Alain Hugon Naples insurgée, 1647-1648. De l'événement à la mémoire Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011, XII-408 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 69, Heft 2, S. 538-540
ISSN: 1953-8146
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In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 69, Heft 2, S. 538-540
ISSN: 1953-8146
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 54-2, Heft 2, S. 203-203
ISSN: 1776-3045
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band n o 50-1, Heft 1, S. 81-103
ISSN: 1776-3045
Brigitte MARIN Les polices royales de Madrid et de Naples (fin XVIIIe-début XIXesiècle): conceptions, fonctions et réformes des divisions du territoire urbain Dans le dernier tiers du XVIIIesiècle, Naples et Madrid connaissent une profonde réforme des institutions de police, fondée sur un nouveau découpage de l'espace urbain (en douze quartierià Naples, en huit cuarteleset soixante-quatre barrios à Madrid) qui doit garantir l'efficacité nouvelle attendue des officiers. La police urbaine se présente comme une institution profondément territorialisée qui exige des divisions de l'espace spécifiques, rationalisées et réfléchies, pour une bonne répartition des forces de police. La formation des nouvelles circonscriptions et l'établissement de leurs limites donnent lieu, au sein des administrations, à des débats qui débouchent sur des ajustements et modifications jusqu'au début du XIXesiècle. L'étude s'attache aux critères et aux exigences qui ont présidé à la formation et aux réformes successives de ces circonscriptions, aux outils en usage pour en déterminer les confins, ainsi qu'à leurs rapports avec les autres quadrillages de l'espace liés aux différentes branches de l'administration urbaine, comme les paroisses ou les circonscriptions municipales.Les contraintes particulières rencontrées par les réformateurs de la police, en fonction de la sédimentation institutionnelle et de ses conséquences territoriales, propres à chacune des deux situations, éclairent les enjeux variés que représentent ces modifications de l'encadrement territorial des populations urbaines.
In: Collection de l'École française de Rome 522
International audience ; « Les premiers chrétiens étaient tout aussi chrétiens ; comme nous, et peut-être mieux : mais ils n'avaient de cimetières qu'en dehors des villes. C'est une loi de la nature que de ne nuire à personne. Pourquoi en exempte-t-on les morts 1 ? » Antonio Genovesi, un des plus célèbres penseurs des Lumières napolitaines, titulaire de la chaire d'économie politique de l'université, exprime ainsi, dans un opuscule paru en 1764, une opinion désormais partagée par un nombre croissant de réformateurs : la nécessité impérative d'éloigner les morts des lieux habités et, pour ce faire, d'équiper la ville de cimetières extra-urbains. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, comme dans toutes les grandes villes d'Europe, un débat s'engagea à Naples au sujet des sépultures urbaines et de leur impact sur la santé des citadins. Dans cette capitale méridionale, la question revêtait une urgence particulière parce que son système funéraire était fondé sur une immense nécropole souterraine. Il se caractérisait par l'absence presque totale de lieux d'inhumation ouverts, la très grande majorité des sépultures étant située dans le sous-sol des établissements religieux. Ce phénomène n'est pas aisé à expliquer ; plusieurs facteurs ont dû concourir à ce résultat.
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International audience ; « Les premiers chrétiens étaient tout aussi chrétiens ; comme nous, et peut-être mieux : mais ils n'avaient de cimetières qu'en dehors des villes. C'est une loi de la nature que de ne nuire à personne. Pourquoi en exempte-t-on les morts 1 ? » Antonio Genovesi, un des plus célèbres penseurs des Lumières napolitaines, titulaire de la chaire d'économie politique de l'université, exprime ainsi, dans un opuscule paru en 1764, une opinion désormais partagée par un nombre croissant de réformateurs : la nécessité impérative d'éloigner les morts des lieux habités et, pour ce faire, d'équiper la ville de cimetières extra-urbains. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, comme dans toutes les grandes villes d'Europe, un débat s'engagea à Naples au sujet des sépultures urbaines et de leur impact sur la santé des citadins. Dans cette capitale méridionale, la question revêtait une urgence particulière parce que son système funéraire était fondé sur une immense nécropole souterraine. Il se caractérisait par l'absence presque totale de lieux d'inhumation ouverts, la très grande majorité des sépultures étant située dans le sous-sol des établissements religieux. Ce phénomène n'est pas aisé à expliquer ; plusieurs facteurs ont dû concourir à ce résultat.
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International audience ; « Les premiers chrétiens étaient tout aussi chrétiens ; comme nous, et peut-être mieux : mais ils n'avaient de cimetières qu'en dehors des villes. C'est une loi de la nature que de ne nuire à personne. Pourquoi en exempte-t-on les morts 1 ? » Antonio Genovesi, un des plus célèbres penseurs des Lumières napolitaines, titulaire de la chaire d'économie politique de l'université, exprime ainsi, dans un opuscule paru en 1764, une opinion désormais partagée par un nombre croissant de réformateurs : la nécessité impérative d'éloigner les morts des lieux habités et, pour ce faire, d'équiper la ville de cimetières extra-urbains. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, comme dans toutes les grandes villes d'Europe, un débat s'engagea à Naples au sujet des sépultures urbaines et de leur impact sur la santé des citadins. Dans cette capitale méridionale, la question revêtait une urgence particulière parce que son système funéraire était fondé sur une immense nécropole souterraine. Il se caractérisait par l'absence presque totale de lieux d'inhumation ouverts, la très grande majorité des sépultures étant située dans le sous-sol des établissements religieux. Ce phénomène n'est pas aisé à expliquer ; plusieurs facteurs ont dû concourir à ce résultat.
