National audience ; Les réformes de la politique agricole commune (PAC) de mars 1999 (réforme Agenda 2000) et de juin 2003 (compromis de Luxembourg) s'inscrivent dans un processus commencé quelques années plus tôt avec la réforme de 1992 (réforme MacSharry). Loin de supprimer l'intervention et de libéraliser totalement les marchés, la réforme de 1992 constitue néanmoins une rupture. Elle propose en effet de diminuer le soutien par les prix et de compenser les pertes induites de revenu par des aides directes assises sur les facteurs de production terre (céréales et oléoprotéagineux) et cheptel (viande bovine). La réforme de 1999 correspond à un pas de plus dans la même direction, avec de nouvelles baisses des prix institutionnels et la compensation partielle des pertes de revenu par des aides directes toujours assises sur les facteurs primaires de production. La réforme de 2003 va encore plus loin en supprimant le lien entre les aides directes et les choix de produits, en d'autres termes en découplant les aides directes de soutien des revenus agricoles. Le document présente les principales dispositions des deux réformes de 1999 et de 2003.
National audience The reforms of the Common Agricultural Policy (CAP) of March 1999 (Agenda 2000 reform) and June 2003 (Luxembourg compromise) are part of a process which began a few years earlier with the 1992 reform (MacSharry reform). Far from abolishing intervention and fully liberalising markets, the 1992 reform is a break. It proposes that price support be reduced and that income losses be offset by direct aid based on land (cereals and oil protein crops) and livestock production factors (beef and veal). The 1999 reform represents a further step in the same direction, with further reductions in institutional prices and partial compensation for income losses by direct aids always based on primary factors of production. The 2003 reform goes even further by removing the link between direct aids and product choices, i.e. decoupling direct support from farm income support. The document presents the main provisions of the two reforms of 1999 and 2003. ; National audience Les réformes de la politique agricole commune (PAC) de mars 1999 (réforme Agenda 2000) et de juin 2003 (compromis de Luxembourg) s'inscrivent dans un processus commencé quelques années plus tôt avec la réforme de 1992 (réforme MacSharry). Loin de supprimer l'intervention et de libéraliser totalement les marchés, la réforme de 1992 constitue néanmoins une rupture. Elle propose en effet de diminuer le soutien par les prix et de compenser les pertes induites de revenu par des aides directes assises sur les facteurs de production terre (céréales et oléoprotéagineux) et cheptel (viande bovine). La réforme de 1999 correspond à un pas de plus dans la même direction, avec de nouvelles baisses des prix institutionnels et la compensation partielle des pertes de revenu par des aides directes toujours assises sur les facteurs primaires de production. La réforme de 2003 va encore plus loin en supprimant le lien entre les aides directes et les choix de produits, en d'autres termes en découplant les aides directes de soutien des revenus agricoles. Le document ...
Les propositions de réforme de la politique agricole commune présentées par la Commission européenne en juillet 2002 et en janvier 2003 peuvent être considérées comme une révolution. Non parce qu'elles contiennent des engagements à une plus grande ouverture du marché européen ou à une diminution des subventions à l'exportation dans la perspective des négociations agricoles multilatérales du cycle de Doha, mais parce qu'elles achèvent le mouvement amorcé en 1992 d'un soutien interne aux produits vers un soutien interne aux producteurs, via le remplacement des aides directes actuelles par un paiement unique par exploitation déconnecté des choix de production, calculé sur une base historique. En outre, le versement de ce paiement serait conditionné au respect de normes en matière d'environnement, de bien-être animal, de sécurité et de qualité des produits. Les propositions permettraient également d'augmenter les ressources disponibles pour financer les mesures dites du deuxième pilier, i.e., les mesures liées à la politique de développement rural. L'article analyse les propositions d'un double point de vue, externe et interne. Sur le premier point, il s'agit notamment d'examiner dans quelle mesure leur adoption permettrait de faciliter la position de négociation de l'Union européenne à l'Organisation mondiale du commerce. Sur le deuxième point, les auteurs montrent qu'il s'agit d'un nouveau pas, après ceux de 1992 et de 1999, dans la bonne direction même si certains problèmes ne sont que très partiellement résolus (par exemple, celui de l'inégale répartition du soutien entre productions, exploitations, etc.), et même si plusieurs interrogations méritent une analyse approfondie (par exemple, l'impact de ces propositions sur le prix du foncier, le nombre de producteurs, l'abandon éventuel de surfaces, etc.).
