Le marché du travail en Afrique noire
In: Publications de l'Université Lovanium de Léopoldville 10
In: Collection de l'École des Sciences Economiques 80
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In: Publications de l'Université Lovanium de Léopoldville 10
In: Collection de l'École des Sciences Economiques 80
In: Cahiers québécois de démographie, Band 8, Heft 2, S. 47-69
ISSN: 1705-1495
D'un côté, la nation québécoise serait menacée, sinon de s'éteindre, du moins de perdre de sa substance et dès lors de réduire encore son poids relatif sur l'échiquier canadien et nord-américain. De l'autre côté, les modèles macro-économiques d'inspiration néo-malthusienne semblent démontrer avec rigueur que l'arrêt de la croissance démographique fournit aux peuples des moyens matériels supplémentaires énormes pour améliorer leur niveau de vie et poursuivre plus efficacement leurs objectifs individuels et collectifs. Ce paradoxe n'est qu'apparent et traduit plutôt la complexité des phénomènes associés au vieillissement.
On ne peut d'emblée qualifier tous les effets du vieillissement comme étant favorables ou défavorables, mais il est certain que le vieillissement d'une population nécessite des adaptations sociales. Il est couramment admis qu'une société déjà vieillie dispose de moins de souplesse pour procéder à des changements structurels. Le Québec a la chance de n'être qu'au début de ce phénomène et de disposer encore de la souplesse requise pour aménager progressivement ses structures et politiques.
Aujourd'hui que les nations industrielles ont exercé leur ingéniosité en peuplant leurs territoires de populations souvent denses bénéficiant d'un niveau de vie aisé, elles font face au second volet du dilemme démographique, croître ou vieillir. Il faudra encore une fois beaucoup d'ingéniosité pour vieillir démographiquement sans vieillir en tant que civilisation, en tant que nation québécoise.
In: Cahiers québécois de démographie, Band 10, Heft 1, S. 7-28
ISSN: 1705-1495
L'Essai sur le Principe de population de Malthus contient deux versions juxtaposées de la relation entre population et ressources. La première s'appuie sur une loi biologique déterministe et condamne la population à l'inévitable récurrence de périodes d'extrême détresse avec surmortalité. La seconde privilégie le recours rationnel au frein préventif, qui permet aux classes laborieuses de conserver un minimum vital supra-physiologique, selon leurs habitudes de vie. Comme ces deux versions coexistent de la première à la dernière édition de l'Essai, le principe de population y apparaît incohérent; elles sont en effet incompatibles, car Malthus ne peut expliquer comment s'exerce automatiquement une pression de la population sur les ressources de manière à maintenir rigoureusement ni plus ni moins qu'un minimum vital supra-physiologique déterminé, mais qui varie cependant au gré d'une série de facteurs socioculturels.
Les Principes d'économie politique arbitrent le conflit des deux versions très nettement en faveur de la seconde. Ils relient la dynamique démographique à celle de la croissance économique dans le cadre de l'évolution des institutions politiques et des structures sociales. Le marché du travail est le lieu privilégié d'interaction de ces forces. L'augmentation de la demande de travail provoque, par la montée des salaires réels, un double effet d'amélioration du niveau de vie et d'expansion démographique, dont le premier freine le second en relevant le minimum vital socialement accepté. L'intensité relative des deux effets évolue en faveur du premier, selon le niveau de civilisation, par recours accru au frein préventif de la baisse de la nuptialité. L'efficacité de ce frein dépend de l'état des institutions et structures politico-sociales, lesquelles conditionnent à leur tour le processus et le rythme de la croissance économique.
Le principe de population est intégré à ce processus par une ébauche d'analyse des cycles de croissance. Le décalage entre demande et offre de travail relève les salaires réels, engendrant de nouvelles habitudes de vie; celles-ci renforcent le frein préventif lorsque le supplément d'offre de travail comprime les salaires nominaux, de sorte qu'au terme d'un cycle le niveau de vie minimal s'est amélioré. Ainsi, dans les Principes, les classes laborieuses ne sont pas vouées à retomber toujours au même niveau de misère, mais s'en sortent progressivement par le dur apprentissage de la rationalité : c'est la version psycho-sociologique du principe de population qui l'emporte.
In: Recherches sociographiques, Band 9, Heft 1-2, S. 133-140
ISSN: 1705-6225
Les exposés de ce colloque et les discussions qu'ils ont suscitées ramènent sans cesse à l'esprit la question de savoir ce qu'est en définitive la ville comme phénomène sociologique dans notre société. En essayant d'y répondre, les participants se sont vus forcés de soulever d'autres questions qui apparaissent liées spontanément à celle-ci. Dès lors, il faut s'interroger sur la nature de ces liens pour leur trouver une ordonnance hiérarchique. En même temps, ces questions portent sur la validité d'une présentation dichotomique des différents aspects ainsi liés d'une réalité mouvante et ambivalente. En d'autres mots, à ce stade, c'est l'opposition des concepts polaires «urbain-rural» qui est soumise à la question, d'abord en elle-même, en même temps parce qu'elle fait surgir une autre opposition entre des concepts polaires, « traditionnel-moderne », qui la concurrence dans l'explication de la dynamique concrète de la société historique, tout en étant, comme elle, à cet égard intrinsèquement controversable. Sous-jacente à cette double interrogation est la question du degré d'originalité ou, au contraire, de conformité de l'expérience québécoise en regard du modèle général (s'il en existe un) de l'urbanisation des sociétés industrielles. L'opposition entre «industriel» et «pré-industriel» vient encore compliquer le jeu des interactions entre les deux dichotomies précédentes, de manière à nous imposer le recours à tout un ensemble de nuances pour caractériser l'urbanisation de la société canadienne-française.
