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Notre comportement semble toujours plus déterminé par l'omniprésence d'institutions médiatiques qui semblent décider de notre existence aux yeux des autres et dont il importe de comprendre les codes, afin de s'engager dans la réflexion sur la place qu'elles peuvent occuper dans la formation ou la déformation citoyennes.

RéSUMé. — L'observation des recherches sur l'histoire de la communication télévisuelle permet de distinguer deux attitudes successives. Une première qui consiste à souligner des ruptures et à déterminer en conséquence des périodes bien distinctes, caractérisées chacune par des traits caractéristiques. Une seconde qui, répondant à la première, consiste au contraire à mettre l'accent sur des constantes et des traits structurels dans cette forme de communication médiatique. Après une mise en perspective de ces deux catégories de travaux, l'auteur propose une autre attitude méthodologique et épistémologique qui se fonde principalement sur la notion de « configuration » telle qu'elle a été définie par Norbert Elias.

International audience ; Cet article se propose de mettre en lumière les évolutions de la mise en scène de la parole politique dans le contexte français depuis ses origines. Il se centre cependant sur les mutations survenues dans les années 90 en posant que celles-ci ne peuvent être appréhendées qu'à partir d'un examen élargi à l'ensemble des magazines à base de paroles, des débats de société aux émissions de divertissement. Cette hypothèse trouve d'ailleurs une validation dans la consécration d'émissions récentes intégrant les politiques dans des dispositifs déstabilisants où ceux-ci se trouvent mêlés et confrontés à d'autres notoriétés issues du monde du spectacle le plus souvent sulfureux. Les deux auteurs soulignent que le coût symbolique de ces prestations n'est pas mince, puisqu'il n'implique pas seulement une recherche de proximité mais une véritable renonciation à toute transcendance de la parole politique.

International audience ; Cet article se propose de mettre en lumière les évolutions de la mise en scène de la parole politique dans le contexte français depuis ses origines. Il se centre cependant sur les mutations survenues dans les années 90 en posant que celles-ci ne peuvent être appréhendées qu'à partir d'un examen élargi à l'ensemble des magazines à base de paroles, des débats de société aux émissions de divertissement. Cette hypothèse trouve d'ailleurs une validation dans la consécration d'émissions récentes intégrant les politiques dans des dispositifs déstabilisants où ceux-ci se trouvent mêlés et confrontés à d'autres notoriétés issues du monde du spectacle le plus souvent sulfureux. Les deux auteurs soulignent que le coût symbolique de ces prestations n'est pas mince, puisqu'il n'implique pas seulement une recherche de proximité mais une véritable renonciation à toute transcendance de la parole politique.

International audience ; Cet article se propose de mettre en lumière les évolutions de la mise en scène de la parole politique dans le contexte français depuis ses origines. Il se centre cependant sur les mutations survenues dans les années 90 en posant que celles-ci ne peuvent être appréhendées qu'à partir d'un examen élargi à l'ensemble des magazines à base de paroles, des débats de société aux émissions de divertissement. Cette hypothèse trouve d'ailleurs une validation dans la consécration d'émissions récentes intégrant les politiques dans des dispositifs déstabilisants où ceux-ci se trouvent mêlés et confrontés à d'autres notoriétés issues du monde du spectacle le plus souvent sulfureux. Les deux auteurs soulignent que le coût symbolique de ces prestations n'est pas mince, puisqu'il n'implique pas seulement une recherche de proximité mais une véritable renonciation à toute transcendance de la parole politique.