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Au cours de ce texte, nous démontrons que les tests d'intelligence (QI) les plus utilisés au monde (dont les échelles de Weschler) ne sont pas biaisés culturellement en faveur ou en défaveur de groupes ethniques particuliers. Le texte comprend quatre parties. Nous analyserons d'abord le concept de biais et les trois principales erreurs reliées à sa compréhension. Les deux parties suivantes sont consacrées aux biais reliés à la validité conceptuelle et ceux reliés au contexte de passation. Dans la dernière partie, nous présentons quelques éléments des péripéties légales qui se sont déroulées aux États-Unis en vue de mettre au point des tests d'intelligence culturellement équitables.

L'importance de l'intelligence humaine pour l'adaptation au quotidien n'est plus à démontrer. La notion d'intelligence est cependant victime de nombreux mythes qui viennent obscurcir sa compréhension. Dans le cadre de ce numéro thématique, trois mythes sont abordés : celui selon lequel des enfants à haut QI seraient souvent à risque d'échecs scolaires et psychologiques, le mythe des intelligences multiples du modèle de Gardner (1996) et le mythe voulant que les tests de QI soient biaisés culturellement. L'objectif de ce texte est de présenter sommairement un état des lieux de la situation et de souligner les erreurs de raisonnements de ceux qui promeuvent ces mythes.

La théorie des intelligences multiples (IM), mise en avant par Howard Gardner, est une des approches de l'intelligence qui a suscité le plus d'intérêt. La faiblesse de ses assises théoriques et empiriques contribue toutefois à ce qu'elle fasse partie des mythes à propos de l'intelligence. Ce texte comprend deux parties. Dans la première, nous présentons brièvement le cœur de la théorie des IM et dans la seconde, nous avançons onze éléments qui font conclure que cette théorie est un mythe.

Résumé La plupart des enfants en Occident sont en contact avec le Père Noël au cours de leur enfance. Pour la plupart des parents, il s'agit d'une croyance anodine destinée à conférer à la fête de Noël un certain mystère. Certains parents considèrent toutefois que promouvoir la croyance au Père Noël, c'est valoriser le mensonge. L'objectif de ce texte est de passer en revue les arguments des uns et des autres. Nous mettons d'abord en évidence quelques variables susceptibles de favoriser ou non cette croyance. Par la suite, nous présentons les travaux qui se sont intéressés à l'impact de la croyance au Père Noël et de la découverte de la vérité. Nous considérerons alors le point de vue des enfants et celui des parents. Nous évoquons enfin le caractère adaptatif du mensonge dans une perspective évolutionniste.

Cet article présente les résultats d'une recension des écrits, de 2000 à 2009, sur les programmes d'implication parentale en milieux défavorisés. Plus particulièrement, la recension visait à mettre en évidence les types de programme et les formes de participation parentale les plus efficaces pour favoriser la réussite scolaire en milieu socioéconomiquement faible (mséf). Trente-deux programmes ont été analysés, ce qui a permis d'identifier des caractéristiques de programmes d'implication parentale efficaces en mséf. La recension a aussi mis en évidence le caractère dynamique, complexe et multidimensionnel de la collaboration école-famille-communauté (ÉFC) et de l'implication parentale ainsi que la nécessité de poursuivre cette démarche de recension et d'analyse au regard des objectifs visés par les programmes, des contextes d'intervention et de l'ordre d'enseignement fréquenté par les enfants des parents concernés. Cela dans une perspective d'identification des données probantes de la recherche soutenant la diffusion des meilleures pratiques dans le domaine.

Cet article présente une étude portant sur le soutien scolaire offert par des parents québécois pour favoriser l'engagement de leur adolescent à risque de décrochage scolaire (DS) lors de la transition primaire-secondaire (TPS). Comme l'objectif général de recherche était de décrire le soutien scolaire au regard des perceptions de 11 parents et de leur adolescent, des entrevues individuelles semi-dirigées ont été menées. L'analyse inductive générale des données qualitatives a mis en évidence l'importance que les parents adaptent, aussi souvent que nécessaire, leur soutien scolaire en fonction de leurs propres caractéristiques parentales, mais également en fonction des caractéristiques et des besoins de leur adolescent. Ces résultats mènent à penser que la connaissance de l'adolescent constitue la clé d'entrée d'une implication parentale adaptée, notamment le soutien scolaire, permettant de favoriser l'engagement et la réussite des adolescents à risque de DS lors de la TPS.

Le biais de confirmation, qui consiste à privilégier les éléments du réel qui correspondent à nos façons de voir les choses, est une heuristique largement utilisée dans tous les secteurs de l'activité humaine. Nous abordons dans ce texte ses manifestations sur le plan clinique à quatre niveaux : lors de l'acquisition de connaissances par les cliniciens, dans leur procédure d'évaluation diagnostique, dans l'évaluation des effets des traitements et lors de leurs témoignages en Cour de justice.

Les recherches font largement consensus sur les effets positifs de la collaboration école-famille-communauté sur la réussite scolaire. Au Québec, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport et les associations de parents incitent les écoles à renforcer cette collaboration. En réalité, l'implication des parents reste plutôt faible et l'insuffisance de leurs compétences est souvent évoquée par ceux-ci ou par les enseignants. L'identification des compétences parentales nécessaires à leur implication paraît donc indispensable. Dans ce but, une recherche auprès de parents (n = 115) d'enfants âgés de 5 à 16 ans afin d'identifier ces compétences a été conduite au Québec. Il ressort que, d'après les parents, 32 compétences sont jugées nécessaires dont 14 très importantes, mais différentes selon les types d'implication.

Résumé Dans le contexte des études portant sur les handicaps chez l'enfant, la résilience prend inévitablement une orientation particulière car elle est confrontée aux exigences propres aux domaines du développement de celui-ci. Elle devrait s'inscrire dans une approche écologique, afin de mettre notamment en lumière, d'une part, les capacités et incapacités propres à l'enfant (ontosystème) et, d'autre part, les relations de celui-ci avec son environnement, essentiellement son microsystème (parents et fratrie), mais aussi avec le mésosystème (école, centre spécialisé, etc.).

Résumé Depuis une quarantaine d'années, les familles ont vécu des transformations majeures de leurs structures, de leurs rôles et responsabilités. Ces changements ont entraîné de nouveaux besoins chez les parents à l'égard de l'éducation de leur enfant. Au Québec, de nombreux organismes offrent des ressources, mettent en place des programmes pour soutenir les parents dans l'exercice de leurs rôles éducatifs. Toutefois, les parents qui participent à ces programmes de façon soutenue constituent une minorité et sont, pour la plupart, issus de milieux favorisés. Dans cet article, nous présentons les résultats d'une recherche menée auprès de 1416 parents québécois sur leurs besoins d'information et de formation à l'exercice de leurs responsabilités éducatives.