Justice constitutionnelle et systèmes politiques: Etats-Unis, Europe, France
In: Le politique en plus 2
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In: Le politique en plus 2
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 127, Heft 4, S. 105-118
ISSN: 2102-5991
La question kurde est le drame sans fin de populations d'ethnie et de culture communes aux prises pour l'essentiel avec les quatre États où elles se trouvent, qui n'acceptent que péniblement la réalité de leur identité distincte et qui refusent absolument l'idée de leur indépendance, qu'elle découle de sécessions segmentées ou d'une unification politique irrédentiste. Dans leurs quatre États de peuplement, les Kurdes ont aujourd'hui des statuts politiques très différents, allant d'une autonomie reconnue officiellement (Irak) à une situation effective extrêmement précaire de leurs droits (Iran), en passant par une autonomie autoproclamée (Syrie) et une sorte de tolérance politique durable (Turquie). Si la fin de la guerre froide a favorisé l'affirmation du fait kurde qui a gagné un fort soutien des Occidentaux, elle a aussi avivé les suspicions à son égard dans un Moyen-Orient très antiaméricain. Depuis octobre 2023, la guerre de Gaza confirme l'ambiguïté de la position des Kurdes, pris entre la nécessité de préserver leur alliance avec les Occidentaux et leur difficulté à exprimer leur solidarité avec les Palestiniens, l'autre nation sans État de la région.
In: Recherches Internationales, Band 127, Heft 1, S. 115-136
La crise ukrainienne éclaire la complexité de la politique étrangère turque et de l'équilibrisme de la stratégie menée par Ankara entre Moscou et Kiev, entre l'Ouest et l'Est. La présente contribution permet de comprendre les permanences de la politique internationale de Turquie, ancrées dans une recherche constante d'autonomie, et ses tournants importants. L'article offre tant un regard historique précis qu'une vision dynamique de la politique internationale turque contemporaine, à l'issue de la dernière élection présidentielle de mai 2023.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 123, Heft 4, S. 149-160
ISSN: 2102-5991
Depuis la fin de la guerre froide, la Turquie a renoué progressivement avec une politique de puissance qui vise à projetersoninfluenceau-delàdeseszonesd'actiontraditionnelles (Balkans, mer Noire, péninsule anatolienne, Levant, Corne de l'Afrique). Cet interventionnisme turc renouvelé a profité des nouvelles opportunités offertes par les printemps arabes tout autant que du retour de la Russie en Méditerranée. Au cours de la dernière décennie, Ankara s'est montrée particulièrement active, menant une politique de rapprochements tous azimuts et cherchant à se poser en médiateur des nombreux conflits de la région. Si l'affirmation des ambitions régionales turques en Méditerranée, au travers notamment d'un « nationalisme maritime », constitue une réponse aux multiples crises qui affectent le Bassin et sa périphérie, elle reflète également une tentative de désenclavement. À l'étroit en Méditerranée orientale, la Turquie cherche désormais à projeter son influence, et dans certains cas ses forces, vers des théâtres plus lointains : Caucase, Golfe persique, Afrique. Le recours de plus en plus fréquent aux interventions militaires et les tensions politiques qui ont émaillé les relations entre la Turquie et ses alliés occidentaux au cours des dernières années révèlent cependant les contradictions et les limites d'une politique de puissance, contraintes par les réalités d'un voisinage conflictuel.
In: Questions internationales, Band 113-114, Heft 3, S. 89-96
En Turquie, les prochaines élections se tiendront en juin 2023, l'année du centenaire de la République fondée par Mustafa Kemal Atatürk sur les décombres de l'Empire ottoman. Vingt ans après l'arrivée au pouvoir du parti islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdog˘an, ce pays est frappé par une crise économique et sociale profonde, qui affecte intensément le niveau de vie de la population 1 . Il est probable que l'opposition fera campagne sur ce thème. Pourtant, c'est significativement la défense, voire le rétablissement de la démocratie, qui est la priorité de la coalition des formations politiques d'opposition qui se préparent à affronter le parti au pouvoir et son leader, lors de la prochaine échéance électorale 2 .
