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Aller vers (Gallimard, 2023), le nouveau recueil de Jean Marc Sourdillon, épouse les courbes de la Seine jusqu'à la femme aimée et au-delà. En se désabritant, le poète accueille tout ce qui tremble et demande à naître.

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s'impose aujourd'hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s'impose aujourd'hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

Guidé par l'extension de l'usage et des acceptions du signifiant « ex », l'auteur, à partir d'une longue expérience clinique auprès des couples et des familles, met en correspondance des phénomènes psychiques peu conscients des individus, enfants ou parents, et des groupes familiaux qu'ils constituent, avec des transformations sociales ou sociétales modifiant les bases historiques des sentiments d'identité. L'ensemble souligne la fréquence de troubles narcissiques et notamment du sentiment de la constance et de la valeur de soi, essentiel à ce qui fait, au-delà du désir, la dimension « conjugale » du choix amoureux et du choix de type de lien. L'évolution perceptible de la temporalité y joue un grand rôle, déplaçant les identifications vers une adolescence modélisée. S'agit-il d'un ébranlement passager du sentiment identitaire, du renouvellement d'une pluralité de modalités identitaires ou d'une évolution anthropologique ?

Parole et sexualité sont à la fois modes d'expression et actes, avec des dimensions individuelles et plurielles. Leurs lointaines origines biopsychologiques les enracinent dans les fondements inconscients du psychisme humain, d'où elles émergent en constituant et le Moi individuel de la conscience humaine et la perception moins consciente d'une appartenance groupale, base narcissique d'un Nous, dont la résurgence est sensible au sein de tous les ensembles groupaux, familiaux, sociaux, et bien sûr dans la vie conjugale et sexuelle. Une thérapie approfondie en couple impose à l'analyste cette compréhension psychanalytique double, individuelle et duelle, pour saisir l'intrication des deux dimensions dans tous leurs conflits, notamment à travers l'expression sexuelle.

La fonction existentielle fondamentale de transmission propre à tout être vivant se poursuit chez l'Homme, sous forme culturelle au-delà de la phase de maturité biologique. Le facteur spécifique qui sous-tend le fonctionnement psychique du sujet vieillissant est la proximité de la mort. À côté du travail de deuil de plus en plus difficile, n'est pas assez pris en compte le travail de nostalgie qui maintient l'espérance de l'objet du désir éprouvé, en lui fournissant des représentations psychiques et culturelles.

L'analyse – ou méta-analyse – de certaines thérapies psychanalytiques utilisant des cadres différents, notamment en couple ou corporelles (par exemple les psychothérapies psychanalytiques de relaxation), met en évidence l'appui des constructions identitaires ou préidentificatoires sur des phénomènes perceptifs sensoriels très antérieurs à tout développement de la conscience. L'identité est d'abord perception avant d'être représentation. Les variantes de son expression sont loin d'être toujours pathogènes.