adults from rural areas does not necessarily mean breaking the attachment or a lack of involvement of young people in rural areas. We suggest that welcoming policies can be based on initiatives, conducted in rural areas, to develop learning concerning mobility and to better contribute to territorial dynamics. The concepts of "motility" and «spatial capital of territory» appear as a good way to renew the understanding of the phenomenon of migration of young people from rural areas, and also to rethink local actions to support young mobilities or welcoming policies. ; Cet article a pour objectif d'alimenter les connaissances sur les migrations ville-campagne des jeunes adultes. Il éclaire la manière dont leurs parcours migratoires structurent leurs rapports aux mobilités comme aux territoires ruraux. Il se penche aussi sur les politiques d'accueil ou de mobilité mises en œuvre localement pour accompagner ces processus. Nous mobilisons les principes de la théorie ancrée pour analyser deux études de cas, dans le Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) et au Témiscamingue (Québec). Nous étayons l'hypothèse selon laquelle les départs des jeunes adultes depuis les territoires ruraux ne sont pas nécessairement synonymes de rupture de l'attachement ou de manque d'implication des jeunes dans les territoires ruraux. Nous suggérons que les politiques d'accueil peuvent être associées à des initiatives, conduites dans les territoires ruraux, visant à développer chez les jeunes adultes, des apprentissages liés aux mobilités pour mieux contribuer aux dynamiques ...
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National audience ; This article aims to develop knowledge about rural-urban migration of young adults. We show how their migration routes structure their relationships to mobility as to rural areas. We also analyze how local welcoming and mobility policies support these processes. We mobilize the principles of grounded theory to analyze two case studies, in the Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) and Témiscamingue (Québec). We support the hypothesis that the departure of young adults from rural areas does not necessarily mean breaking the attachment or a lack of involvement of young people in rural areas. We suggest that welcoming policies can be based on initiatives, conducted in rural areas, to develop learning concerning mobility and to better contribute to territorial dynamics. The concepts of "motility" and «spatial capital of territory» appear as a good way to renew the understanding of the phenomenon of migration of young people from rural areas, and also to rethink local actions to support young mobilities or welcoming policies. ; Cet article a pour objectif d'alimenter les connaissances sur les migrations ville-campagne des jeunes adultes. Il éclaire la manière dont leurs parcours migratoires structurent leurs rapports aux mobilités comme aux territoires ruraux. Il se penche aussi sur les politiques d'accueil ou de mobilité mises en œuvre localement pour accompagner ces processus. Nous mobilisons les principes de la théorie ancrée pour analyser deux études de cas, dans le Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) et au Témiscamingue (Québec). Nous étayons l'hypothèse selon laquelle les départs des jeunes adultes depuis les territoires ruraux ne sont pas nécessairement synonymes de rupture de l'attachement ou de manque d'implication des jeunes dans les territoires ruraux. Nous suggérons que les politiques d'accueil peuvent être associées à des initiatives, conduites dans les territoires ruraux, visant à développer chez les jeunes adultes, des apprentissages liés aux mobilités pour mieux contribuer aux dynamiques des territoires. Les concepts de « motilité » et de « capital spatial des territoires » apparaissent opérants à la fois pour renouveler la compréhension du phénomène de migration des jeunes depuis les territoires ruraux, mais également pour repenser les actions locales pour l'accompagnement des mobilités des jeunes ou leur accueil dans les territoires ruraux
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In: Norois 233 (4), 37-51. (2014)
Cet article a pour objectif d'alimenter les connaissances sur les migrations ville-campagne des jeunes adultes. Il éclaire la manière dont leurs parcours migratoires structurent leurs rapports aux mobilités comme aux territoires ruraux. Il se penche aussi sur les politiques d'accueil ou de mobilité mises en œuvre localement pour accompagner ces processus. Nous mobilisons les principes de la théorie ancrée pour analyser deux études de cas, dans le Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) et au Témiscamingue (Québec). Nous étayons l'hypothèse selon laquelle les départs des jeunes adultes depuis les territoires ruraux ne sont pas nécessairement synonymes de rupture de l'attachement ou de manque d'implication des jeunes dans les territoires ruraux. Nous suggérons que les politiques d'accueil peuvent être associées à des initiatives, conduites dans les territoires ruraux, visant à développer chez les jeunes adultes, des apprentissages liés aux mobilités pour mieux contribuer aux dynamiques des territoires. Les concepts de « motilité » et de « capital spatial des territoires » apparaissent opérants à la fois pour renouveler la compréhension du phénomène de migration des jeunes depuis les territoires ruraux, mais également pour repenser les actions locales pour l'accompagnement des mobilités des jeunes ou leur accueil dans les territoires ruraux ; This article aims to develop knowledge about rural-urban migration of young adults. We show how their migration routes structure their relationships to mobility as to rural areas. We also analyze how local welcoming and mobility policies support these processes. We mobilize the principles of grounded theory to analyze two case studies, in the Pays de Saint-Flour Haute Auvergne (France) and Témiscamingue (Québec). We support the hypothesis that the departure of young adults from rural areas does not necessarily mean breaking the attachment or a lack of involvement of young people in rural areas. We suggest that welcoming policies can be based on initiatives, conducted in rural areas, to develop learning concerning mobility and to better contribute to territorial dynamics. The concepts of "motility" and «spatial capital of territory» appear as a good way to renew the understanding of the phenomenon of migration of young people from rural areas, and also to rethink local actions to support young mobilities or welcoming policies.
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In: Géographie, économie, société, Band 22, Heft 2, S. 159-182
ISSN: 1958-5802
Les territoires ruraux se recomposent sous l'effet de la transformation des modes de vie, de l'émergencede nouvelles activités et de l'évolution des politiques publiques. Ces transformations à la fois sociales et spatialesse traduisent, entre autres, par un accroissement de la mobilité, l'apparition de nouvelles temporalités et denouvelles exigences en matière de qualité du cadre de vie.
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