L'article propose une analyse rétrospective et prospective de la consommation mondiale et européenne de viande bovine. La première partie étudie les évolutions de cette consommation sur la période 1991-2002 sur la base des dernières données statistiques disponibles (Eurostat, FAO, Gira, Ofival), d'abord pour les principaux pays consommateurs au niveau mondial, ensuite pour les quinze Etats membres de l'actuelle Union européenne (UE). L'analyse vise à rendre compte des évolutions structurelles en cours, tout en ne sous-estimant pas les impacts, différenciés selon les pays, des crises sanitaires de ces dernières années. La seconde partie s'intéresse aux perspectives de la consommation de viande bovine. Les prévisions à moyen terme, i.e. à l'horizon de 2010, sont d'abord replacées dans le cadre de plus long terme des projections aux échéances 2015-2030 telles qu'établies par la FAO et l'Ifpri. Les points de convergence et de divergence des différentes prévisions à moyen terme présentées par la Commission européenne, le Fapri, l'OCDE ou l'USDA sont ensuite recensés. Une attention particulière est enfin portée au marché communautaire de la viande bovine, sous la forme d'une analyse de sensibilité de ce marché à différents paramètres (évolution de la consommation intérieure par tête, des importations, des exportations subventionnées, etc.). Enfin, une analyse des perspectives dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) est conduite.
L'article propose une analyse rétrospective et prospective de la consommation mondiale et européenne de viande bovine. La première partie étudie les évolutions de cette consommation sur la période 1991-2002 sur la base des dernières données statistiques disponibles (Eurostat, FAO, Gira, Ofival), d'abord pour les principaux pays consommateurs au niveau mondial, ensuite pour les quinze Etats membres de l'actuelle Union européenne (UE). L'analyse vise à rendre compte des évolutions structurelles en cours, tout en ne sous-estimant pas les impacts, différenciés selon les pays, des crises sanitaires de ces dernières années. La seconde partie s'intéresse aux perspectives de la consommation de viande bovine. Les prévisions à moyen terme, i.e. à l'horizon de 2010, sont d'abord replacées dans le cadre de plus long terme des projections aux échéances 2015-2030 telles qu'établies par la FAO et l'Ifpri. Les points de convergence et de divergence des différentes prévisions à moyen terme présentées par la Commission européenne, le Fapri, l'OCDE ou l'USDA sont ensuite recensés. Une attention particulière est enfin portée au marché communautaire de la viande bovine, sous la forme d'une analyse de sensibilité de ce marché à différents paramètres (évolution de la consommation intérieure par tête, des importations, des exportations subventionnées, etc.). Enfin, une analyse des perspectives dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) est conduite.
National audience ; Le chapitre d'ouvrage propose une analyse rétrospective et prospective de la filière bovine européenne dans le contexte d'une libéralisation graduelle des échanges et des politiques agricoles à l'échelon international, mais aussi de réformes en cours ou à venir de la politique agricole commune (PAC). Il s'appuie sur une analyse détaillée de l'environnement économique et politique, passé et actuel, international, européen et national afin de proposer une politique agricole durable pour les exploitations communautaires spécialisées dans la production de viande bovine. Cinq points sont successivement abordés : le marché mondial de la viande bovine (production, consommation, échanges et politiques commerciales) ; l'Organisation commune de marché de la viande bovine et son évolution depuis 1968 ; la filière bovine européenne (cheptel, production, consommation, échanges intra et extra-communautaires) et les spécificités des différents États membres ; la caractérisation, à partir des données du Réseau d'information comptable agricole (RICA) des exploitations européennes spécialisées en production de viande bovine (selon les bassins de production, les systèmes techniques, le degré de spécialisation, le niveau d'intensification) ; les perspectives pour le marché communautaire de la viande bovine dans le contexte des négociations multilatérales de l'Organisation mondiale du commerce, de l'entrée des pays d'Europe centrale et orientale (PECO), de la révision à mi-parcours de la PAC et des attentes renouvelées des consommateurs (traçabilité, environnement, bien-être animal).
