Preface
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 393, Heft 2, S. 4-5
ISSN: 2410-9231
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In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 393, Heft 2, S. 4-5
ISSN: 2410-9231
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 381, Heft 3, S. 43-53
ISSN: 2410-9231
En ce début du XXI e siècle la société libérale européenne est soumise à des tensions internes et externes (changement démographique et climatique, populisme, Brexit), qui remettent en cause le fait libéral dans ses fondements : l'indépendance de la société vis-à-vis du pouvoir et son autonomie. Or dans un monde multi-polaire où les États-Unis et la Chine ont choisi le Pacifique comme lieu d'affrontement pour établir leur règne de première puissance globale du XXI e siècle, l'Europe a une carte à jouer comme puissance libérale et de paix. Les quatre « libertés » de circulation des biens, des personnes, des capitaux et des services, considérées comme fondamentales par l'Union Européenne, établissent une Europe de l'Ancien Régime, au sens de Tocqueville, pour asseoir un monopole en matière juridique, économique et bien sûr de débat politique : la censure veille sur les esprits novateurs. La priorité est de renforcer les piliers de la société libérale. L'autonomie de l'Union Européenne et sa capacité à se projeter doivent se faire par la réforme de ses institutions et l'inversion des pouvoirs : la réduction du nombre des représentants des institutions à moins de cent membres directement élus, dont sept membres « stratèges » sont les représentants permanents du Conseil Européen sur un programme de gouvernance européenne en charge de l'épanouissement de la société libérale et des biens communs (accès au savoir, préservation des biens culturels et environnementaux, défense du territoire européen). L'inversion des pouvoirs doit s'appuyer sur de nouvelles libertés : L'Europe doit s'émanciper par un effort collectif permettant à chaque citoyen l'accès à un toit, aux soins et à une nutrition régulière et équilibrée, une nouvelle liberté l'« Europadomus ». Elle doit s'émanciper des sociétés multinationales contrôlant l'information et établir un internet de la connaissance et du savoir par la mise en relation et en perspective des travaux des scientifiques, artistes et philosophes du monde entier tout en leur assurant une rémunération équitable pour leur contribution au bien commun, une nouvelle liberté l'« Europasapiens ». Finalement, l'Europe ne peut se donner comme objectif le développement durable sans accorder à tous les êtres vivants une nouvelle reconnaissance juridique protective et ainsi déclarer les Droits de l'Homme, du Citoyen et des Espèces Vivantes. La disparition des animaux sauvages et autres invertébrés met en péril la biodiversité et la liberté pour les générations futures de vivre en harmonie avec la nature. La nouvelle liberté « Europavitae » laisse des espaces sans activités et sans présence humaine sur tout le territoire européen.
In: Europe under Stress, S. 145-156
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 393, Heft 2, S. 188-205
ISSN: 2410-9231
Le modèle actuel de gouvernance mondiale se caractérise par l'interaction de plusieurs systèmes et variables non linéaires. Il en résulte un environnement complexe qui pose des défis importants à l'UE et aux autres acteurs politiques et économiques du Nord et du Sud. La fragilité, les menaces climatiques face aux menaces sécuritaires ainsi que la transformation numérique constituent un cadre mondial dans lequel l'UE et ses partenaires mondiaux doivent aller de l'avant. Dans cet article, nous analysons certains de ces systèmes de gouvernance complexes auxquels l'UE fait face. Nous soutenons qu'il devient nécessaire d'aller au-delà des approches réglementaires traditionnelles d'élaboration de règles, de conformité et de leur application ; il s'agirait surtout d'adopter de nouveaux cadres de gouvernance. Il s'agit notamment d'améliorer l'interaction entre la science et la politique, en favorisant et engageant des dialogues sur des décisions et des actions environnementales complexes, tels que l'interaction entre le changement climatique et la numérisation. Une collaboration plus efficace entre les différents secteurs, y compris le secteur privé, peut contribuer à optimiser les structures de gouvernance et à atteindre des résultats durables dans un monde aux systèmes complexes.
In: USAEE-IAEE Working Paper No. 10-062
SSRN
Working paper
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 352, Heft 2, S. 79-104
ISSN: 2410-9231
Résumé Ce papier analyse le discours de l'Italie sur le développement durable. Le discours politique dominant, respectueux du cadre européen, soutient officiellement une ligne intégrative des dimensions sociales, économiques et environnementales. En pratique, l'Italie est le pays le plus irrespectueux des directives environnementales européennes, récemment illustré par la gestion scandaleuse des déchets dans la région de Naples. Face à la crise économique, le discours dominant est contesté par un discours environnementaliste conduit par les ONGs, un discours socio-religieux donnant priorité à l'homme sur l'environnement, et un discours « alternatif » fondé sur la contestation du système capitalist
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 396, Heft 1, S. 59-83
ISSN: 2410-9231
La Transition numérique verte et la gouvernance des données sont des composantes essentielles du développement soutenable, tant au Nord qu'au Sud. Cet article met en lumière l'importance de ces concepts et leurs implications pour la soutenabilité environnementale et le développement équitable. La Transition numérique verte fait référence à l'intégration des technologies numériques et des pratiques durables pour relever les défis environnementaux. Elle englobe des initiatives telles que l'intégration des énergies renouvelables, les réseaux intelligents, l'économie circulaire et la planification urbaine soutenable. La gouvernance des données, quant à elle, se concentre sur la gestion des données de manière responsable, sécurisée et transparente. Elle implique la collecte, le stockage, le partage et l'utilisation des données dans le respect de la vie privée et des considérations éthiques. Le Nord et le Sud sont confrontés à des défis et des opportunités distinctes dans la mise en œuvre de ces concepts. Le Nord possède une infrastructure numérique avancée, mais doit faire face à des préoccupations concernant la confidentialité et la sécurité des données. En revanche, le Sud est confronté à des limitations en matière d'infrastructures, mais peut dépasser les modèles de développement traditionnels en adoptant des technologies numériques soutenables. Il est essentiel de combler le fossé numérique et de garantir un accès équitable à la technologie et aux mécanismes de gouvernance des données. La collaboration entre le Nord et le Sud peut favoriser l'échange de connaissances, le renforcement des capacités et l'harmonisation des politiques. Une approche holistique intégrant la Transition numérique verte et la gouvernance des données est essentielle pour parvenir à un développement soutenable et inclusif à l'échelle mondiale.