Sabine Pitteloud . Les multinationales suisses dans l'arène politique (1942-1993) Genève, Droz, 2022, 421 pages
In: Critique internationale, Band 97, Heft 4, S. 157-161
ISSN: 1777-554X
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In: Critique internationale, Band 97, Heft 4, S. 157-161
ISSN: 1777-554X
In: L' économie politique: revue trimestrielle, Band 87, Heft 3, S. 59
In: Revue française de science politique, Band 69, Heft 2, S. III-III
ISSN: 1950-6686
In: Le mouvement social, Band 263, Heft 2, S. 45-59
ISSN: 1961-8646
L'Organisation internationale du travail (OIT) compte-t-elle dans l'élaboration des politiques économiques au niveau mondial ? Depuis sa création, l'institution entend s'inscrire au premier plan des débats économiques et sociaux, en participant aux grandes conférences économiques internationales. Cette participation débouche-t-elle pour autant sur une plus grande influence de l'Organisation ? À la veille de son centenaire, celle-ci est-elle condamnée à demeurer le « parent pauvre » de la gouvernance économique mondiale ? Cet article entend répondre à ces questions en comparant les réactions de l'OIT face à deux crises économiques majeures des XX e et XXI e siècles : celle de 1929 et celle de 2008. Ces crises donnent à l'Organisation l'occasion de mettre en avant des propositions en matière de politique économique, relatives aux travaux publics dans l'entre-deux-guerres et au Pacte mondial pour l'emploi dans le contexte de la crise de 2008.
In: Revue française de science politique, Band 68, Heft 2, S. XIX-XIX
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 4, S. XXIV-XXIV
ISSN: 1950-6686
In: Critique internationale, Band 76, Heft 3, S. 61-80
ISSN: 1777-554X
Le but de cette analyse est de dévoiler, dans une perspective socio-historique, les logiques séculières de dépolitisation à l'œuvre au sein de l'Organisation internationale du travail autour d'une question en apparence très politique : la représentation tripartite des gouvernements, des travailleurs et des employeurs. Nous distinguons une dépolitisation positive de la représentation, découlant d'une adhésion historique de l'institution au paradigme fonctionnaliste, et une dépolitisation négative, qui vise à discréditer le débat sur la représentation. Souvent complémentaires, ces deux logiques enserrent, voire étouffent, les séquences de politisation de la représentation, qui se manifestent sur un mode principalement contestataire, notamment au sujet de la composition du Conseil d'administration de l'OIT. Dans les deux cas, tout est entrepris pour faire de la représentation une question d'ordre technique et administratif et non l'objet d'un débat politique, jugé néfaste au bon fonctionnement de l'organisation.
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 2, S. XII-XII
ISSN: 1950-6686
In: Études internationales, Band 47, Heft 1, S. 81-105
ISSN: 1703-7891
Cet article analyse la mise à l'agenda de la question environnementale à l'Organisation internationale du travail (oit) depuis la fin des années 1970 jusqu'à aujourd'hui. Il montre comment l'environnement, d'abord défini comme un enjeu de sécurité pour les travailleurs, est peu à peu intégré au paradigme du développement durable à partir des années 1990, sous la pression d'acteurs multiples, internes et externes à l'oit. L'adoption du concept d'emplois verts dans les années 2000 permet d'arrimer l'environnement à l'Agenda du travail décent – promu par l'oit depuis 1999 – et d'inscrire plus clairement la question environnementale dans le mandat de l'oit. L'article met ainsi à jour un processus d'appropriation de la question environnementale à mi-chemin entre verdissement et environnementalisation.
In: Revue française de science politique, Band 66, Heft 1, S. 27-48
ISSN: 1950-6686
Depuis sa création en 1919, l'Organisation internationale du travail, chargée de réglementer les relations professionnelles entre États et d'instaurer entre eux des principes de justice sociale, prétend incarner un véritable « parlement mondial du travail ». Sur quels dispositifs concrets et stratégies d'acteurs s'appuie une telle prétention ? Comment l'OIT a-t-elle construit, défendu et réformé sa représentativité au cours du temps ? L'étude socio-historique des dispositifs représentatifs en place et de leur contestation par des acteurs s'estimant mal représentés (gouvernements, organisations syndicales et patronales, coopératives, organisations non gouvernementales) permet, sur le temps long, de déconstruire l'analogie parlementaire et de dévoiler certaines caractéristiques d'une représentation à la fois internationale et tripartite : non électorale, sélective, technocratique mais aussi parfois accommodante, voire improvisée.
In: Critique internationale, Band 66, Heft 1, S. 179-182
ISSN: 1777-554X
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 154, Heft 2, S. 21-32
ISSN: 2105-2654
En 1919, l'Alliance coopérative internationale fait part à Albert Thomas, directeur général du Bureau international du travail, de son désir de voir l'Organisation internationale du travail (OIT) comprendre des représentants des organisations coopératives de chaque pays, au même titre, que les États et les syndicats ouvriers et patronaux. À peine l'OIT est-elle créée et son tripartisme célébré comme une innovation majeure qu'ils sont donc remis en cause. Cet article examine les conditions de l'éviction du mouvement coopératif de l'OIT, la revendication du mouvement coopératif international pour une « représentation directe et séparée » au sein de l'organisation ainsi que la mise en place de dispositifs, entre 1919 et 1948, qui aboutissent à créer une relation consultative entre lui et l'OIT avant l'obtention du statut consultatif proprement dit.
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 1, S. V-V
ISSN: 1950-6686
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Heft 154, S. 21-32
ISSN: 0335-2013
Through the intermediary of Albert Thomas, the General Director of the International Labour Office, the International Cooperative Alliance expressed the desire in 1919 to see the International Labour Organization include representatives of national cooperative organizations. The ILO was barely set up and tripartism celebrated as a major innovation when they were already challenged. This article analyzes the conditions under which the cooperative movement was evicted from the ILO, and the simultaneous claim of the international cooperative movement for a "direct and separate representation" within the ILO. It looks at the setting up of various mechanisms from 1919 until 1948 which resulted in the establishment of a consultative relationship between the cooperative movement and the ILO, before the creation and the granting of the actual consultative status to the international cooperative movement. Adapted from the source document.
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 1, S. 117-118
ISSN: 0035-2950