Suchergebnisse

AbstractThis article argues that mainstream economic theory is one of the main reasons why the human right to work, which was recognized by the international community in 1966, appears not to have been taken seriously. In the mainstream discourse, labour is a cost, employment is a second‐tier objective, individuals are resources with production specifications, and rights are rigidities. Economics based on human rights and seeking to promote the right to work must construe that right as more than just fighting unemployment, regard full employment as an end in itself and place the individual at the heart of its raison d'être.

ResumenSe argumenta que la corriente económica dominante constituye uno de los principales factores por los que el derecho humano al trabajo, reconocido en 1966 por la comunidad internacional, parece no haberse tomado en serio. En el discurso dominante el trabajo es un costo; el empleo, un objetivo de segunda categoría; las personas, recursos con especificaciones productivas, y los derechos, rigideces. Una economía política basada en los derechos humanos que pretenda asegurar el derecho al trabajo debe interpretarlo más allá de la mera lucha contra el desempleo, entender el pleno empleo como un fin en sí mismo y situar al individuo en el centro de su razón de ser.

RésuméPour l'auteur, l'importance toute relative accordée au droit au travail, un principe pourtant consacré dès 1966 au niveau international, est le corollaire d'une doxa économique qui fait du travail un coût, de l'emploi un objectif de second rang, des individus des ressources, définies par leurs spécificités productives, et des droits des rigidités. Une économie fondée sur les droits de l'homme et protectrice du droit au travail doit défendre ce principe plus largement que par la seule lutte contre le chômage. Elle doit considérer le plein emploi comme une fin en soi et placer l'individu au centre.