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World Affairs Online
La frontière ? Quelle frontière ? La dynamique transnationale de l'orpaillage clandestin en Guyane française
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 18
ISSN: 1950-5701
Pandémie, feux, invasions et évangéliques : les Amérindiens d'Amazonie face à une catastrophe biblique
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 181, Heft 2, S. 106-123
ISSN: 1776-2987
Depuis le début du mandat du président Bolsonaro, les Amérindiens d'Amazonie font face à une politique extrêmement agressive visant à rogner les droits, en particulier fonciers, qui leur ont été alloués par la Constitution de 1988. Cette pression multiforme s'exerce à la fois par des actions directes (tentatives de modification de textes légaux, rognage des moyens des agences indigénistes...) et indirectes (création d'un contexte de déforestation active qui déborde sur les territoires amérindiens), sous-tendues par une idéologie politique et religieuse hostile à la notion de multiculturalisme et à la pluralité des modes de vie, et par des lobbies économiques désireux d'exploiter les ressources naturelles présentes dans les territoires amérindiens. Face à ces pressions, les Amérindiens comptent sur l'institution judiciaire, mais seulement tant que les lois ou la Constitution ne sont pas modifiées et tant que des juges conservateurs ne sont pas nommés en trop grand nombre dans les instances suprêmes. Ils comptent aussi sur leur capacité de résistance, axée sur la communication de leur situation au Brésil et à l'international, ainsi que sur un protagonisme de plus en plus fort au sein du système politique brésilien. Dans cette résistance, les femmes amérindiennes se distinguent de plus en plus.
Water crisis, policy making and the role of academia: An Interview with Pr. Kirsten Engel. Charles E. Ares Professor of Law, University of Arizona College of Law And Representative, Arizona House of Representatives, Legislative District 10
In: IdeAs: Idées d'Amériques, Heft 15
ISSN: 1950-5701
Sparsely populated regions as a specific geographical environment
International audience ; The Amazon forests, the Northern artic regions, the Australian bush and Siberian plains all have very low demographic densities, but they are rarely studied as pertaining to the same global category. It appears, however , that when considering sparsely populated regions (SPR) globally they share not only demographical characteristics, but also a number of features in their economic, political, spatial and social configuration, and more importantly in visions of nature and the environment, which make them different from more densely populated areas. The point of this paper is to demonstrate that despite obvious ecological and climatic differences , SPR can be considered as a specific geographical category and in so doing we are able to reveal and explain aspects until now imperfectly framed under the 'rural' category which they are generally put into. This point is far from anecdotal, since contrary to common assumptions, SPR are still largely dominant today on Earth in terms of extension. Considering them as a unique category can therefore be an important step forward in cross-continental rural studies. The Amazon forests, the Northern artic regions, the Australian bush and the Siberian plains have all something in common: they are sparsely populated. Linked with this same basic characteristic, a number of other common points appear when examining their spatial and social configuration and the place they hold in their respective national contexts. The point of this paper is therefore to explore if, despite obvious differences in their ecological environments and histories, the remarkable set of similarities found in sparsely populated regions (hereafter SPR) across the world can lead to addressing them as a specific socio-environment whose characteristics and dynamics were until now only partially captured by the concept of "rural" under which they are generally put. This is far from anecdotal since, contrary to common assumptions, SPR are still largely dominant today on Earth in terms ...
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Gouvernement Bolsonaro v. peuples amérindiens : l'épreuve de la Constitution
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 56, Heft 1, S. 139-158
ISSN: 1951-624X
Fiabilité, propreté, coût : les défis du secteur de l'électricité au Brésil
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 95, Heft 4, S. 57-78
ISSN: 0765-1333
Depuis dix ans, la matrice de production électrique du Brésil connaît d'importants changements visant à mettre en place un système « hydrothermique » capable de répondre de manière fiable aux contraintes naturelles. Mais ce système est-il encore « propre » et peu onéreux ? Pour examiner cette question, nous proposons un regard géographique sur la production d'électricité au Brésil. Nous décrirons dans un premier temps comment le système énergétique national s'est constitué et comment il a fait le choix de l'hydroélectricité comme source principale. Nous montrons ensuite en quoi la région amazonienne constitue aujourd'hui une nouvelle frontière énergétique et les questions posées sur le plan environnemental. Nous essayerons enfin de voir comment les différents facteurs que nous mettons à jour jouent sur la fiabilité, le prix ou le caractère écologique de la production d'électricité globale du pays.
