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Abstract
There is a lingering myth in the international compliance literature that domestic multilevel structures have a negative impact on the fulfilment of international commitments. This article argues that this literature has failed to understand multilevel structures as a multi-layered concept. Instead of viewing multilevel governance as a one-dimensional concept or a mere system of veto-players, I propose to study the effects of the individual components, i.e., federalism, decentral governance, and joint decision-making. I test the plausibility of this approach by analyzing the implementation of the Ramsar Wetlands Convention. My findings debunk the myth about the negative effects of multilevel structures on the implementation of international agreements. I show that states in which subnational decision-makers can act autonomously from the central level are better placed to produce implementation measures in the area of environmental conservation.

<p>En el nombramiento del presidente de la Comisión de 2014, el Parlamento Europeo se impuso al Consejo Europeo. ¿Esto implica un reajuste institucional hacia una estructura más parlamentaria de facto? Después de dar una descripción general de nombramientos anteriores, analizamos la investidura de Jean-Claude Juncker con enfoque en la nueva relación entre la Comisión y el Parlamento, así como en los procedimientos dentro del PE. Argumentamos que los eventos de 2014 representan una continuación de la tradición del Parlamento de interpretar las disposiciones del tratado extensamente en su propio beneficio. Marcarlos como una encrucijada crítica para la parlamentarización de la UE sería demasiado precipitado. Las consecuencias a largo plazo dependerán de la conducta del presidente de la Comisión, la voluntad de los partidos nacionales a renunciar a su influencia a través de sus eurodiputados y la cohesión de la coalición parlamentaria.</p><strong>Recibido</strong>: 08.01.2015<br /> <strong>Aceptado</strong>: 09.02.2015

Les élections européennes de 2014 marquent une tentative historique pour accroître la transparence de l'élection de la Commission européenne. Les ambiguïtés constitutionnelles dans les traités de Lisbonne ont encouragé les partis européens à nommer les principaux candidats, le soi-disant 'Spitzenkandidaten', pour le poste de président de la Commission. L'élection de Jean-Claude Juncker par le Conseil européen a été considérée par certains comme "le jour où est advenu le parlementarisme de l'UE". Le terme 'Spitzenkandidat' indique une compréhension spécifique du parlementarisme qui est proche du système politique allemand. Le parlementarisme de l'UE est, cependant, encore différent de la plupart des contextes nationaux. Cet article analyse les implications politiques et institutionnelles de la nouvelle procédure de nomination. Bien que le Parlement européen soit souvent considéré comme un gagnant vis-à-vis du Conseil européen, ce sont les partis politiques au sein du PE qui bénéficient probablement le plus de candidatures Spitzenkandidaten lors d'élections futures. Notre argument est que la personnalisation de la campagne électorale n'offre pas de meilleurs choix politiques sur l'éventail gauche-droite pour l'électorat, comme il a été initialement souhaité. L'augmentation simultanée de votes pour les partis eurosceptiques oblige les partis pro-européens à coopérer plus étroitement et donc à prendre des décisions dans une coalition toujours plus large. De même que dans d'autres 'démocraties de consensus', le vote aux élections parlementaires influence par conséquent – au mieux – le choix du chef de l'exécutif. Il n'influence pas, cependant, la composition exacte de la Commission, ni le programme politique qu'elle exécute. Cela est et restera le résultat de négociations complexes entre les multiples acteurs européens et nationaux.

"Angesichts der Krise des politischen Systems der EU scheint eine grundlegende Debatte über seine Reform geboten. Elemente des dualen Föderalismus könnten bei einer Umgestaltung zu einer Verbesserung der Legitimität der EU beitragen." (Autorenreferat)

Wenn von der EU die Rede ist, wurde und wird auch immer wieder von ihren Krisen geredet, zuletzt etwa von Euro-, Ukraine-, Flüchtlings- und Brexit-Krise. Das spezifische Krisenmanagement, das sich über die Jahre herausgebildet hat, zeigt sich auch in diesen aktuellen Krisen. (APuZ)