Suchergebnisse
Filter
24 Ergebnisse
Sortierung:
Europe centrale: Comment concilier langue officielle et langues minoritaires
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1018, S. 4-17
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
Figures de direction en Indonésie: Harjono et le bureau de S.O.B.S.I
In: Le mouvement social, Band 173, Heft 4, S. 185-192
ISSN: 1961-8646
Résumé
Figures de direction en Indonesie: Harjono et le bureau de S.O.B.S.I
In: Le mouvement social, Heft 173, S. 185
ISSN: 1961-8646
Le prénom de Sukarno, ou Les Grecs, c'est différent
In: Archipel: études interdisciplinaires sur le monde insulindien, Band 42, Heft 1, S. 29-31
ISSN: 2104-3655
Indonesian studies in France
In: Asian studies review, Band 14, Heft 2, S. 117-120
ISSN: 1467-8403
Le déchiffrer: note sur le marxisme, son ordre et traduction, en Indonésie [based on conference paper]
In: Revue française de science politique, Band 33, Heft 5, S. 866-880
ISSN: 0035-2950
Summary in English p. 928.
Le dechiffrer: Note sur le marxisme, son ordre et sa traduction, en Indonesie
In: Revue française de science politique, Band 33, Heft 5, S. 866-880
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
Le déchiffrer. Note sur le marxisme, son ordre et sa traduction, en Indonésie
In: Revue française de science politique, Band 33, Heft 5, S. 866-880
ISSN: 1950-6686
Reconnu très tôt comme l'une des trois composantes du mouvement anticolonial indonésien, le courant marxiste est bloqué dans son développement autonome par l'interdiction du Parti communiste indonésien en 1927. Il doit alors emprunter des chemins que balise le courant «nationaliste», devant lequel des tentatives individuelles de créer un Parti travailliste échoueront. Le courant marxiste ressurgit en 1945, au moment de la proclamation de l'indépendance. La recherche par le Parti communiste indonésien d'une théorie de la révolution indonésienne l'amène à utiliser, à partir de 1960, l'expression «indonésianisation du marxisme-léninisme» pour exprimer sa volonté de «traduire» le marxisme-léninisme en indonésien et en faire l'outil d'un socialisme à l'indonésienne, jetant ainsi un nouveau pont en direction du courant «nationaliste». Mais il est de nouveau interdit en 1966.
Quelques concepts de la révolution d'octobre et le mouvement de libération nationale en Indonésie, 1920-1942 [based on conference paper]
In: Revue française de science politique, Band 31, Heft 4, S. 790-798
ISSN: 0035-2950
Summary in English p. 853.
Quelques concepts de la Révolution d'octobre et le mouvement de libération nationale en Indonésie, 1920-1942
In: Revue française de science politique, Band 31, Heft 4, S. 790-798
ISSN: 1950-6686
L'analogie entre les Indes néerlandaises et l'empire russe — populations et cultures multiples sur un territoire gigantesque et disparate —, pourrait laisser penser que l'expérience soviétique d'Etat multinational aurait eu quelque influence en Indonésie. Mais les conditions de la lutte nationale aux Indes néerlandaises font naître un projet d"Etat-nation centralisé, marqué davantage des pratiques de la Révolution française que de celles de la Révolution russe. Quand elle s'inspire de la Russie, la politique indonésienne des années 1920 en tire surtout l'idée de rupture révolutionnaire par l'insurrection et de gouvernement par les soviets, ainsi que celle de parti avant-garde, pour guider le mouvement. L'échec de l'insurrection, et le fait mondial de la montée du fascisme orientent progressivement le mouvement vers la revendication plus classique d'un parlement représentatif comme instrument de gouvernement et, partant, de négociation avec la puissance coloniale, et l'inclusion des « minorités » (celles ainsi désignées par le colonisateur en tant que « non indigènes ») dans le mouvement même, synonyme de la nation, qui jusqu'alors les excluait. Mais ce rejet du racisme traduit ici une volonté d'extension et d'intégration croissante, qui refuse en même temps tout ce qui pourrait, par la reconnaissance d'un projet d'Etat fédéral ou plurinational, ouvrir la porte aux manœuvres extérieures d'éclatement. The analogy between the Dutch East Indies and the Russian Empire ― diverse populations and cultures spread over a vast and disparate area ― might suggest that Soviet experience as a multi-national State could have had some influence in Indonesia. However, the circumstances of the national struggle in the Dutch East Indies gave birth to plans for a centralized nation State, influenced by the practices of the French Revolution more than by those of the Russian Revolution. When drawing inspiration from Russia, Indonesian politics of the 1920s mainly derived the notions of achieving revolutionary break via insurrection and of government by soviets and also that of an vanguard party leading the movement. The failure of the insurrection and the worldwide rise of fascism gradually shifted the movement towards more conventional demands for a representative Parliament as an instrument of government and consequently, negotiations with the colonial power ― and the inclusion of "minorities" (those designated by the colonising power as "non-natives") in the movement itself ― synonymous with the nation ― which had hitherto excluded them. However, this rejection of racism was the reflection of a desire for extension and increasing integration, which at the same time refused anything that, through recognition of an intended federal or multi-national State, could open the door to outside attempts at division.