In: Annuaire français de relations internationales, Band 23, S. 455-471
World Affairs Online
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 116, Heft 1, S. 147-156
ISSN: 2102-5991
Depuis la création de l'État irakien, les rapports entre Ankara et Bagdad ont toujours été dominés par l'inconstance. Toutefois lorsque la Turquie a noué des liens directs avec le gouvernement régional du Kurdistan (GRK), un jeu triangulaire complexe s'est substitué à cette relation incertaine. Depuis Ankara a souvent donné la priorité à sa relation avec Erbil, à la fois pour des raisons économiques (exploitation des ressources pétrolières de l'Irak du Nord et exportations majeures à destination de cette région), et du fait de préoccupations sécuritaires (lutte contre la guérilla du PKK dont les principales bases arrière se situent dans la zone). En septembre 2017, la décision du GRK d'organiser un référendum d'indépendance a rapproché pour un temps Ankara et Bagdad mais presqu'inéluctablement les liens entre Ankara et Erbil ont été restaurés dans le contexte d'un affaiblissement extrême de l'État irakien.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 116, S. 147-156
ISSN: 1148-2664
World Affairs Online
In: Questions internationales, Band 103-104, Heft 2, S. 77-85
Longtemps à l'écart de son environnement régional, la Turquie n'a cessé de l'investir au cours des deux dernières décennies. Mais à la diplomatie idéaliste des premières années de l'AKP au pouvoir succède aujourd'hui une démarche beaucoup plus pragmatique qui voit ce pays défendre sans concession ses intérêts, en tirant parti d'alliances complexes et contradictoires ou, le cas échéant, en recourant carrément à des interventions militaires .
In: Revue défense nationale, Band 822, Heft 7, S. 141-146
ISSN: 2117-5969
La Turquie entretient une relation complexe avec la Méditerranée en raison des rivalités historiques et stratégiques qui évoluent dans une région conflictuelle. Les récentes dispositions de la politique étrangère remettent en cause des pratiques jusqu'alors en vigueur. D'où une incertitude pleine d'ambiguïté.
In: Questions internationales, Band 94, Heft 6, S. 21-31
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 52, Heft 3, S. 169-177
ISSN: 1951-624X
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 101, Heft 2, S. 27-38
ISSN: 2102-5991
Au cours des deux dernières décennies, la configuration géopolitique de la frontière méridionale syro-irakienne de la Turquie a profondément changé. Les printemps arabes et la dislocation progressive des Etats syrien et irakien ont transformé son statut, non seulement en la rétablissant dans une fonction de rupture, mais aussi en changeant profondément les acteurs qui en sont les principaux protagonistes. Ainsi, désormais, cette frontière est, d'abord, le point de rencontre d'Ankara avec les principaux protagonistes des crises irakienne et syrienne. Elle est ensuite devenue une frontière largement kurde et permet d'observer la géopolitique kurde de la Turquie, notamment les relations complexes que le gouvernement turc entretient avec les différentes organisations kurdes. Elle est enfin, du fait de la présence dans la zone de multiples puissances régionales ou internationales (Russie, Iran, Etats-Unis…), un espace d'analyse du positionnement de la Turquie sur la scène internationale.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Été, Heft 2, S. 63-73
ISSN: 1958-8992
Avant les révoltes arabes de 2011, la Turquie apparaissait comme une puissance régionale ambitieuse, accumulant les succès diplomatiques. La déstabilisation du Moyen-Orient a remis en cause cette dynamique positive. Le positionnement d'Ankara dans le conflit syrien est loin d'être clair. Ses ambiguïtés à l'égard des djihadistes ont suscité méfiance et tensions. Les relations d'Ankara avec Moscou, Téhéran et Le Caire sont au plus bas, tandis qu'un rapprochement avec Riyad est amorcé.
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band Été, Heft 2, S. 63-73
ISSN: 0032-342X