Etudes économiques ; 15 ; Cette étude a pour objet de définir un modèle national de production de viande bovine. Ce modèle doit permettre des prévisions, de court et moyen termes, fondées sur des scénarios intégrant en particulier les mesures d'application de la réforme de la PAC dans le secteur bovin. Le principe général de ce modèle dynamique de production est d'expliquer l'évolution du cheptel et de la production par des déterminants démographiques d'une part, et par des déterminants économiques et de politique agricole d'autre part. Deux scénarios représentatifs de situations très contrastées quant à l'évolution de l'environnement économique sont testés. Les résultats obtenus montrent que les effets des primes (prime aux vaches allaitantes, prime aux bovins mâles) semblent assez nuancés. Ces effets seraient plus déterminants sur l'évolution des effectifs que sur les abattages (production nette). Les aides directes auraient donc un effet plus substantiel en faveur de l'élevage qu'en faveur de la production de viande. Cette conclusion s'applique particulièrement aux gros bovins.
Cette étude a pour objet de définir un modèle national de production de viande bovine. Ce modèle doit permettre des prévisions, de court et moyen termes, fondées sur des scénarios intégrant en particulier les mesures d'application de la réforme de la PAC dans le secteur bovin. Le principe général de ce modèle dynamique de production est d'expliquer l'évolution du cheptel et de la production par des déterminants démographiques d'une part, et par des déterminants économiques et de politique agricole d'autre part. Deux scénarios représentatifs de situations très contrastées quant à l'évolution de l'environnement économique sont testés. Les résultats obtenus montrent que les effets des primes (prime aux vaches allaitantes, prime aux bovins mâles) semblent assez nuancés. Ces effets seraient plus déterminants sur l'évolution des effectifs que sur les abattages (production nette). Les aides directes auraient donc un effet plus substantiel en faveur de l'élevage qu'en faveur de la production de viande. Cette conclusion s'applique particulièrement aux gros bovins.
Etudes économiques ; 15 ; Cette étude a pour objet de définir un modèle national de production de viande bovine. Ce modèle doit permettre des prévisions, de court et moyen termes, fondées sur des scénarios intégrant en particulier les mesures d'application de la réforme de la PAC dans le secteur bovin. Le principe général de ce modèle dynamique de production est d'expliquer l'évolution du cheptel et de la production par des déterminants démographiques d'une part, et par des déterminants économiques et de politique agricole d'autre part. Deux scénarios représentatifs de situations très contrastées quant à l'évolution de l'environnement économique sont testés. Les résultats obtenus montrent que les effets des primes (prime aux vaches allaitantes, prime aux bovins mâles) semblent assez nuancés. Ces effets seraient plus déterminants sur l'évolution des effectifs que sur les abattages (production nette). Les aides directes auraient donc un effet plus substantiel en faveur de l'élevage qu'en faveur de la production de viande. Cette conclusion s'applique particulièrement aux gros bovins.
Dans le cadre de la politique agricole commune, les restitutions à l'exportation et les prélèvements à l'importation sont la clé de voûte du régime des échanges extra-communautaires. Les restitutions sont, pour une part importante des exportations, attribuées par des procédures d'adjudication. Les procédures d'adjudication de restitutions relèvent de mécanismes d'enchères. Les développements récents de l'économétrie des enchères sont utilisés pour modéliser les comportements des offreurs lors d'adjudications hebdomadaires de stocks d'intervention de blé tendre. Le processus correspond à une enchère au premier prix sous pli cacheté. Les estimations sont faites sous deux hypothèses extrêmes quant à la valorisation du bien mis aux enchères : hypothèse de valeurs privées indépendantes d'une part, hypothèse de valeur commune d'autre part. Un estimateur des moindres carrés non linéaires simulés est utilisé. Les résultats d'estimation montrent que l'hypothèse de valeur commune semble la plus plausible.
Cahiers de Grignon ; 93-11 Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales INA Paris-Grignon 78850 THIVERVAL GRIGNON (FRA) ; Les récents développements de l'économie et de l'économétrie des enchères permettent des modélisations structurelles directement dérivées de l'analyse théorique. Les subventions aux exportations européennes de céréales sont attribuées, en grande partie, par des procédures d'adjudication. Il s'agit alors : soit d'adjuger simultanément des quantités à exporter et un niveau de restitution (restitution à l'exportation ex-marché libre) ; soit d'adjuger des lots de stocks d'intervention en vue d'une exportation vers les pays tiers. Les opérateurs, qui sont mis en concurrence, proposent un prix d'achat pour chacun des lots. Il s'agit ici d'effectuer une modélisation de cette procédure, qui est un mécanisme d'enchère au premier prix sous pli cacheté. La stratégie d'offre optimale des opérateurs est estimée d'une part sous l'hypothèse que le bien vendu est valorisé de façon certaine mais indépendante par les offreurs, d'autre part sous l'hypothèse d'une valorisation commune mais aléatoire ex-ante.
