Histoires de familles, histoires familiales: les résultats de l'enquête Famille de 1999
In: Les cahiers de l'INED 156
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In: Les cahiers de l'INED 156
World Affairs Online
In: Etudes
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 1, S. 179-193
ISSN: 0035-2985
Le Cap-Vert, petit pays de 500 000 habitants, composé de plusieurs îles, et longtemps considéré comme extrêmement pauvre, est l'un des États qui se démarque sur le plan démographique en Afrique avec une espérance de vie relativement élevée et un taux de fécondité réduit. Il figure aussi parmi les plus avancés en termes de développement de la protection sociale en Afrique. En complément à des assurances sociales déjà existantes pour les salariés de la fonction publique et du secteur privé formel, en 2007 ont été instituées des pensions sociales pour les personnes âgées non couvertes par ce système contributif, visant explicitement l'universalisation de la couverture vieillesse. Cet article propose de retracer la genèse, la mise en place et les enjeux de cette nouvelle pension pour personnes âgées. Elle a rapidement concerné près de la moitié de la population des 60 ans et plus, bien que son montant soit assez faible. Le fait qu'elle soit articulée à une couverture santé en fait une expérience intéressante et valorisée par le gouvernement et l'Organisation internationale du travail (OIT). Cet article entend également contribuer à la réflexion sur le développement actuel de dispositifs non contributifs et dits universels de protection sociale dans certains pays du Sud.
In: Travail et emploi, Heft 145, S. 200-204
ISSN: 1775-416X
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 39, Heft 3, S. 206-209
ISSN: 2259-6100
In: Informations sociales, Band 124, Heft 4, S. 6-14
Résumé Il s'agit de déterminer si l'on peut parler aujourd'hui de politique familiale dans les pays de l'Est. Si de nombreux dispositifs existent, et en particulier celui des congés parentaux, il est difficile d'identifier, par le passé comme aujourd'hui, une politique familiale autonome et explicite. Source de tensions et de discours contradictoires, elle a surtout été partie prenante d'autres politiques : que ce soit la promotion de l'emploi des femmes (1960-1970), l'encouragement à la natalité (1970-1980), l'incitation au retrait d'activité des femmes, ou encore l'assistance ciblée aux familles les plus pauvres (1980-2000).
In: Le Courrier des pays de l'Est, Band 1040, Heft 10, S. 16-25
Les discours, recommandations et publications sur les politiques sociales à mener en Russie de quatre organismes internationaux, la Banque mondiale, le FMI, le BIT et l'OCDE, sont analysés ici au travers de trois thèmes traités de façon récurrente depuis les débuts de la transition : le filet de protection sociale, le ciblage des prestations sociales et le désengagement des entreprises de la sphère sociale. La première de ces notions signifie pour les institutions de Bretton-Woods, à quelques nuances près, la mise en place d'un système d'accompagnement des réformes économiques destiné aux catégories de population les plus vulnérables ; elle est très critiquée par le BIT et ignorée par l'OCDE. Par ailleurs, pour le FMI et la Banque mondiale, même s'ils divergent sur les modalités pratiques de cette politique, le ciblage des prestations vers les plus pauvres doit obligatoirement compenser la réduction des dépenses sociales publiques et la privatisation d'une partie des secteurs des retraites et de la santé, qu'ils préconisent, tandis que l'OCDE ne semble guère convaincue de l'efficacité, en termes de coûts/avantages, d'allocations en espèces ou en nature réservées à certaines catégories de population. Le désengagement des entreprises de la sphère sociale est, en revanche, une option défendue par trois organismes sur quatre (seul fait exception le BIT), malgré une analyse différente des effets d'une telle mesure, notamment sur la flexibilité de l'emploi. L'influence des institutions internationales sur l'évolution des systèmes de protection sociale et d'emploi en Russie a connu un tournant avec le krach financier de 1998 : d'abord dominante, celle du FMI et de la Banque mondiale, dont les prêts deviennent moins nécessaires avec la reprise de la croissance, s'est affaiblie, au profit d'autres organismes plus soucieux de mener des actions mieux adaptées à la réalité russe.