Il est, en effet, probable qu'apparaissent des discordances d'évolution selon les paliers de la réalité sociale. Ainsi par exemple, l'objectif d'efficacité administrative qui guide les réformes institutionnelles commandées par les nouvelles structures urbaines se révèle souvent en conflit avec l'objectif de la participation démocratique qui sert de pôle, parmi d'autres, aux mutations idéologiques.
Les exposés du colloque montrent enfin que peuvent exister des discordances entre les voies d'approche et les concepts utilisés par les différentes disciplines concernées par le phénomène de l'urbanisation. Celui-ci n'a donc pas nécessairement la même portée pour chacune d'entre elles et rend leur collaboration délicate. Cette collaboration est néanmoins d'autant plus indispensable que le colloque montre aussi que le problème de l'urbanisation ne peut se poser ni s'analyser correctement que dans le cadre beaucoup plus large de la problématique de l'évolution globale de notre société.
In: Recherches sociographiques, Band 22, Heft 3, S. 391-397
ISSN: 1705-6225
Les presses de l'Université de Montréal viennent de publier, en 1981, un livre de 410 pages, intitulé Les enfants qu'on n'a plus au Québec et signé par Jacques HENRIPIN, Paul-Marie HUOT, Evelyne LAPIERRE-ADAMCYK et Nicole MARCIL-GRATTON.
Ce livre est particulièrement bienvenu. Il offre en effet un grand intérêt à plusieurs égards. Il vient combler, à sa manière et pour le seul Québec, le vide laissé par le refus du gouvernement canadien de participer à l'enquête mondiale sur la fécondité organisée par l'O.N.U. sur recommandation unanime des délégués des gouvernements, canadien y compris, réunis à la Conférence mondiale sur la population de Bucarest en 1974. D'autre part, sur le plan québécois, il fournit une pièce maîtresse au dossier de la dénatalité, qui constitue sans doute la mutation la plus profonde vécue par notre société depuis sa déruralisation. L'enquête de mars 1976 dont il rend compte a en effet permis de réinterroger environ la moitié des femmes mariées qui étaient âgées de moins de trente-cinq ans lors de la grande enquête menée en 1971 par Jacques HENRIPIN et Evelyne LAPIERRE et publiée dans leur livre La fin de la revanche des berceaux. (Voir: Recherches sociographiques, XVI, 2, 1975: 291-293.) De la sorte, nous pouvons suivre à la trace pendant cinq ans vingt générations de femmes mariées, et plus particulièrement les promotions mariées entre 1956 et 1971, pour mesurer l'évolution survenue dans leur fécondité réelle et attendue.
In: Recherches sociographiques, Band 24, Heft 3, S. 325-377
ISSN: 1705-6225
Un Québec qui vieillit. Perspectives pour le XXIe siècle
In: Cahiers québécois de démographie, Band 27, Heft 2, S. 199-219
ISSN: 1705-1495
Bien qu'ils se disent socialistes et soient présentés comme tels pair Francis Ronsin dans son livre La grève des ventres, les dirigeants des ligues néo-malthusiennes françaises (1896-1939), Paul Robin en tête, se font de la pensée de Malthus une conception tronquée en présentant sa « loi de population » comme une loi naturelle s'imposant à tous les régimes sociaux. Sous le couvert d'attaques virulentes contre la droite pronataliste, ils subissent nettement l'influence (droitière de la Malthusian League anglaise, au point de reléguer à l'arrière-plan l'utopie révolutionnaire et la lutte contre le capitalisme. Cette affirmation repose sur la mise en évidence de la proche parenté des textes de leurs quatre périodiques avec ceux des deux journaux nnensuels de la Malthusian League sur un certain nombre de thèmes reliés aux méfaits de la surpopulation et au seul remède efficace, celui de l'adaptation des comportements individuels — par la contraception — au déterminisme incontournable de la loi de population.
In: Cahiers québécois de démographie, Band 33, Heft 2, S. 356
ISSN: 1705-1495
In: Recherches sociographiques, Band 42, Heft 3, S. 605
ISSN: 1705-6225
In: Études internationales, Band 29, Heft 1, S. 153
ISSN: 1703-7891
In: Études internationales, Band 27, Heft 1, S. 175
ISSN: 1703-7891
In: Recherches sociographiques, Band 33, Heft 3, S. 509
ISSN: 1705-6225
In: Recherches sociographiques, Band 33, Heft 1, S. 125
ISSN: 1705-6225
In: Sociologie et sociétés, Band 24, Heft 2, S. 151
ISSN: 1492-1375
In: Cahiers québécois de démographie, Band 21, Heft 2, S. 163
ISSN: 1705-1495