The Uruguay Round Agreement on Agriculture applied over the six-year period from July 1995 to June2001. It included commitments to increase market access, reduce subsidised exports and diminish trade distorting domestic support. In a general way, the agreement was not really constraining for the various animal productions in the European Union. It however forced the European Union to decrease subsidised exports for poultry, pork and some dairy products. Onthe other hand, it also forced the European Union todevelop unsubsidised exports for the same products.The final outcome of the Doha Round is still very uncertain.An agricultural agreement along the same lines as the Uruguay Round Agreement on Agriculture wouldnot be a threat to the various European animal sectors. However, too large increases of tariff rate quotaswould put additional pressure on market equilibriums within the European Union. In the same way, the European Union should not face any problems on the domestic support dossier if the single payment per farm introduced by the Common Agricultural Policy reform of June 2003 is included in the green box. Such a classification is more than likely if the definition of the green box is not challenged in the Doha Round. However, several countries ask for a revision of the green box definition and/or argue that all domestic support should be reduced even if it is currently consideredas green. Several internal factors would alsoinfluence animal production patterns in the European Union over the next decade. These factors include foodquality and security, environment protection, rural development or animal welfare. These factors are mainly considered as constraints. They can however also be differentiation vectors for European animal products. ; L'Accord agricole de l'Uruguay Round s'appliquait sur la période de six années allant de juillet 1995 à juin 2001. Il contenait des engagements à accroître l'accès au marché, réduire les exportations subventionnées et diminuer le soutien interne quand celui-ci a des ...
This paper proposes a retrospective analysis of beefsupply and trade over the period 1991-2002, first at theworld level, second for the various Member States ofthe European Union. The latter is the second world producerafter the United States. European beef productiondeclined over the past decade while world supplyincreased by 1 % per year, mainly because of some developingcountries (Brazil and China). The EuropeanUnion is the fourth world exporter after Australia, theUnited States and Brazil. Like supply, European beefexports declined over the past ten years, mainly becauseof sanitary problems. The Agricultural Agreement ofthe Uruguay Round was not really constraining since1994 on both the export and import dossier. Europeanbeef imports were globally stable since that datearound 400 000 tonnes per year. The European beefproduction decrease since 1991 is for a large part dueto some Member States where milk production is important(Germany and countries of the North of Europe).The beef supply structure is different in each MemberState according to weights of produced animals, privilegedraces, breeding techniques and production systems.This production heterogeneity contributes tooffer to consumers a diversified choice of beef productsand explains, at least in part, why intra communitytrades are important, although in decline over the lastyears. ; L'article propose une analyse rétrospective de la production et des échanges de viande bovine sur la période 1991-2002, d'abord à l'échelle internationale, ensuite pour les différents Etats membres de l'Union européenne. Second producteur de viande bovine derrière les Etats-Unis, l'Union européenne a pourtant vu sa production diminuer sur les dix dernières années alors que l'offre mondiale augmentait au rythme annuel de 1%, principalement grâce à certains pays en développement comme le Brésil et la Chine. Aujourd'hui quatrième exportateur mondial derrière l'Australie, les Etats-Unis et le Brésil, l'Union européenne a vu ses exportations diminuer depuis 1991, ...
