Roms migrants en ville: pratiques et politiques en Italie et en France
In: Géocarrefour 86.2011,1
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In: Géocarrefour 86.2011,1
In: Collection Société civile
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 397, Heft 6, S. 60-63
ISSN: 2108-6648
L'« aller vers » s'est imposé, ces dernières années, comme un principe majeur de structuration de la lutte contre la pauvreté, en matière de santé ou d'accès aux droits. Il ne peut cependant résoudre à lui seul les difficultés des personnes concernées. Quatre pistes d'action et de réflexion viennent clore ce dossier.
In: Les cahiers d'EMAM: études sur le Monde arabe et la Méditerranée
ISSN: 2102-6416
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 382, Heft 3, S. 86-89
ISSN: 2108-6648
In: Les cahiers d'EMAM: études sur le Monde arabe et la Méditerranée, Heft 33
ISSN: 2102-6416
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 376, Heft 3, S. 64-69
ISSN: 2108-6648
In: Les cahiers d'EMAM: études sur le Monde arabe et la Méditerranée, Heft 27
ISSN: 2102-6416
International audience ; Au gré des contributions à cet ouvrage se dessinent des tendances communes aux grandes villes du bassin méditérranéen (et au-delà…) comme la diffusion de l'urbanisme néolibéral pour lequel les marges urbaines constituent assurément des « espaces-réserve » (Benach et Tello, 2013* 1), l'émergence, en lien avec ce mode de production de l'espace urbain, de formes renouvelées de marginalité socio-spatiale en périphérie, ou encore la diversité des attitudes des populations résidentes devant les transformations urbaines. Bien des questions restent en suspens cependant.
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International audience ; Au gré des contributions à cet ouvrage se dessinent des tendances communes aux grandes villes du bassin méditérranéen (et au-delà…) comme la diffusion de l'urbanisme néolibéral pour lequel les marges urbaines constituent assurément des « espaces-réserve » (Benach et Tello, 2013* 1), l'émergence, en lien avec ce mode de production de l'espace urbain, de formes renouvelées de marginalité socio-spatiale en périphérie, ou encore la diversité des attitudes des populations résidentes devant les transformations urbaines. Bien des questions restent en suspens cependant.
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In: PArtecipazione e COnflitto: PACO = PArticipation and COnflict, Heft 3, S. 47-69
ISSN: 2035-6609
What is the contribution of urban conflicts to the migrants and poor city dwellers empowerment? The paper is based on the observation of three contentious situations - fighting against the eviction of a little slum settled by Roma migrants from the Ex-Yougoslavia in Tours (France), complaining for land facilities and other collective goods in the informal areas of Dakar and Tunis. Urban conflicts mainly contribute to social regulation. Nevertheless, by incitating the public authorities to provide facilities (Dakar, Tunis) or temporary hosting systems (Tours) these mobilizations produced positive effects on capacity building and political participation of migrants and poor city dwellers. These resources, which have a strong spatial dimension, can be converted to symbolical capital. In addition to that, the land facilities can reinforce the economical capital of the deprived populations (or, better, of a part of them).
International audience ; A partir d'une série d'enquêtes réalisées en région parisienne à la fin des années 2000, ainsi que sur des observations ponctuelles dans d'autres villes, en particulier à Marseille, sur l' « entre-deux des politiques institutionnelles et des dynamiques sociales » (Navez-Bouchanine), cet article analyse successivement la genèse de la « question rom » à l'échelle localei les réponses apportées par les autorités pour gérer la situation et leur impaction sur le parcours des migrants roms en situation précaire.
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International audience ; A partir d'une série d'enquêtes réalisées en région parisienne à la fin des années 2000, ainsi que sur des observations ponctuelles dans d'autres villes, en particulier à Marseille, sur l' « entre-deux des politiques institutionnelles et des dynamiques sociales » (Navez-Bouchanine), cet article analyse successivement la genèse de la « question rom » à l'échelle localei les réponses apportées par les autorités pour gérer la situation et leur impaction sur le parcours des migrants roms en situation précaire.
