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On 23 February 2017, the International Court of Justice received a document entitled " Application for revision of the judgment of 26 February 2007 in the case concerning the Application of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide (Bosnia and Herzegovina v. Serbia)". The Court refused to enter this application for revision on the General List. The reasons for this refusal and the Court's position were explained by the President of the Court in a statement published in a press release of 9 March 2017. This contribution discusses the facts and justifications for the Court's position, concerning principally the issue of representation of a State in a given case, as well as the very unusual circumstances in which the Court refused to accept the request on the General List and communicated this publicly.

L'obligation de réparer le préjudice causé par un fait internationalement illicite est solidement ancrée dans le droit de la responsabilité internationale. Mais peut-on réparer l'irréparable, à savoir la perte d'une vie humaine en raison d'une violation des obligations internationales attribuable à un État ? Il est logiquement impossible d'indemniser la vie perdue en tant que telle en raison de la caractéristique et des conséquences de ce préjudice fatal. Pour cette raison, la vie ne peut pas avoir de «prix » intrinsèque. Néanmoins, la pratique jurisprudentielle et arbitrale a consacré des solutions permettant d'offrir une compensation à certains proches du défunt, voire à l'État de nationalité de ce dernier, pour leurs dommages respectifs.