This paper proposes a retrospective analysis of beefsupply and trade over the period 1991-2002, first at theworld level, second for the various Member States ofthe European Union. The latter is the second world producerafter the United States. European beef productiondeclined over the past decade while world supplyincreased by 1 % per year, mainly because of some developingcountries (Brazil and China). The EuropeanUnion is the fourth world exporter after Australia, theUnited States and Brazil. Like supply, European beefexports declined over the past ten years, mainly becauseof sanitary problems. The Agricultural Agreement ofthe Uruguay Round was not really constraining since1994 on both the export and import dossier. Europeanbeef imports were globally stable since that datearound 400 000 tonnes per year. The European beefproduction decrease since 1991 is for a large part dueto some Member States where milk production is important(Germany and countries of the North of Europe).The beef supply structure is different in each MemberState according to weights of produced animals, privilegedraces, breeding techniques and production systems.This production heterogeneity contributes tooffer to consumers a diversified choice of beef productsand explains, at least in part, why intra communitytrades are important, although in decline over the lastyears. ; National audience L'article propose une analyse rétrospective de la production et des échanges de viande bovine sur la période 1991-2002, d'abord à l'échelle internationale, ensuite pour les différents Etats membres de l'Union européenne. Second producteur de viande bovine derrière les Etats-Unis, l'Union européenne a pourtant vu sa production diminuer sur les dix dernières années alors que l'offre mondiale augmentait au rythme annuel de 1%, principalement grâce à certains pays en développement comme le Brésil et la Chine. Aujourd'hui quatrième exportateur mondial derrière l'Australie, les Etats-Unis et le Brésil, l'Union européenne a vu ses exportations diminuer depuis ...
Le chapitre d'ouvrage propose une analyse rétrospective et prospective de la filière bovine européenne dans le contexte d'une libéralisation graduelle des échanges et des politiques agricoles à l'échelon international, mais aussi de réformes en cours ou à venir de la politique agricole commune (PAC). Il s'appuie sur une analyse détaillée de l'environnement économique et politique, passé et actuel, international, européen et national afin de proposer une politique agricole durable pour les exploitations communautaires spécialisées dans la production de viande bovine. Cinq points sont successivement abordés : le marché mondial de la viande bovine (production, consommation, échanges et politiques commerciales) ; l'Organisation commune de marché de la viande bovine et son évolution depuis 1968 ; la filière bovine européenne (cheptel, production, consommation, échanges intra et extra-communautaires) et les spécificités des différents États membres ; la caractérisation, à partir des données du Réseau d'information comptable agricole (RICA) des exploitations européennes spécialisées en production de viande bovine (selon les bassins de production, les systèmes techniques, le degré de spécialisation, le niveau d'intensification) ; les perspectives pour le marché communautaire de la viande bovine dans le contexte des négociations multilatérales de l'Organisation mondiale du commerce, de l'entrée des pays d'Europe centrale et orientale (PECO), de la révision à mi-parcours de la PAC et des attentes renouvelées des consommateurs (traçabilité, environnement, bien-être animal).
L'article propose une analyse rétrospective de la production et des échanges de viande bovine sur la période 1991-2002, d'abord à l'échelle internationale, ensuite pour les différents Etats membres de l'Union européenne. Second producteur de viande bovine derrière les Etats-Unis, l'Union européenne a pourtant vu sa production diminuer sur les dix dernières années alors que l'offre mondiale augmentait au rythme annuel de 1%, principalement grâce à certains pays en développement comme le Brésil et la Chine. Aujourd'hui quatrième exportateur mondial derrière l'Australie, les Etats-Unis et le Brésil, l'Union européenne a vu ses exportations diminuer depuis 1991, essentiellement sous l'effet des crises sanitaires qui ont frappé la zone. L'engagement à réduire les exportations subventionnées issu de l'accord agricole de l'Uruguay round de 1994 n'a pas été véritablement contraignant jusqu'à ce jour. L'engagement à une plus grande ouverture du marché n'a pas été davantage contraignant avec des importations communautaires globalement stables aux alentours de 400 000 tonnes par an depuis 1995. La baisse de la production communautaire de viande bovine est d'abord le fait des pays qui ont une forte vocation laitière, tels que l'Allemagne ou les pays du Nord de l'Europe. La structure de l'offre de viande bovine diffère fortement selon les Etats membres en fonction du poids des diverses catégories animales abattues, des races privilégiées, des techniques d'élevage et des systèmes productifs adoptés. Cette hétérogénéité de la production permet d'offrir une palette de produits relativement diversifiée et explique, pour partie, l'existence de flux commerciaux intra-communautaires importants, bien qu'en baisse. ; This paper proposes a retrospective analysis of beefsupply and trade over the period 1991-2002, first at theworld level, second for the various Member States ofthe European Union. The latter is the second world producerafter the United States. European beef productiondeclined over the past decade while world supplyincreased by 1 % per year, mainly because of some developingcountries (Brazil and China). The EuropeanUnion is the fourth world exporter after Australia, theUnited States and Brazil. Like supply, European beefexports declined over the past ten years, mainly becauseof sanitary problems. The Agricultural Agreement ofthe Uruguay Round was not really constraining since1994 on both the export and import dossier. Europeanbeef imports were globally stable since that datearound 400 000 tonnes per year. The European beefproduction decrease since 1991 is for a large part dueto some Member States where milk production is important(Germany and countries of the North of Europe).The beef supply structure is different in each MemberState according to weights of produced animals, privilegedraces, breeding techniques and production systems.This production heterogeneity contributes tooffer to consumers a diversified choice of beef productsand explains, at least in part, why intra communitytrades are important, although in decline over the lastyears.