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Dans les villes de province comme en banlieue parisienne, l'observation des actions publiques en direction des migrants roms, généralement des Roumains ou des Bulgares, conduit au même constat. Dans tous les cas, l'espace occupe une place prépondérante : on expulse, on regroupe, on met à l'abri, on contrôle les mobilités, etc. Il en va de même pour les discours de justification des politiques en question. Ces derniers mettent l'accent, certes sur les comportements jugés asociaux ou déviants des publics visés, mais aussi sur l'habitat précaire et sur les hébergements mis en place par la puissance publique, le plus souvent dans une logique humanitaire. Comment expliquer cette attention portée aux aspects spatiaux, alors que les causes de la pauvreté sont probablement à rechercher ailleurs, par exemple dans la production des inégalités socio-économiques dans les pays d'origine ou encore dans les logiques d'exclusion juridique orchestrées par l'État français ? Faut-il y voir une sorte de spatialisation de la question sociale, comme le laissent entendre les sociologues à propos de la politique de la ville 1 ? Sans doute, les pouvoirs publics cherchent-ils à résoudre des problèmes locaux, comme j'ai pu le montrer à propos des " villages d'insertion ". Ces derniers ont été installés en Seine-Saint-Denis par l'État et par les collectivités locales dans le cadre de l'éradication de trois grands bidonvilles, à partir de 2007. La confrontation des dispositifs " villages " avec d'autres expériences montre cependant que la réponse est plus complexe car il faut tenir compte des qualités inhérentes à l'espace sur le plan social et politique. Grâce à ces dernières, l'action spatiale constitue en effet un puissant instrument de régulation sociale. En outre, la question de l'attribution des places semble se poser avec toujours plus d'acuité dans les villes françaises. Les réflexions suivantes s'appuient principalement sur des enquêtes réalisées en 2009 au sujet des " villages d'insertion " de la région parisienne 2, ainsi que sur ...
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Depuis quelques temps déjà, les Roms roumains et bulgares en situation précaire dans les villes françaises sont la cible des pouvoirs publics, que l'on songe, bien sûr, aux discours prononcés durant l'été 2010 par le Chef de l'Etat sur les " problèmes que posent les comportements de certains parmi les Gens du voyage et les Roms ", ou aux nombreuses actions engagées sur le terrain, qu'il s'agisse de reconduites à la frontière, d'expulsions de squats ou de terrains occupés illégalement2 ou encore d'expériences d'accueil et d'insertion à l'initiative des pouvoirs locaux. Ceux que l'on appelle désormais les Roms migrants, voire les Roms tout court, même si, il faut le souligner, tous ces derniers ne sont évidemment pas en situation précaire, constituent donc désormais un public des politiques publiques. Partant de ce constat, il s'agit de s'interroger sur la genèse des politiques en question, ce qui nécessite, au préalable, d'analyser les problèmes que l'action publique est censée résoudre. En d'autres termes, quelles sont les caractéristiques de la " question rom " évoquée non seulement par les institutions aux différentes échelles et les médias, mais aussi par la société civile et par les chercheurs ? Cette expression recouvre-t-elle les difficultés rencontrées par les migrants roms en situation précaire en France, ou bien les problèmes que la présence de ces derniers constitue pour la société d'accueil et ses institutions ? À partir de recherches récentes sur l'expérience des " villages d'insertion " mis en place à partir de 2007 par l'Etat et par les collectivités locales à Saint-Ouen, à Saint-Denis, à Aubervilliers, dans le cadre de l'éradication des grands bidonvilles situés aux portes de Paris3, d'entretiens informels avec des migrants roms ainsi qu'avec des acteurs des mobilisations de soutien aux Roms à Saint-Étienne, à Marseille, à Nantes et dans d'autres localités, et d'actions personnelles aux côtés de personnes originaires des confins du Monténégro, de la Serbie et du Kosovo, qui se sont installées à ...
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