Le corps sportif : un capital rentable pour tous ?
In: Actuel Marx, Band 41, Heft 1, S. 55-70
ISSN: 1969-6728
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In: Actuel Marx, Band 41, Heft 1, S. 55-70
ISSN: 1969-6728
In: Actuel Marx, Heft 41, S. 55-70
ISSN: 0994-4524
In: Recherches féministes, Band 17, Heft 1, S. 39-76
ISSN: 1705-9240
Si les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer une activité physique ou sportive, toutes n'accèdent pas à ces pratiques. On peut mettre au jour une persistance des inégalités parmi les femmes. La considération des propriétés sociales des non-pratiquantes montre que celles-ci sont majoritairement non diplômées ou professionnellement non actives. De plus, il s'avère que la condition déterminante de la pratique physique par les femmes demeure le temps. Non la quantité de temps libre mais les usages du temps toujours étroitement imbriqués avec les investissements considérés comme prioritaires. Les processus observés ici sont du même ordre pour toutes les pratiques culturelles : les femmes dont les activités et les préoccupations sont centrées sur le domestique ou la famille ont le moins de probabilités de trouver/prendre du temps pour elles-mêmes.
In: Cahiers du genre, Band 36, Heft 1, S. 163-183
ISSN: 1968-3928
Résumé Si les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer une activité physique ou sportive, toutes n'accèdent pas à ces pratiques, les propriétés sociales produisant des différences et des inégalités entre elles. Par ailleurs, le retour sur l'histoire montre une féminisation différentielle des sports, certains ayant été de longue date investis par les femmes, d'autres en revanche ne s'étant guère féminisés. Alors que tous les sports s'offrent comme possibles aujourd'hui, la sexuation de ces pratiques demeure effective. Cette durable distribution des femmes et des hommes dans les activités physiques et sportives est en homologie avec la sexuation de toutes les formes de travail et elle se pose en révélateur de la construction sociale de la féminité.
In: Recherches féministes, Band 17, Heft 1, S. 39-76
ISSN: 0838-4479
In: Recherches féministes, Band 17, Heft 1, S. 39-76
ISSN: 0838-4479
In: Le monde diplomatique, Band 47, Heft 559, S. 24-25
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
International audience ; The most visible models of masculinity and feminity spontaneously lead us to think that the genders-their roles and attributes-are combining or have become interchangeable. Quite present in advertisement, these « innovative » models are, nonetheless, a minority phenomenon in society as a whole. Moreover, indications of (re)differentiation can still be found or are reappearing. Lifestyles thus let us glimpse paradoxical practices and behaviors among men and women. They provide evidence that the bounds between masculinity and feminity are shifting. ; Les modèles masculins et féminins les plus en évidence invitent spontanément à croire que les rôles et attributs de la masculinité et de la féminité tendent à se fondre ou sont devenus interchangeables. Très présents dans les représentations et les publicités, ces modèles « innovants » n'en demeurent pas moins minoritaires dans l'ensemble social. De plus, des indices de (re)différenciation réapparaissent ou perdurent. Nos modes de vie donnent ainsi à voir des pratiques et des comportements pour le moins paradoxaux chez les hommes et les femmes ; ils attestent que les frontières du masculin et du féminin sont aujourd'hui mouvantes.
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In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 43, Heft 4, S. 723-733
ISSN: 2101-0064
Cet article présente les résultats d'une enquête socio-ethnographique sur un pôle de formation de handballeurs, appréhendé comme une « maison-des-hommes », lieu d'incorporation d'une forme de virilité dont les modalités sont étudiées dans les nombreux rituels entourant la pratique. L'accès à cette formation à l'« excellence sportive » masculine procure des avantages matériels et symboliques mais exige en retour un coût pour les joueurs.
In: International review for the sociology of sport: irss ; a quarterly edited on behalf of the International Sociology of Sport Association (ISSA), Band 45, Heft 4, S. 436-456
ISSN: 1461-7218
The article shows how young men who take part in a 'feminine' sport — rhythmic gymnastics — construct their masculine identity. In order to be considered as men, boys performing rhythmic gymnastics have to work to construct their identity, a construction which depends both on their personal projects and on their relationships with family and friends. Adults (parents and other family members) as well as peers exert pressure on boys taking part in rhythmic gymnastics to conform to traditional masculine norms and their constructed identity can depend on this, as well as the relationships they have with girls who also do rhythmic gymnastics. These young men implement strategies in order to reconcile the different images of masculinity they are confronted with and to construct their identity: that of a man playing a feminine sport.
