Perturbed finitely repeated games
In: Mathematical social sciences, Band 98, S. 39-46
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In: Mathematical social sciences, Band 98, S. 39-46
In: Revue économique, Band 62, Heft 3, S. 557-565
ISSN: 1950-6694
Résumé Nous considérons deux partenaires économiques engagés dans une relation de long terme où l'un d'eux, le vendeur, doit choisir de faire un investissement spécifique. Une fois réalisé, l'autre partenaire, l'acheteur, peut s'accaparer une partie de cet investissement. Il s'agit d'une situation de hold-up : dans la version non dynamique de ce jeu, i.e. avec une seule phase d'investissement et une seule phase de négociation, l'investissement n'est pas réalisé, conduisant à une situation sous-optimale. Une littérature récente montre que, dans des situations de hold dynamique, il existe des équilibres efficaces (Che et Sakoviks [2004]). Nous explorons les effets de réputation dans un tel jeu en introduisant une asymétrie d'information sur les types des joueurs. Nous montrerons que seul le vendeur peut tirer profit de cette asymétrie d'information. Dans ce cas, le vendeur investit de manière sous-optimale. L'asymétrie d'information pouvant être arbitrairement petite, ce résultat suggère que l'efficacité induite par un cadre dynamique n'est pas robuste en un certain sens, tout du moins dans le cadre étudié.
First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
BASE
First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
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First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
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First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
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First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
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First, we present what is called the Theory of Psychological Preferences (altruism, rational reciprocity.) through, on one side, the list of axioms proposed by Sandbu (2008) for pure individual decisions and, on the other side, that of Segal and Sobel (2007) for strategical ones. Second, we characterize the potential relevance of such a theory to define a new "politicial economy" approach and we search to define the precise scope of this field of investigation in combining the micro'demands of the psychological preference theory with the standard macro'ones. Finally, we show that polycentered models seem to be the only framework within which individual psychological preference is an appropriate tool to study the collective impact of altruism, social loyalty, intrinsic reciprocity and so forth . ; Nous présentons ici, dans un premier temps, la théorie des préferences psychologiques à travers, d'une part, l'axiomatique proposée par Sandbu (2008) pour les décisions individuelles pures et, d'autre part, celle de Segal et Sobel (2007) pour les décisions stratégiques. Dans une seconde partie, nous caractérisons l'apport potentiel de cette littérature à la définition d'une nouvelle "économie politique" et nous cherchons à délimiter le champ pertinent d'investigation d'une telle approche qui combinerait à la fois les exigences "micro" que véhiculent les préférences psychologiques avec l'objet plus "macro" de l'économie politique (comprise comme la branche de la science économique qui étudie les conséquences de l'intervention d'un décideur public et les conditions optimales de l'action collective). Enfin, nous défendons la thèse selon laquelle l'étude de l'action collective au niveau particulier des "communautés" ou des systèmes dits "polycentriques" peut a priori profiter des résultats abondants produits par la Théorie des Préferences Psychologiques - tout autre niveau d'investigation semblant a contrario inadapté en l'état actuel des développements de cette théorie.
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