Cahiers de Grignon ; 93-11 Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales INA Paris-Grignon 78850 THIVERVAL GRIGNON (FRA) ; Les récents développements de l'économie et de l'économétrie des enchères permettent des modélisations structurelles directement dérivées de l'analyse théorique. Les subventions aux exportations européennes de céréales sont attribuées, en grande partie, par des procédures d'adjudication. Il s'agit alors : soit d'adjuger simultanément des quantités à exporter et un niveau de restitution (restitution à l'exportation ex-marché libre) ; soit d'adjuger des lots de stocks d'intervention en vue d'une exportation vers les pays tiers. Les opérateurs, qui sont mis en concurrence, proposent un prix d'achat pour chacun des lots. Il s'agit ici d'effectuer une modélisation de cette procédure, qui est un mécanisme d'enchère au premier prix sous pli cacheté. La stratégie d'offre optimale des opérateurs est estimée d'une part sous l'hypothèse que le bien vendu est valorisé de façon certaine mais indépendante par les offreurs, d'autre part sous l'hypothèse d'une valorisation commune mais aléatoire ex-ante.
Etudes et recherches ; 12 ; Trois volets composent cette étude. Le premier consiste en la mesure de la variabilité des charges variables, des marges et des revenus bruts par culture dans la population agricole de différentes régions françaises ou de différents pays de la CEE. Cette variabilité doit être mesurée non sur la seule espérance mathématique (la "moyenne") mais aussi sur la variance. L'idée sous-jacente est que la prise en compte de cette variabilité devrait permettre de mieux cerner les effets d'une réforme de la PAC donnant un rôle important à des seuils déterminés à partir de critères moyens (les rendements des cultures par exemple). Les modèles à coefficients aléatoires mis en œuvre donnent des résultats peu satisfaisants. Le second volet porte sur l'incidence effective des mesures réformant la PAC sur le secteur de production végétale. Le modèle AROPAJ qui repose sur un système d'offre multiproducteur (38 groupes de producteurs) et multiproduit (les principales cultures de vente, les fourrages et prairies, l'auto-consommation de céréales pour l'alimentation animale) est utilisé à cet effet. Nous restons ici dans le cas où les groupes sont différenciés selon leurs caractéristiques moyennes, chaque groupe étant supposé homogène. Différents scénarios sont simulés et analysés dans une optique de court terme. Ce sont d'une part une extrapolation des mesures actuelles (baisse des prix, aide au retrait des terres), et d'autre part une mise en oeuvre des mesures "Mac Sharry". Cette partie est complétée par un volet "environnement" (impact d'une taxation des engrais). Sont en particulier présentés les effets de ces mesures sur les offres et surfaces de différents produits, la marge brute agricole et le budget hors restitution du FEOGA. Le dernier volet s'attache particulièrement à représenter des échanges intracommunautaires d'une part, entre membres de la CEE et pays tiers d'autre part en réaction aux mesures affectant les prix et les niveaux de production. Ces effets sont mesurés à l'aide de modèles économétriques d'exportation prenant en compte un effet de report entre marché communautaire et marché avec les pays tiers, ceci pour chacun des principaux pays exportateurs de la CEE, et pour chacune des trois céréales principales : le blé tendre, le maïs et l'orge. Sur les deux derniers volets de l'étude, il apparaît que les mesures Mac Sharry se traduisent pas un transfert monétaire important au sein des groupes de producteurs (des producteurs de grande culture vers les éleveurs), et des consommateurs vers le contribuable. Le surplus collectif augmenterait faiblement (si l'on considère un coût public nul pour la dépense budgétaire) au prix d'un accroissement sensible du budget du FEOGA hors restitution. L'effet sur les restitutions qui permettrait ce gain collectif serait toutefois limité.