Jean-Philippe Belleau, Le Mouvement amérindien au Brésil : du village aux organisations
In: Cahiers des Ameriques Latines, Heft 79, S. 162-166
ISSN: 2268-4247
Is Brazil now in control of deforestation in the Amazon?
International audience ; In the past 10 years, deforestation in the Amazon has been annually decreasing, the figures in 2014 representing less than 20 % of what they were in 2004. Does this mean Brazil now controls the phenomenon? Answering this question is a complex task because deforestation unfolds through several dimensions: economic (what are the rationales behind deforestation), social (access to land, land conflicts), environmental (impacts on climate, local or global effects, biodiversity) and geopolitical (the role of Brazil in international negotiations on climate and GES emissions). The enormous size of the Amazon rainforest adds to this complexity, as the issues at stake are not necessarily the same throughout the region. Despite this complexity, we will provide a synthesis of the principal issues underlying deforestation. We will first recall how, when and where this phenomenon appeared and expanded in the Brazilian Amazon, and what the consequences are on multiple scales. We will then analyse the causes and the social stakeholders involved. Lastly, we will present the actions led by the Brazilian Federal government since 2004 to curb the phenomenon. The conclusion will lead us to think about the limits of current policies and the challenges which remain to be addressed. ; Depuis une dizaine d'années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d'exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l'accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à la question du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l'historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite aux causes et aux acteurs du phénomène. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l'occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
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Is Brazil now in control of deforestation in the Amazon?
International audience ; In the past 10 years, deforestation in the Amazon has been annually decreasing, the figures in 2014 representing less than 20 % of what they were in 2004. Does this mean Brazil now controls the phenomenon? Answering this question is a complex task because deforestation unfolds through several dimensions: economic (what are the rationales behind deforestation), social (access to land, land conflicts), environmental (impacts on climate, local or global effects, biodiversity) and geopolitical (the role of Brazil in international negotiations on climate and GES emissions). The enormous size of the Amazon rainforest adds to this complexity, as the issues at stake are not necessarily the same throughout the region. Despite this complexity, we will provide a synthesis of the principal issues underlying deforestation. We will first recall how, when and where this phenomenon appeared and expanded in the Brazilian Amazon, and what the consequences are on multiple scales. We will then analyse the causes and the social stakeholders involved. Lastly, we will present the actions led by the Brazilian Federal government since 2004 to curb the phenomenon. The conclusion will lead us to think about the limits of current policies and the challenges which remain to be addressed. ; Depuis une dizaine d'années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d'exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l'accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les ...
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En marge ou à la marge ? Les populations amérindiennes du Brésil
International audience ; Au Brésil, les populations amérindiennes sont ultra-minoritaires. Elles ne représentent que 0,43 % de la population totale. Pourtant elles sont très diverses (305 ethnies différentes) et tiennent une place fondamentale dans la matrice culturelle. Les avancées de la constitution de 1988 font que ces populations se sont vu reconnaître des droits d'usage exclusifs sur des surfaces très importantes : presque de 13,5 % du territoire national, soit plus de 1,2 millions de km². Pour autant, leur position dans la société brésilienne et l'exercice des droits en principe garantis restent des sujets de vive controverse, montrant que la place des « Amérindiens réels » - selon l'expression d'Alcida Ramos, dans la société brésilienne est encore incertaine.En se basant sur le recensement de 2010 et sur les bases de données récentes concernant les territoires amérindiens, nous tentons dans cet article de proposer une synthèse de cette question polémique en replaçant les données dans leur contexte. Nous nous intéressons ainsi dans un premier temps aux statistiques concernant la population amérindienne et à sa répartition sur le territoire brésilien. Nous présentons ensuite les territoires reconnus comme « terres indigènes » et les dispositifs juridiques et politiques dont bénéficient les Indiens, en pointant notamment l'asymétrie entre l'Amazonie, qui compte 99,9 % des superficies allouées aux Amérindiens pour 45 % de la population, et le reste du pays. Au niveau national, le décalage entre un poids démographique faible et des droits fonciers étendus entraîne de vives polémiques que nous tentons de synthétiser.
