Culture in gioco: differenze per convivere
In: Sociologica reprint 5
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In: Sociologica reprint 5
In: Cambridge cultural social studies
In: Università., Scienze politiche e sociali 195
In: Collana del Dipartimento di sociologia, Università degli studi di Milano
In: Cambridge cultural social studies
In: Studi e ricerche 281
In: Campi del sapere
In: Loescher università
In: Monografie
In: Collana di sociologia industriale, sezione 2, 2
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Issue 75, p. 173-190
ISSN: 1703-9665
Dans cet article, l'auteur s'efforce de saisir les mouvements sociaux qui parcourent les sociétés post-industrielles comme les signes d'une transformation profonde de la logique et des mécanismes qui guident nos sociétés. Il esquisse une interprétation de ces formes contemporaines d'action collective que constituent les mouvements « post-politiques » des jeunes, des femmes, des groupes nationaux et des communautés ethniques ainsi que les mobilisations écologiques.
Ces mouvements sont pour l'auteur « post-politiques », dans le sens où ils débordent complètement les cadres traditionnels d'organisation et de compréhension politiques des sociétés industrielles. Il n'est donc plus possible de les saisir correctement à travers des schèmes d'analyse qui sont marqués historiquement par les formes politiques que ces sociétés ont produites.
Peut-on même parler de « mouvements » ? Il s'agit plutôt d'espaces de rassemblement, de réseaux diffus de groupes, de points de rencontre qui diffèrent profondément de l'acteur collectif organisé politiquement. Doit-on qualifier ces phénomènes de désagrégation ? Nous nous trouvons plutôt en face d'un changement du modèle et de la forme de rassemblement de l'acteur collectif qui pose le problème du rapport entre les mouvements et les systèmes de représentation et d'organisation politique.
In: I. La transformation des mouvements sociaux; International Review of Community Development, Issue 10, p. 13-30
ISSN: 2369-6400
Dans cet article, l'auteur s'efforce de saisir les mouvements sociaux qui parcourent les sociétés post-industrielles comme les signes d'une transformation profonde de la logique et des mécanismes qui guident nos sociétés. Il esquisse une interprétation de ces formes contemporaines d'action collective que constituent les mouvements « post-politiques » des jeunes, des femmes, des groupes nationaux et des communautés ethniques ainsi que les mobilisations écologiques.
Ces mouvements sont pour l'auteur « post-politiques », dans le sens où ils débordent complètement les cadres traditionnels d'organisation et de compréhension politiques des sociétés industrielles. Il n'est donc plus possible de les saisir correctement à travers des schèmes d'analyse qui sont marqués historiquement par les formes politiques que ces sociétés ont produites.
Peut-on même parler de « mouvements » ? Il s'agit plutôt d'espaces de rassemblement, de réseaux diffus de groupes, de points de rencontre qui diffèrent profondément de l'acteur collectif organisé politiquement. Doit-on qualifier ces phénomènes de désagrégation ? Nous nous trouvons plutôt en face d'un changement du modèle et de la forme de rassemblement de l'acteur collectif qui pose le problème du rapport entre les mouvements et les systèmes de représentation et d'organisation politique.
In: I. La transformation des mouvements sociaux; International Review of Community Development, Issue 10, p. 41-44
ISSN: 2369-6400
A. Melucci répond au débat précédent. Peut-on encore parler de conflits de classe dans une situation où les classes en tant que groupes sociaux réels définis par leur position dans le rapport de production sont en train de se dissoudre ?
L'analyse doit commencer par les enjeux des conflits et ce n'est qu'après qu'on peut en identifier les acteurs. Les conflits des sociétés à haute différenciation se jouent toujours autour de la production, de l'appropriation, de la destination des ressources sociales. Les acteurs qui occupent ces champs peuvent changer et c'est à l'analyse empirique de les identifier. Cette perspective implique un changement d'optique dans l'analyse des conflits. À ce niveau de généralité, il faut partir du système, de sa logique de fonctionnement, des processus qui alimentent sa reproduction et son changement. Il faut saisir les problèmes et les ressources autour desquels se joue le conflit. L'analyse empirique doit expliquer pourquoi à une phase donnée certains groupes sociaux se mobilisent dans des conflits antagonistes.