Trois volets composent cette étude. Le premier consiste en la mesure de la variabilité des charges variables, des marges et des revenus bruts par culture dans la population agricole de différentes régions françaises ou de différents pays de la CEE. Cette variabilité doit être mesurée non sur la seule espérance mathématique (la "moyenne") mais aussi sur la variance. L'idée sous-jacente est que la prise en compte de cette variabilité devrait permettre de mieux cerner les effets d'une réforme de la PAC donnant un rôle important à des seuils déterminés à partir de critères moyens (les rendements des cultures par exemple). Les modèles à coefficients aléatoires mis en œuvre donnent des résultats peu satisfaisants. Le second volet porte sur l'incidence effective des mesures réformant la PAC sur le secteur de production végétale. Le modèle AROPAJ qui repose sur un système d'offre multiproducteur (38 groupes de producteurs) et multiproduit (les principales cultures de vente, les fourrages et prairies, l'auto-consommation de céréales pour l'alimentation animale) est utilisé à cet effet. Nous restons ici dans le cas où les groupes sont différenciés selon leurs caractéristiques moyennes, chaque groupe étant supposé homogène. Différents scénarios sont simulés et analysés dans une optique de court terme. Ce sont d'une part une extrapolation des mesures actuelles (baisse des prix, aide au retrait des terres), et d'autre part une mise en oeuvre des mesures "Mac Sharry". Cette partie est complétée par un volet "environnement" (impact d'une taxation des engrais). Sont en particulier présentés les effets de ces mesures sur les offres et surfaces de différents produits, la marge brute agricole et le budget hors restitution du FEOGA. Le dernier volet s'attache particulièrement à représenter des échanges intracommunautaires d'une part, entre membres de la CEE et pays tiers d'autre part en réaction aux mesures affectant les prix et les niveaux de production. Ces effets sont mesurés à l'aide de modèles économétriques d'exportation prenant en compte un effet de report entre marché communautaire et marché avec les pays tiers, ceci pour chacun des principaux pays exportateurs de la CEE, et pour chacune des trois céréales principales : le blé tendre, le maïs et l'orge. Sur les deux derniers volets de l'étude, il apparaît que les mesures Mac Sharry se traduisent pas un transfert monétaire important au sein des groupes de producteurs (des producteurs de grande culture vers les éleveurs), et des consommateurs vers le contribuable. Le surplus collectif augmenterait faiblement (si l'on considère un coût public nul pour la dépense budgétaire) au prix d'un accroissement sensible du budget du FEOGA hors restitution. L'effet sur les restitutions qui permettrait ce gain collectif serait toutefois limité.
Etudes et recherches ; 12 ; Trois volets composent cette étude. Le premier consiste en la mesure de la variabilité des charges variables, des marges et des revenus bruts par culture dans la population agricole de différentes régions françaises ou de différents pays de la CEE. Cette variabilité doit être mesurée non sur la seule espérance mathématique (la "moyenne") mais aussi sur la variance. L'idée sous-jacente est que la prise en compte de cette variabilité devrait permettre de mieux cerner les effets d'une réforme de la PAC donnant un rôle important à des seuils déterminés à partir de critères moyens (les rendements des cultures par exemple). Les modèles à coefficients aléatoires mis en œuvre donnent des résultats peu satisfaisants. Le second volet porte sur l'incidence effective des mesures réformant la PAC sur le secteur de production végétale. Le modèle AROPAJ qui repose sur un système d'offre multiproducteur (38 groupes de producteurs) et multiproduit (les principales cultures de vente, les fourrages et prairies, l'auto-consommation de céréales pour l'alimentation animale) est utilisé à cet effet. Nous restons ici dans le cas où les groupes sont différenciés selon leurs caractéristiques moyennes, chaque groupe étant supposé homogène. Différents scénarios sont simulés et analysés dans une optique de court terme. Ce sont d'une part une extrapolation des mesures actuelles (baisse des prix, aide au retrait des terres), et d'autre part une mise en oeuvre des mesures "Mac Sharry". Cette partie est complétée par un volet "environnement" (impact d'une taxation des engrais). Sont en particulier présentés les effets de ces mesures sur les offres et surfaces de différents produits, la marge brute agricole et le budget hors restitution du FEOGA. Le dernier volet s'attache particulièrement à représenter des échanges intracommunautaires d'une part, entre membres de la CEE et pays tiers d'autre part en réaction aux mesures affectant les prix et les niveaux de production. Ces effets sont mesurés à l'aide de modèles ...
Cet article analyse la coordination internationale au sein de l'Union européenne en traitant l'exemple des échanges de céréales sur le marché mondial. L'accent est mis sur les divergences d'intérêts qui existent sur ce marché entre les deux principaux exportateurs européens : la France et le Royaume-Uni. Les auteurs montrent comment la possibilité de parvenir à un accord soutenable (au sens de la théorie des jeux coopératifs) dépend, de la nature de la fonction objectif de chaque Etat membre (débat sur la préférence sociale accordée aux agriculteurs à l'intérieur de chaque Etat), du choix des instruments utilisés pour limiter les productions de céréales (notamment sur les pourcentages de gel de terres et le niveau des aides compensatoires), du mode de financement du FEOGA par les Etats. L'utilisation du modèle Aropaj permet de fournir les résultats quantifiés dans le cadre d'une approche sectorielle.
