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Depuis trente ans, les mouvements de femmes de l'immigration et les collectifs féministes engagés à leurs côtés se battent pour l'autonomie des femmes et contre la dépendance conjugale. Grâce à ces associations, les femmes osent témoigner et lutter. L'auteur analyse ces situations où interfèrent vie de couple et droit au séjour, à partir d'exemples, de témoignages recueillis et d'enquêtes effectuées par des sociologues, des journalistes et des responsables d'associations, qui montrent tous l'existence de ces violences conjugales et les conséquences de celles-ci.

Examines women members & activists in the extreme right-wing Front National of France. It is demonstrated that women are a clear minority among the Front National electorate, leadership, & members. Women's action & ideology are demonstrated via description of the women's organization, Cercle national femmes d'Europe, & its desire to restore the natural order (ie, sexual, moral, familial, & national order) via the combination of the Front National propaganda tenets of "family preference" & "national preference." The motivations & political trajectories bringing women into the Front National are explored, highlighting some of the high-profile & intermediate leadership & activists. How women's role is conceptualized & manifested in the Front National is scrutinized, focusing on the patterns of their activism & the functions they serve. Women provide the party a positive public image while taking part in what they see as a familial countersociety, offering devoted, humble activism & legitimating public action through the private sphere. The management of tensions in the far Right as women's activism & ways of life contradict the party models promoted is addressed in conclusion. J. Zendejas

L'image qui s'impose quand on évoque l'exil politique est le plus souvent masculine : ce serait principalement une affaire d'hommes. Tout au plus quelques femmes apparaissent à titre d'exception, mais la grande majorité d'entre elles sont présentées comme des « réfugiées » ou des « suiveuses », c'est-à-dire comme des victimes plutôt que des actrices de leur destin. Les femmes n'ont-elles donc jamais dû fuir à cause de leurs convictions, parce que persécutées ou risquant leur vie et leur liberté ? Cet ouvrage présente onze contributions qui, toutes, soulignent l'urgence d'exhumer l'histoire des exilées politiques et l'intérêt de l'étudier dans une dimension de genre. Il montre combien cette approche permet de revisiter le processus de l'exil politique.