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World Affairs Online
Pourquoi se marie-t-on encore ?
In: Sciences humaines: SH, Band Les Essentiels, Heft HS13, S. 94-98
De la tradition à la personnalisation : redéfinition des normes du mariage en France de 1960 à nos jours
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 74, Heft 1, S. 41-72
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Le mariage a subi d'importantes transformations en France depuis les années 1960. Dans quelle mesure ces évolutions ont-elles modifié les modes de célébration des noces ? L'enquête La formanotetion des couples (FC, Ined, 1983-1984) avait montré une simplification des rituels entre les années 1960 et 1980. Trente ans plus tard, l'Étude des parcours individuels et conjugaux (Épic, Ined-Insee, 2013-2014) permet de compléter le tableau. Si les traditions entourant l'institution matrimoniale (cérémonie religieuse, fiançailles, etc.) ont beaucoup décliné, celles régissant certaines dimensions ostentatoires des noces (robe de mariée, grand nombre d'invités, etc.) se maintiennent avec force. Dans le même temps, de nouvelles « traditions » prénuptiales ont été importées ou inventées (demande en mariage, enterrement de vie de célibataire) et s'institutionnalisent rapidement. Dans une société individualiste, où chaque mariage doit être personnalisé, les noces continuent pourtant d'obéir à des figures sociales imposées. La norme du faste et de l'apparat s'impose largement, y compris pour les couples avec enfants ou se remariant, qui convolaient jusqu'alors plutôt discrètement. La diminution des mariages et le développement de nouvelles formes de conjugalité ont eu raison du couple traditionnel, mais pas des rituels traditionnels, au contraire. Les cérémonies du mariage contemporain demeurent ainsi un puissant rappel à l'ordre genré.
Pourquoi se marie-t-on encore ?
In: Sciences humaines: SH, Band 276, Heft 12, S. 21-21
Premières relations sexuelles et prises de risque: L'éclairage des enquêtes statistiques réalisées en France
In: Agora: débats, jeunesses, Band 60, Heft 1, S. 59-66
ISSN: 1968-3758
Résumé Les enquêtes statistiques sur les comportements sexuels des jeunes mettent en évidence l'alignement de l'âge au premier rapport sexuel des femmes sur celui des hommes, ce qui n'exclut pas le maintien de différences importantes dans les modalités de leurs expériences. Ces enquêtes permettent en outre de nuancer l'hypothèse psychosociale d'une adolescence « preneuse de risque », du moins à l'égard des IST, puisque les jeunes se protègent plutôt mieux que leurs aînés lors de leurs relations sexuelles.
Le cœur et la raison. Amis et parents invités au mariage
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 83, Heft 2, S. 93-117
ISSN: 1776-2944
Résumé Que révèle la cérémonie de mariage et en particulier l'assemblée de personnes conviées pour célébrer l'événement, à une époque d'importantes transformations des structures familiales et du couple ? Décrire en détail la liste des invités au mariage établie par chaque couple permet de nuancer cette opposition entre relations « électives » et liens « institutionnalisés », et de discuter l'hypothèse évolutionniste d'un accroissement de l'individualisme corrélatif d'une plus grande électivité des liens sociaux. C'est là l'occasion d'éprouver la consistance sociale des différents liens, amicaux ou familiaux, mais aussi de les reconfigurer.
The "perfect wife". The bride's role in wedding organization: setting the stage for unequal task sharing in marriage; La femme du ménage: La préparation du mariage au principe du « partage inégal » du travail domestique
In: Temporalités: revue de sciences sociales et humaines, Heft 9
ISSN: 2102-5878
Le mariage est mort, vive le mariage!: Quand le rituel du mariage vient au secours de l'institution
In: Enfances, familles, générations: EFG, Heft 9, S. 0
ISSN: 1708-6310
L'importance que prennent les noces à une époque de fort désinvestissement pour l'institution du mariage invite à s'interroger sur ses significations actuelles et la nouvelle place qu'elles occupent dans l'histoire du couple. Une relecture des travaux d'Arnold Van Gennep et de Pierre Bourdieu sur la notion de « rite » ainsi qu'une enquête de terrain réalisée en France permettent de montrer que l'institution du mariage n'est plus un « passage » pour l'individu, mais que la cérémonie du mariage constitue une scène de transition importante pour le couple. Les noces semblent tirer leur puissance du fait qu'elles ne sont plus imposées ni nécessaires. Loin d'affaiblir la cérémonie du mariage, le déclin de l'institution matrimoniale a sans doute été enrayé paradoxalement par le maintien des noces : dans ce cas, la forme supplante le fond et lui vient en secours. L'investissement total des jeunes mariés dans l'organisation de leur mariage apparaît dès lors à la mesure de l'engagement matrimonial qu'ils souhaitent ou espèrent ainsi révéler. La cérémonie de mariage est un espace de performation du couple que les époux aspirent à devenir.
