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La recherche est centrée sur un cas de demande de coopération : la demande à l'adulte d'actionner un objet que l'enfant ne peut pas actionner de lui- (elle) même.
On compare deux groupes de 14 enfants de 9 à 15 mois : un groupe d'enfants élevés dans des conditions habituelles, et un groupe d'enfants élevés en pouponnière et ayant peu d'occasions de participer à des routines d'interaction du type de celle qu'on étudie.
Les résultats montrent que l'environnement a une influence sur l'apparition des conduites étudiées.
Des résultats complémentaires montrent que le comportement de « donner » n'est pas affecté par l'environnement.

Cette recherche a pour objet l'étude des compétences du jeune enfant à modifier ses conduites communicatives en fonction du contexte. Considérant les caractéristiques pragmatiques de la communication chez le jeune enfant, nous étudions le développement de son adaptation à la situation sociale. Deux paramètres situationnels sont pris en compte : les caractéristiques de l'interlocuteur et le type d'activité qui sert de support à l'interaction. Douze enfants de 15 mois et douze enfants de 22 mois sont filmés en interaction avec chacun de leurs parents autour de deux types de jeux. L'un est un jeu ouvert, favorisant la mise en place de scenarii simples et l'autre est un jeu de construction qui oriente l'interaction vers l'activité de résolution de problème. Les actes de communication de chaque participant sont codés en termes de catégories dérivées de la Théorie des actes de langage. Les résultats montrent que les enfants produisent plus de demandes avec le père qu 'avec la mère, quel que soit le type de jeu. Chez les deux parents, les demandes sont plus fréquentes avec le jeu de résolution de problème. Ces résultats sont discutés du point de vue de l'acquisition des compétences pragmatiques dans le cadre des formats d'interaction.

Cette recherche étudie le partage de thème au cours de la deuxième année dans les relations asymétriques (adulte-enfant) et symétriques (enfant-enfant). Dans les interactions adulte-enfant les échanges, tendant vers une forme élaborée, sont réalisés au moyen de signaux conventionnels. Dans les interactions entre enfants, en revanche, les émotions jouent un rôle important. Sur ces bases nous formulons l'hypothèse que dans le partage de thème les conduites conventionnelles prédomineront dans les échanges avec l'adulte alors que les expressions émotionnelles seront prédominantes dans les échanges entre pairs. Nous formulons en outre l'hypothèse qu'au cours de la seconde année les moyens émotionnels utilisés pour signaler la présence d'un événement extérieur seront progressivement remplacés par le langage. 99 enfants âgés de 13 à 24 mois ont été observés avec un adulte ou un pair familier. Trois stimuli (une marionnette, une lumière et une petite voiture) ont été présentés comme un « spectacle », tantôt en mouvement tantôt immobiles. Les conduites étaient classifiées en deux catégories : 1) Gestes codifiés et langage; et 2) Expressions émotionnelles : mimiques, expressions motrices et émotions « convent ionnalisées ». La première hypothèse est confirmée. La seconde est confirmée partiellement pour les interactions entre pairs.

Cet article présente une recherche sur le développement du langage chez les enfants de deux ans en fonction du mode de garde. On compare les conduites langagières de trois groupes d'enfants: le premier, formé d'enfants fréquentant des crèches; le deuxième, d'enfants gardés par une assistante maternelle; et le troisième, d'enfants élevés principalement par leur mère. On considère plusieurs aspects structuraux et fonctionnels du langage. Parmi les premiers, la richesse du vocabulaire et la syntaxe; parmi les seconds, les capacités à participer de manière active à un dialogue et de maintenir de manière cohérente le thème de la conversation. Les principaux résultats indiquent que, lorsque des différences existent entre les groupes, elles sont en faveur des enfants en accueil extrafamilial.