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 1040, S. 16-25
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 34, Heft 2, S. 83-108
ISSN: 2259-6100
This description of the situation of children and families with children in Russia since the early 1990s focuses on institutional and political responses to the difficulties encountered by children and their families. A numerical observation stands out: the number of children 9 years old or younger fell from 24 to 15 million between 1989 and 2000. This numerical contraction did not lead to any specific policy for increasing the birth rate. It does lead us to relativize alarmist talk about closing preschool centers. A second observation is the pauperization, in particular, of large families and of single-parent families, the number of the latter having increased during the decade under study. Despite proclaimed intentions and their many modifications, social policies (in particular family allocations) provide quite insufficient aid to families.
In: Cahiers du monde russe: Russie, Empire Russe, Union Soviétique, Etats Indépendants ; revue trimestrielle, Band 43, Heft 4, S. 699-701
ISSN: 1777-5388
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 32, Heft 4, S. 125-151
ISSN: 2259-6100
The traditionally well-developed "social sphere" refers to the services delivered by Russian companies at the workplace. Privatizing firms has raised questions about the ownership, liability, management... and future of this sphere. Its transfer toward local authorities started in 1993, and took the form of "municipalization" - a transfer toward urban authorities - in late 1994. Far from being simple and linear, municipalization is still a partial, heterogeneous process. It has served as a litmus test for relations between cities and firms and, in some cases, has led to redefining their roles in providing welfare and social services to the local population.
In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Heft 427, S. 28-45
ISSN: 0590-0239
World Affairs Online
In: Cahiers du monde russe: Russie, Empire Russe, Union Soviétique, Etats Indépendants ; revue trimestrielle, Band 38, Heft 4, S. 617-628
ISSN: 0008-0160, 1252-6576
In: Cahiers du monde russe: Russie, Empire Russe, Union Soviétique, Etats Indépendants ; revue trimestrielle, Band 38, Heft 4, S. 617-627
ISSN: 1777-5388
Cécile Lefèvre, Note sur les notions de chômage et d 'emploi dans les années 1920 et 1930 en URSS. L'article retrace l'histoire de l'usage de la catégorie de chômage au cours des années 20 en URSS et de sa disparition en tant que catégorie statistique officielle au début des années 30. Le premier constat est celui de la pluralité des sources statistiques sur le chômage pendant la NEP, pluralité qui révèle celle des acteurs (syndicats, bourses du travail, statisticiens du recensement, etc.). On se demande dans quelle mesure la catégorie de chômage a été instrumentalisée par le pouvoir dans son projet de gestion de la main-d'œuvre et de contrôle social des individus ; si elle l'a été, ce fut sans doute dans le but de réguler, sans grand succès d'ailleurs, les flux de main-d'œuvre, notamment entre villes et campagnes. La disparition formelle de la catégorie de chômage, à la fin de 1930, marque un tournant idéologique et surtout économique, signalant ex post le changement de logique et de rythme que connaît l'économie russe. Cette disparition ne fut possible que parce que l'industrialisation rapide rencontrait surtout des problèmes de pénurie de main-d'œuvre, éclipsant du même coup celui du chômage. Ce n'est qu'en 1991 que la catégorie de chômage réapparaît officiellement
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 26, Heft 4, S. 25-54
ISSN: 2259-6100
Cet article tente d'analyser, par un éclairage historique, quelles sont les continuités et les discontinuités caractéristiques de l'évolution du système de protection sociale russe, en s 'interrogeant sur la manière dont les formes institutionnelles passées influencent les réalisations et projets en matière de protection et de politique sociales en cette période de transition. La première partie est consacrée à l'examen de la notion d'héritage institutionnel dans l'étude de la protection sociale russe. Après une analyse des institutions stricto sensu (organismes, fonds et ministères sociaux) de la protection sociale et de leur évolution, on conclut à la nécessité d'un élargissement du champ de cette notion. Le système de protection sociale russe comporte au moins trois pôles : les organismes sus-cités, les entreprises et les collectivités locales. Par héritage institutionnel, nous entendrons l'héritage des interactions entre ces trois pôles et leurs transformations. Dans une seconde partie, il s'agira alors de mettre en évidence et d'analyser le rôle social des entreprises, caractéristique structurelle bien qu'évolutive du système de protection sociale russe. Un mouvement de transfert de ce rôle social des entreprises vers les collectivités locales s'amorce cependant. C'est pourquoi, en dernière partie, une analyse en longue période évoquera le mouvement actuel de dévolution des compétences sociales des entreprises, mais surtout du Centre, vers les pouvoirs locaux, en pro- posant des analogies heuristiques avec la décentralisation des politiques sociales à l'époque des "zemstva", à la fin du XIXe siècle.