Les récents développements de l'économie et de l'économétrie des enchères permettent des modélisations structurelles directement dérivées de l'analyse théorique. Les subventions aux exportations européennes de céréales sont attribuées, en grande partie, par des procédures d'adjudication. Il s'agit alors : soit d'adjuger simultanément des quantités à exporter et un niveau de restitution (restitution à l'exportation ex-marché libre) ; soit d'adjuger des lots de stocks d'intervention en vue d'une exportation vers les pays tiers. Les opérateurs, qui sont mis en concurrence, proposent un prix d'achat pour chacun des lots. Il s'agit ici d'effectuer une modélisation de cette procédure, qui est un mécanisme d'enchère au premier prix sous pli cacheté. La stratégie d'offre optimale des opérateurs est estimée d'une part sous l'hypothèse que le bien vendu est valorisé de façon certaine mais indépendante par les offreurs, d'autre part sous l'hypothèse d'une valorisation commune mais aléatoire ex-ante.
In: Séminaire franco-québécois : GATT, ALENA, réforme de la PAC, quelles perspectives pour les agricultures canadienne et française ?, Montréal, CAN, 1994-10-06-1994-10-08
Pour les céréales, les engagements sur la réduction des exportations subventionnées seront particulièrement contraignants pour l'Union européenne, alors que l'on peut prévoir un redéploiement des échanges mondiaux en faveur des autres grands exportateurs, en particulier les Etats-Unis. L'application du volet externe de l'accord de l'Uruguay Round est vue à la lumière des politiques de subventions à l'exportation, pratiquées par l'Union européenne et les Etats-Unis. Une modélisation des adjudications de restitutions européennes permet de conclure à l'efficacité des procédures utilisées par l'Union européenne. La nécessaire adaptation de celles-ci, en vue de se conformer aux objectifs de l'accord, altèrera probablement cette efficacité.
In: EC Agricultural policy by the end of the century. 1993; 28. Seminar : EC Agricultural policy by the end of the century, Lisbonne, PRT, 1992-09-10-1992-09-12, 31-52
Les impacts de différents types de politiques agricoles sont mesurés pour la France et le Royaume-Uni. Les impacts sur les producteurs sont évalués à l'aide de modèles d'offre fondés sur la programmation linéaire, adaptés aux nouveaux instruments de la PAC. Chaque pays est représenté par un ensemble de groupes de producteurs arbitrant entre les principales cultures. Les impacts sur les restitutions à l'exportation sont mesurés à l'aide de modèles économétriques adaptés aux marchés intra-communautaires et avec pays tiers. Ces modèles avec effet de report existent pour le blé tendre et l'orge. Des modèles plus frustes de demande intérieure pour les produits concernés permettent de construire des fonctions de bien-être social intégrant producteurs, consommateurs et contribuables. En fonction du coût d'opportunité des dépenses publiques et de la redistribution du budget agricole européen entre les Etats membres, il est alors possible de définir la politique agricole commune susceptible d'avoir la préférence de chacun des Etats.
Egalement paru dans : Cahiers de Grignon ; 92/05 ; Les impacts de différents types de politiques agricoles sont mesurés pour la France et le Royaume-Uni. Les impacts sur les producteurs sont évalués à l'aide de modèles d'offre fondés sur la programmation linéaire, adaptés aux nouveaux instruments de la PAC. Chaque pays est représenté par un ensemble de groupes de producteurs arbitrant entre les principales cultures. Les impacts sur les restitutions à l'exportation sont mesurés à l'aide de modèles économétriques adaptés aux marchés intra-communautaires et avec pays tiers. Ces modèles avec effet de report existent pour le blé tendre et l'orge. Des modèles plus frustes de demande intérieure pour les produits concernés permettent de construire des fonctions de bien-être social intégrant producteurs, consommateurs et contribuables. En fonction du coût d'opportunité des dépenses publiques et de la redistribution du budget agricole européen entre les Etats membres, il est alors possible de définir la politique agricole commune susceptible d'avoir la préférence de chacun des Etats.
Egalement paru dans : Cahiers de Grignon ; 92/05 ; Les impacts de différents types de politiques agricoles sont mesurés pour la France et le Royaume-Uni. Les impacts sur les producteurs sont évalués à l'aide de modèles d'offre fondés sur la programmation linéaire, adaptés aux nouveaux instruments de la PAC. Chaque pays est représenté par un ensemble de groupes de producteurs arbitrant entre les principales cultures. Les impacts sur les restitutions à l'exportation sont mesurés à l'aide de modèles économétriques adaptés aux marchés intra-communautaires et avec pays tiers. Ces modèles avec effet de report existent pour le blé tendre et l'orge. Des modèles plus frustes de demande intérieure pour les produits concernés permettent de construire des fonctions de bien-être social intégrant producteurs, consommateurs et contribuables. En fonction du coût d'opportunité des dépenses publiques et de la redistribution du budget agricole européen entre les Etats membres, il est alors possible de définir la politique agricole commune susceptible d'avoir la préférence de chacun des Etats.