La invitación al matrimonio. Una aproximación a las redes de sociabilidad de la pareja
In: Redes: revista hispana para el análisis de redes sociales, Band 16, Heft 1, S. 128
ISSN: 1579-0185
Entrer en couple" ou "sortir ensemble
In: Agora: débats, jeunesses, Band 23, Heft 1, S. 35-50
ISSN: 1968-3758
To make a couple or to date
How does the notion of couple come to young people ? At what time of their life or love relationships (first flirting, first sexual intercourse, etc) do young people consider they make a couple ? What are then the key features of the relationship they are committed to ? (in terms of length of time and visibility in their friendly and parental network) ? What types of partners are engaged in this relationship ?
Formes d'identifications au cours de l'entrée dans l'âge adulte
In: Politiques sociales et familiales, Band 97, Heft 1, S. 27-39
Cet article vise à décrire le processus d'autonomisation des « jeunes adultes » , c'est-à-dire la manière dont des individus en devenir s'identifient au cours d'une période riche en événements, et généralement désignée dans la littérature sociologique comme le « passage à l'âge adulte » . Un double déplacement de problématique par rapport à une approche structurelle en termes d'âge de vie est proposé. En premier lieu, il s'agit d'observer ce passage comme la construction d'une « autonomie relationnelle » plus qu'une quête d'indépendance principalement matérielle et financière. En second lieu, il s'agit de ne pas rester à un constat purement objectiviste du franchissement de certains seuils, mais de mettre ces transitions en regard de perceptions subjectives et de différentes formes d'identifications. L'analyse du sous-échantillon des moins de 35 ans de l'enquête Histoire de vie (INSEE-INED) montre que c'est moins le mécanisme de mise à distance de certains liens (avec la famille d'origine notamment) que la capacité d'en nouer de nouveaux (conjugal en particulier) qui permet de rendre compte de la configuration des modes d'identification des « jeunes adultes » .
Ego. Pour une sociologie de l'individu
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 59, Heft 6, S. 999
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
World Affairs Online
L'âge « normal » au premier rapport sexuel: Perceptions et pratiques des adolescents en 2014
In: Agora: débats, jeunesses, Band Hors série, Heft 4, S. 37-56
ISSN: 1968-3758
D'après l'enquête HBSC (réalisée auprès de 5 875 jeunes de la quatrième à la seconde), la majorité des adolescents estiment à 16 ans l'âge moyen du premier rapport sexuel en France, alors même qu'en seconde (autour de 16 ans), à peine un quart de ces mêmes élèves déclare avoir déjà eu une relations sexuelle. L'initiation sexuelle demeure inscrite dans des normes différentes pour les filles et les garçons, celles-ci étant plus soumises à des contraintes sociales, familiales et culturelles que ceux-là. L'usage quotidien et intensif des réseaux sociaux contribue vraisemblablement à structurer l'image d'une sexualité adolescente précoce qui ne correspond pas nécessairement aux pratiques effectives des jeunes, ni à la représentation sociale qu'ils partagent directement avec leurs amis.
Feeling Unsafe in Public Places: Understanding Women's Fears
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 48, Heft 5, S. 101-128
ISSN: 2271-7641
Using both quantitative and qualitative analysis (data from the Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes survey and in-depth ad hoc interviews), this article explores the relationship between women's fears for their safety, the experience of victimization, and women's mobility in public places–three phenomena rarely dealt with in combination. While relatively few women spontaneously say they are afraid to go out alone, study of their actual practices and the content of their discourse enables us to qualify this assessment. In fact, many women, married, living with a partner, or with little or no free time due to the sexual division of labor, do not have to deal with the question of going out alone at night. Moreover, analysis of the practices of women who go out alone at night suggests that doing so involves maintaining strong mental vigilance, a condition revealed in their many tactics for avoiding contact. Mental vigilance is particularly strong among women who have been victims of violence. Women's mobility does not seem hampered by having been assaulted or otherwise harassed in a public place. However, violence of any kind, even the most apparently harmless or inconsequential, limits women's freedom of movement in that it carries with it a threat felt over and beyond the moment it occurs, and increases what many women say is their fear of being alone in public space.