This book examines remedies for improving public trust and the legitimacy of science. It reviews policy approaches adopted by governments to incentivise the empowerment of stakeholders, offering an original analysis of the political roots of the impact and public engagement agenda and shedding light on the wider connections to democracy.
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This book deals with the critical empirical void created by the speed at which healthcare restructuring has taken place in Europe. Chapters explore the political uncertainty and budgetary pressures which have led governments increasingly to turn to New Public Management (NPM)-style reforms to attempt to balance the financial viability of public health structures, with democratic imperatives to maintain socially just outcomes. The authors of this volume consider how governments have therefore shifted identities from principal care providers to contractual monitors, setting targets increasingly directed toward third-party managers in quasi-markets and the private sector. Drawing upon extensive data from Germany, Norway, the Netherlands, and Israel, the contributions explore the often unexpected policy outputs and outcomes engendered by such reforms
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This article revisits the assumption that the welfare delivery state does not fit into the vertical or hierarchical model of political accountability in light of its recent organizational arrangements. Although a distinction in any analytical framework between managerial and political accountability bears some fruit, the replacement of the latter with the former is contestable and misleading. In contrast to the claims that managerial accountability is a technical and neutral exercise in the application of politics-free criteria, and, as such, it more readily fits the complexity of the 21st-century welfare state, this article suggests that the new organizational arrangements of state schools and hospitals indicate that traditional forms of accountability to elected officials have not withered. The process of developing new welfare state organizational arrangements cannot be divorced from fundamental institutional questions about each democracy. By empirically investigating the effects of the introduction of managerialism on democratic accountability in Britain and Germany, the article aims to further our understanding of the link between the managerial and political dimensions of accountability in the welfare delivery state.
Résumé Dans le présent article, nous remettons en cause le principe selon lequel l'État providence n'est pas adapté au modèle vertical ou hiérarchique d'imputabilité politique en raison des modalités d'organisation récemment adoptées. Même si la distinction, dans tout cadre analytique, entre responsabilité managériale et politique est utile, le remplacement de cette dernière par la première est contestable et tendancieux. Contrairement aux affirmations selon lesquelles l'imputabilité managériale est une pratique technique et neutre qui se contente d'appliquer des critères dépourvus de caractère politique et, dès lors, qu'elle s'adapte mieux à la complexité de l'État providence du 21 e siècle, nous suggérons dans le présent article que les nouvelles modalités d'organisation des écoles et des hôpitaux publics indiquent que les formes traditionnelles d'imputabilité devant des représentants élus n'ont as disparu. On ne peut séparer le processus de développement de nouvelles modalités d'organisation dans l'État providence des questions institutionnelles fondamentales à propos de chaque démocratie. En procédant à une étude empirique des conséquences de l'introduction du managérialisme sur l'imputabilité démocratique en Grande-Bretagne et en Allemagne, nous tentons de mieux comprendre le lien qui existe entre les dimensions managériale et politique de la responsabilité dans l'État providence. Remarques à l'intention des praticiens Les praticiens dans le domaine de la politique sociale, y compris les enseignants du secondaire de même que les infirmières et les médecins des hôpitaux publics, sont responsables devant leurs pairs dans le cadre d'un mécanisme qui est fondamentalement différent de la forme hiérarchique d'imputabilité. L'imputabilité professionnelle est essentiellement un contrôle horizontal et interne . Le managérialisme a remis en question l'autonomie clinique et pédagogique à de nombreux égards, en démoralisant les praticiens, qui ont toujours perçu leur fonction comme allant bien plus loin que la réalisation d'objectifs de rendement et de résultats. Il est néanmoins plus facile d'écarter ces tentatives managériales et d'oublier le fait que les gestionnaires publics font eux-mêmes partie de la même profession médicale et enseignante, avec laquelle ils ont souvent des intérêts en communs. Il convient toutefois de faire la distinction entre fonctions professionnelles et managériales, à savoir que les gestionnaires publics dans un gouvernement démocratique et représentatif sont également responsables devant des représentants élus par le biais de mécanismes de contrôle externes . L'un des principaux défis pour les gestionnaires publics consiste dès lors à tenir compte de ce que suppose l'imputabilité managériale et de ce qu'elle exclut dans la pratique lorsqu'elle vise à remplacer l'imputabilité politique. Cela peut aller à l'encontre des fondements mêmes de l'État providence. Les praticiens dans le domaine de la politique sociale sont inextricablement situés au cœur d'un écheveau complexe de mécanismes d'imputabilité politiques, qui font de l'État providence l'un des plus grands acteurs de nos institutions démocratiques, un acteur loin d'être uniquement un moyen de satisfaire des besoins matériels.