L'Accord agricole de l'Uruguay Round s'appliquait sur la période de six années allant de juillet 1995 à juin 2001. Il contenait des engagements à accroître l'accès au marché, réduire les exportations subventionnées et diminuer le soutien interne quand celui-ci a des effets de distorsion sur les échanges. De manière générale, cet accord n'a pas été réellement contraignant pour les diverses productions animales dans l'Union européenne. Il a néanmoins obligé l'Union à réduire les exportations subventionnées de volailles, de viande porcine et de certains produits laitiers. En contrepartie, il a aussi forcé l'Union européenne à développer des exportations non subventionnées pour les mêmes produits. L'issue finale du cycle de Doha est très incertaine. Un accord agricole identique, en termes d'engagements en pourcentages, à l'Accord agricole de l'Uruguay Round ne poserait pas de problèmes à l'Union européenne, sous deux conditions. D'une part, qu'il n'y ait pas d'augmentation significative des importations par le biais d'accroissements importants des quotas tarifaires à droits réduits. D'autre part, que le classement dans la boîte verte du paiement unique par exploitation instauré dans le cadre de la réforme de la Politique agricole commune de juin 2003 ne soit pas remis en cause. D'autres facteurs d'ordre interne devraient également influencer le devenir des productions animales dans l'Union européenne. Ces facteurs sont liés aux nouvelles attentes des consommateurs et des citoyens européens en matière de qualité et de sécurité des produits, de protection de l'environnement, de développement rural ou de bien-être animal. Ces facteurs sont trop souvent perçus uniquement comme des contraintes alors qu'ils peuvent aussi être des vecteurs positifs de différenciation des produits animaux européens. ; The Uruguay Round Agreement on Agriculture applied over the six-year period from July 1995 to June2001. It included commitments to increase market access, reduce subsidised exports and diminish trade distorting domestic support. In a general way, the agreement was not really constraining for the various animal productions in the European Union. It however forced the European Union to decrease subsidised exports for poultry, pork and some dairy products. Onthe other hand, it also forced the European Union todevelop unsubsidised exports for the same products.The final outcome of the Doha Round is still very uncertain.An agricultural agreement along the same lines as the Uruguay Round Agreement on Agriculture wouldnot be a threat to the various European animal sectors. However, too large increases of tariff rate quotaswould put additional pressure on market equilibriums within the European Union. In the same way, the European Union should not face any problems on the domestic support dossier if the single payment per farm introduced by the Common Agricultural Policy reform of June 2003 is included in the green box. Such a classification is more than likely if the definition of the green box is not challenged in the Doha Round. However, several countries ask for a revision of the green box definition and/or argue that all domestic support should be reduced even if it is currently consideredas green. Several internal factors would alsoinfluence animal production patterns in the European Union over the next decade. These factors include foodquality and security, environment protection, rural development or animal welfare. These factors are mainly considered as constraints. They can however also be differentiation vectors for European animal products.