Orienter le projecteur sur les pratiquantes fémininesde sports condidérés comme masculins, ce n'est pas les isolerdes autres pratiquants ; c'est,aux seules fins de la recherche,les considérer à part ; alors que l'air du temps inviteles femmes à s'orienter davantage vers les pratiques physiques"mode" centrées sur le corps que vers des sports traditionnelsou compétitifs, c'est surtout vouloir comprendrequi sont celles-ci qui ont un jour osé la différence ; c'estessayer de mettre au jour pourquoi, dans un tel contexte, ellesont choisi le chemin peu facile de pratiques risquéesou physiquement dures, bref pourquoi elles s'engagent sur desterrains auxquels elles n'avaient pas accès.Ici, la curiosité du sociologue était aiguisée, cellede la femme aussi, qui, par ses propres goûts et pratiques,n'eR était pas vraiment proche .Montrer qui elles sont et dans quelles conditionselles pratiquent, revient à révéler leurs singularités etleurs conformismes, afin, peut-être, que naturellement regardées,elles ne soient précisément plus les sujets de travauxspécifiques.
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In: Travailler: revue internationale de psychopathologie et de psychodynamique du travail, Band 14, Heft 2, S. 129-151
ISSN: 1620-5340
Résumé De nombreuses enquêtes présentent les étudiants comme étant confrontés à la difficile recherche d'un débouché. Au contraire, les étudiantes pratiquant des activités physiques dites « de mise en forme » au service des sports de l'université de Valenciennes ont déjà défini leur projet professionnel. Ce faisant, elles développent des stratégies de formation innovantes en tentant, plus ou moins consciemment, de pallier l'inadéquation structurelle entre le système universitaire et les exigences du marché du travail. Une enquête, menée par questionnaire auprès de deux cent vingt-trois d'entre elles, montre que certaines recherchent, dans ces pratiques physiques visant l'accroissement d'un capital corporel, de meilleures chances d'insertion professionnelle. Dans une certaine mesure, celui-ci apparaît comme un complément du capital scolaire sur le marché du travail. Les résultats montrent toutefois que ces stratégies d'anticipation sont largement tributaires de l'origine sociale des étudiantes et de la nature du projet professionnel formulé.
International audience ; Le nombre d'activités pratiquées par la même personne est une variable généralement négligée dans l'étude des pratiques sportives ; ce texte lui est entièrement consacré. La multipratique, opposée à la monopratique, est étudiée dans ses modalités et leurs variations dans différents secteurs spatio-temporels de pratique (en vacances, durant le reste de l'année à l'intérieur et hors du domicile) en fonction des principales caractéristiques socio-démographiques (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle) et selon la nature institutionnelle de l'engagement sportif (pratique informelle, pratique dans le cadre des fédérations sportives et pratique de compétition). L'analyse de données d'enquête aboutit aux résultats suivants : (1) L'inégalité de la distribution sociale est encore plus accentuée pour la multipratique que pour la pratique sportive ; (2) La participation aux compétitions, même de haut niveau, ne se fait pas, comme on aurait pu le supposer, au détriment du nombre de sports pratiqués. Bien au contraire, ce sont les compétiteurs de haut niveau qui présentent la multipratique la plus riche.
BASE
In: Loisir & société: Society and leisure, Band 19, Heft 1, S. 237-262
ISSN: 1705-0154
In: Recherches féministes, Band 19, Heft 2, S. 29-61
ISSN: 1705-9240
De plus en plus de filles et de femmes participent à des sports de tradition masculine tels que le hockey, l'haltérophilie ou la boxe. Cette transformation de la réalité sportive a-t-elle un impact sur les normes dominantes de la féminité? L'objectif principal des auteures de cette étude était double : d'une part, vérifier dans quelle mesure les adolescentes et les adolescents québécois adhèrent ou résistent aux normes de féminité véhiculées par l'institution sportive; d'autre part, voir dans quelle mesure leurs dispositions à l'égard de ces normes sont liées à une conception plus ou moins stéréotypée de la féminité. Deux des processus de construction sociale du genre proposés par Harding (1986), soit le symbolisme dichotomique de genre et la structuration selon le genre des sphères d'activités sociales, sont au fondement de cette recherche. Une démarche méthodologique qualitative a été privilégiée. Au total, 354 jeunes (180 filles et 174 garçons) de cinquième secondaire de trois milieux socioéconomiques différents ont rédigé une « lettre d'opinion » sur leur conception de la féminité et sur leur perception des filles qui pratiquent des sports socialement perçus comme « masculins ». L'analyse de contenu des lettres d'opinion révèle que la sphère sportive constitue à la fois un espace de reproduction et un espace de contestation de la division sexuelle. Les résultats confirment des rapports inégalitaires entre les sexes : les garçons sont trois fois plus nombreux que les filles à exprimer un jugement négatif au regard de la participation de ces dernières à des sports de tradition masculine. À l'opposé, une forte majorité de filles voient dans ces pratiques un lieu de contestation de l'ordre social de genre. L'analyse des conceptions de la féminité indique, par ailleurs, que l'adhésion aux représentations stéréotypées du sexe est plus prégnante dans l'imaginaire des jeunes que l'assignation sexuée des pratiques sportives, et ce, tant chez les filles que chez les garçons. Enfin, l'examen des interconnexions entre le sexe et le niveau socioéconomique suggère une double domination pour les filles du milieu populaire et une forme de complicité dans la domination chez les garçons et les filles du milieu bien nanti.