Blason de la révolution (I) : sens et contresens dans le discours d'Aidit, 1962-1963
In: Revue française de science politique, Band 28, Heft 2, S. 349-375
ISSN: 1950-6686
BLASON DE LA RÉVOLUTION (I), par JACQUES LECLERC
Les discours que prononce en 1962-1963, au nom du Parti communiste indonésien, son président D.N. Aidit, se chargent, dans le contexte d'un mouvement communiste international en voie de scission ouverte et, en Indonésie-même, de la polarisation accélérée des forces anti-communistes autour de l'armée, élément de plus en plus décisif de l'appareil d'Etat, d'images et de valeurs qui donnent aux slogans qui les résument, comme articulations du discours, la polysémie des métaphores. La lettre en 25 points qu'adresse le 14 juin 1963 le PC chinois au PC soviétique va servir de centre théorique à ces tendances : l'appel à la solidarité et à l'unité des combattants anti-impérialistes s'inscrit dans un système d'oppositions binaires qui fondent leur raison sur l'analogie pour reconstruire, quand les référents se dispersent, un nouvel empire du signifiant.
[Revue française de science politique XXVIII (2), avril 1978, pp. 349-375.]
Blason de la révolution (II) : sens et contresens dans le discours d'Aidit, 1962-1963
In: Revue française de science politique, Band 28, Heft 3, S. 441-458
ISSN: 1950-6686
Blazon of the revolution, by Jacques Leclerc
The speeches made in 1962-1963 on behalf of the Communist Party of Indonesia by its Chairman D.N. Aidit are overlaid, in the context of an international communist movement in the process of open schism, with images and values which give the slogans which summarize it the multiple meaning of metaphors. Part II of this article (cf. the April 1978 number) develops two observations : 1. the refocussing of the revolutionary world and of « Marxist-Leninist » space on the « villageof the world », set forth by Aidit in 1963, is the mirror image of a proposal dating from 1928 and formulated at the 6th Congress of the Communist International. 2. The language becomes more and more closed, corresponding to the « village/prophetic » contamination of the linguistic behaviour models hitherto employee by Aidit. If one had to name these changes affecting the language of the Indonesian leader, one would be tempted to employ this formula : it is an attempt to conquer space from within.
Le Parti Communiste Indonesien. By Francoise Cayrac-Blanchard. Travaux et Recherches de Sciences Politiques, 26, 1973. Armand Colin, 103 Bd. Saint-Michel, Paris V. Pp. 217, Annexes, Bibliographie, Index
In: Journal of Southeast Asian studies, Band 7, Heft 1, S. 139-141
ISSN: 1474-0680
Vocabulaire social et répression politique : un exemple indonésien
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 28, Heft 2, S. 407-428
ISSN: 1953-8146
Que le mot karyawan a dû sa diffusion à des raisons politiques, les Indonésiens, certains du moins, et aujourd'hui, le reconnaissent eux-mêmes. « Le mot karyawan tend depuis quelques années à remplacer le mot buruh qui fait trop communiste », signalait le directeur du département de français à l'Université Nationale d'Indonésie, à Djakarta, lors du cours de grammaire indonésienne qu'il enseigna en 1971-72 à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, à Paris.