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International audience ; L'étude des usages des neurosciences dans les circuits de production culturelle (édition, presse, médias audiovisuels) montre que le cerveau est, dans l'espace public, un objet surdéterminé. Cette surdétermination renvoie à une pluralité de facteurs (culturels, idéologiques, politiques, scientifiques, etc.) influant sur les significations du terme lorsqu'il est mobilisé dans des discours de large audience. Elle a partie liée avec le déploiement depuis plusieurs décennies d'un « idéal d'autonomie individuelle généralisée » dans un nombre croissant de pans du monde social. Partant de ce constat, le propos de la présente étude est de compléter le portrait de la trajectoire médiatique des neurosciences, et plus largement du « neuronal » en introduisant une dimension supplémentaire à cette surdétermination, généralement moins commentée : celle de la logique propre aux entreprises de presse dans le traitement des nouvelles scientifiques.

International audience ; L'étude des usages des neurosciences dans les circuits de production culturelle (édition, presse, médias audiovisuels) montre que le cerveau est, dans l'espace public, un objet surdéterminé. Cette surdétermination renvoie à une pluralité de facteurs (culturels, idéologiques, politiques, scientifiques, etc.) influant sur les significations du terme lorsqu'il est mobilisé dans des discours de large audience. Elle a partie liée avec le déploiement depuis plusieurs décennies d'un « idéal d'autonomie individuelle généralisée » dans un nombre croissant de pans du monde social. Partant de ce constat, le propos de la présente étude est de compléter le portrait de la trajectoire médiatique des neurosciences, et plus largement du « neuronal » en introduisant une dimension supplémentaire à cette surdétermination, généralement moins commentée : celle de la logique propre aux entreprises de presse dans le traitement des nouvelles scientifiques.

International audience ; L'étude des usages des neurosciences dans les circuits de production culturelle (édition, presse, médias audiovisuels) montre que le cerveau est, dans l'espace public, un objet surdéterminé. Cette surdétermination renvoie à une pluralité de facteurs (culturels, idéologiques, politiques, scientifiques, etc.) influant sur les significations du terme lorsqu'il est mobilisé dans des discours de large audience. Elle a partie liée avec le déploiement depuis plusieurs décennies d'un « idéal d'autonomie individuelle généralisée » dans un nombre croissant de pans du monde social. Partant de ce constat, le propos de la présente étude est de compléter le portrait de la trajectoire médiatique des neurosciences, et plus largement du « neuronal » en introduisant une dimension supplémentaire à cette surdétermination, généralement moins commentée : celle de la logique propre aux entreprises de presse dans le traitement des nouvelles scientifiques.

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Résumé Depuis une quarantaine d'années, de nombreux chercheurs et praticiens issus des sciences bio-médicales ont fait une apparition remarquée sur la scène intellectuelle française, quelquefois présentée comme la manifestation d'une « révolution » intellectuelle en marche, consécutive aux progrès de la génétique ou des neurosciences. Bien que s'inscrivant dans une certaine continuité historique, les modes d'engagement de ces nouveaux porteurs de discours biologisants présentent sans doute des traits spécifiques, où l'expertise occupe une place centrale. L'explication de cette émergence passe par l'analyse des profils de ces « savants », dont les figures principales peuvent être repérées à l'aide des listes de succès de librairie parus entre 1970 et 2000, combinée à celle des conditions de visibilité de ces derniers dans l'espace public, c'est-à-dire ici dans l'espace éditorial.

Le projet « Literature under Constraint » est né de l'hypothèse très générale qu'il est arrivé quelque chose à la littérature française contemporaine, abstraction faite des jugements de valeur qu'on peut y porter, et que ce quelque chose peut être appréhendé grâce à la notion de contrainte. Pour ce faire, une perspective multidisciplinaire, maniant à la fois les outils propres à l'analyse littéraire (explication de texte, stylistique, génétique textuelle, etc.) et les apports récents des sciences sociales (inscription de la littérature dans l'ensemble des contextes sociaux qui la conditionnent), nous semble la mieux placée pour dégager la spécificité de la production littéraire des quarante dernières années.