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En marge ou à la marge ? Les populations amérindiennes du Brésil
International audience ; Au Brésil, les populations amérindiennes sont ultra-minoritaires. Elles ne représentent que 0,43 % de la population totale. Pourtant elles sont très diverses (305 ethnies différentes) et tiennent une place fondamentale dans la matrice culturelle. Les avancées de la constitution de 1988 font que ces populations se sont vu reconnaître des droits d'usage exclusifs sur des surfaces très importantes : presque de 13,5 % du territoire national, soit plus de 1,2 millions de km². Pour autant, leur position dans la société brésilienne et l'exercice des droits en principe garantis restent des sujets de vive controverse, montrant que la place des « Amérindiens réels » - selon l'expression d'Alcida Ramos, dans la société brésilienne est encore incertaine.En se basant sur le recensement de 2010 et sur les bases de données récentes concernant les territoires amérindiens, nous tentons dans cet article de proposer une synthèse de cette question polémique en replaçant les données dans leur contexte. Nous nous intéressons ainsi dans un premier temps aux statistiques concernant la population amérindienne et à sa répartition sur le territoire brésilien. Nous présentons ensuite les territoires reconnus comme « terres indigènes » et les dispositifs juridiques et politiques dont bénéficient les Indiens, en pointant notamment l'asymétrie entre l'Amazonie, qui compte 99,9 % des superficies allouées aux Amérindiens pour 45 % de la population, et le reste du pays. Au niveau national, le décalage entre un poids démographique faible et des droits fonciers étendus entraîne de vives polémiques que nous tentons de synthétiser.
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Doris Sayago, Jean-François Tourrand, Marcel Bursztyn et José Augusto Drummond (org.), L'Amazonie, un demi-siècle après la colonisation: Versailles, Quae, 2011, 270 p
In: Cahiers des Ameriques Latines, Band 2011/1, Heft 66, S. 214-216
ISSN: 2268-4247
Stratégies territoriales amérindiennes dans un contexte pluri-ethnique : la région de Auaris (Roraima)
Voir publication en ligne http://confins.revues.org/document3653.html ; International audience ; Since 1988, the Brazilian Constitution has been fully applied and vast extensions of territory have been recognized as "Indian lands". But, even if they are considered by some as protected areas (despite a different legal status), the Indian territories are today facing rapid changes, due to the intensifying contact with other sectors of the Brazilian society. One of the main results of those changes is the diminution of the spatial mobility of indigenous villages, influenced by internal (such as changes in the material culture) as external factors (such as the federal politics or inter-ethnical relationships). In that context, the case of the region of Auaris, inside the Yanomami territory of Brazil, is of particular interest. It gives a complex example of the changes taking place within Indian lands, and of their geographical consequences. Inhabited by near than 2 200 people, Sanuma and Ye'kuana, it has also seen the installation of several "white" infrastructures, thus showing a great diversity of actors . Furthermore, it seems to undergo a social crisis linked with the diminution of the spatial mobility of the villages. In order to analyse the actual deadlock, we remember in this paper this historical constitution of the Auaris region. We then show what are the strategies of the three main social groups present in the area (the Sanuma, the Ye'kuana, the "Whites"). We finally detail what are the current attempts to bypass the actual difficulties, showing that those are often linked with the fact that traditional solutions are difficult to adapt to the current context. ; Depuis 1988, l'application des nouvelles dispositions constitutionnelles a permis la reconnaissance des droits territoriaux des peuples amérindiens de l'Amazonie brésilienne sur de vastes étendues. Bien que considérées par de nombreux observateurs comme des zones de protection de l'environnement (alors que leur statut juridique est différent) ces espaces affrontent aujourd'hui des changements rapides, dus à l'intensification des contacts avec la société brésilienne. L'une des transformations les plus importantes concerne la diminution de la mobilité spatiale, influencée par des facteurs internes aux sociétés concernées (changements culturels, en particulier dans la culture matérielle), et des facteurs externes (application des politiques publiques de l'Etat fédéral et relations avec d'autres ethnies). Le cas de la région d'Auaris, dans le territoire Yanomami, donne un exemple particulièrement intéressant et complexe des changements en cours, de leurs déterminants et de leurs conséquences géographiques. Peuplée de près de 2 200 personnes des ethnies Sanuma et Ye'kuana, et lieu d'implantation de nombreuses infrastructures « blanches », cette région présente en effet une diversité d'acteurs importante, et semble connaître une certaine crise qui est directement reliée à la diminution de la mobilité des communautés. Afin de montrer le complexe écheveau responsable du blocage actuel, nous récapitulons dans un premier temps les étapes qui ont mené à la constitution de la situation actuelle. Nous décrivons ensuite les stratégies de chacun des groupes en présence (les Ye'kuana, les « blancs » et les Sanuma), avant de détailler les tentatives en cours pour surmonter les difficultés, qui se heurtent souvent à l'impossibilité d'adapter les solutions traditionnelles dans le contexte actuel.
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