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In: Cooperation and conflict: journal of the Nordic International Studies Association, Band 44, Heft 4, S. 355-378
ISSN: 0010-8367
In: Mélanges de la Casa de Velazquez, Heft 34-2, S. 115-139
ISSN: 2173-1306
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 45-1, Heft 1, S. 7-14
ISSN: 1776-3045
Résumé
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 45, Heft 1, S. 42-65
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 45, Heft 1, S. 7-14
National audience ; La mixité sexuée à l'école fait partie des questions vives qui suscitent débats et polémiques dans les sphères politiques, les milieux pédagogiques et les publications de recherche. Relayées par les médias, ces controverses remettent sur le devant de la scène une question qui semblait pourtant réglée de longue date, la mixité étant obligatoire dans toutes les filières de l'enseignement français depuis 1975 et s'imposant a priori comme une évidence dans tous les pays qui ont inscrit l'égalité homme/femme au rang de leurs principes. Cependant certaines études ont montré le renforcement des stéréotypes de sexe dans les groupes mixtes, où les modèles de genres sont plus contrastés, avec pour effet la diminution des performances scolaires - des garçons dans les matières dites ® féminines ¯ et des filles dans les matières dites ® masculines ¯ -, ainsi que, pour ces dernières, une détérioration de l'estime de soi. La mixité scolaire ne semble donc pas avoir pour corollaire l'égalité scolaire, mais faut-il pour autant la remettre en cause ? C'est autour des réponses à cette interrogation que s'affrontent zélateurs et détracteurs de la mixité sexuée à l'école. Ainsi, ce numéro thématique rassemble des contributions issues de recherches récentes afin d'éclairer cette question, tant en France que chez nos voisins. Il fait entrer en dialogue des contributions issues de courants théoriques complémentaires, pour montrer au final que la question de la mixité scolaire déborde de fait sur celle plus large de l'identité.
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National audience ; La mixité sexuée à l'école fait partie des questions vives qui suscitent débats et polémiques dans les sphères politiques, les milieux pédagogiques et les publications de recherche. Relayées par les médias, ces controverses remettent sur le devant de la scène une question qui semblait pourtant réglée de longue date, la mixité étant obligatoire dans toutes les filières de l'enseignement français depuis 1975 et s'imposant a priori comme une évidence dans tous les pays qui ont inscrit l'égalité homme/femme au rang de leurs principes. Cependant certaines études ont montré le renforcement des stéréotypes de sexe dans les groupes mixtes, où les modèles de genres sont plus contrastés, avec pour effet la diminution des performances scolaires - des garçons dans les matières dites ® féminines ¯ et des filles dans les matières dites ® masculines ¯ -, ainsi que, pour ces dernières, une détérioration de l'estime de soi. La mixité scolaire ne semble donc pas avoir pour corollaire l'égalité scolaire, mais faut-il pour autant la remettre en cause ? C'est autour des réponses à cette interrogation que s'affrontent zélateurs et détracteurs de la mixité sexuée à l'école. Ainsi, ce numéro thématique rassemble des contributions issues de recherches récentes afin d'éclairer cette question, tant en France que chez nos voisins. Il fait entrer en dialogue des contributions issues de courants théoriques complémentaires, pour montrer au final que la question de la mixité scolaire déborde de fait sur celle plus large de l'identité.
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National audience ; La mixité sexuée à l'école fait partie des questions vives qui suscitent débats et polémiques dans les sphères politiques, les milieux pédagogiques et les publications de recherche. Relayées par les médias, ces controverses remettent sur le devant de la scène une question qui semblait pourtant réglée de longue date, la mixité étant obligatoire dans toutes les filières de l'enseignement français depuis 1975 et s'imposant a priori comme une évidence dans tous les pays qui ont inscrit l'égalité homme/femme au rang de leurs principes. Cependant certaines études ont montré le renforcement des stéréotypes de sexe dans les groupes mixtes, où les modèles de genres sont plus contrastés, avec pour effet la diminution des performances scolaires - des garçons dans les matières dites ® féminines ¯ et des filles dans les matières dites ® masculines ¯ -, ainsi que, pour ces dernières, une détérioration de l'estime de soi. La mixité scolaire ne semble donc pas avoir pour corollaire l'égalité scolaire, mais faut-il pour autant la remettre en cause ? C'est autour des réponses à cette interrogation que s'affrontent zélateurs et détracteurs de la mixité sexuée à l'école. Ainsi, ce numéro thématique rassemble des contributions issues de recherches récentes afin d'éclairer cette question, tant en France que chez nos voisins. Il fait entrer en dialogue des contributions issues de courants théoriques complémentaires, pour montrer au final que la question de la mixité scolaire déborde de fait sur celle plus large de l'identité.
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