Le marché mondial du riz, après une forte hausse de la consommation dans les années 70, a connu une tendance à la diminution des prix, à la réduction des importations des principaux pays de l'Asie et à la relative stagnation de leur consommation. Le riz est un important produit de la diète au Costa Rica, au Panama et au Nicaragua. La consommation du riz est très élevée dans les classes moyennes et de revenus faibles. La situation de l'industrie meunière est analysée
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization). (Résumé d'auteur)
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization).
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization).
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization).
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization). (Résumé d'auteur)
International audience ; The 2008 rice-price surge provided ammunition to the opponents of rice trade liberalization in West Africa. However, a comparative analysis of the rice development history and policy changes since the 1980s across selected West African countries shows that neither protectionism nor liberalization had a sustainable impact on West Africa?s rice import dependency. Both policy options wrongly assume that rice markets are efficient and able to forward price incentives to producers, while they are actually deeply segmented between local and imported rice. Without putting a higher priority on the development of an efficient local rice marketing system, rice development will likely have a limited impact on import dependency level, whatever trade policy options are chosen (protectionism or liberalization).
Disponible en ligne: http://www.africarice.org/arc2013/sARC_Bilingual_Combined_03oct13.pdf ; International audience ; Les marchés internationaux du riz ont connu en 2008 l'une des pires crises de leur histoire illustrée par une envolée des prix mondiaux, multipliés par trois en quelques semaines. En réponse à cette crise, les pays ouest-africains se sont mobilisés en remettant à l'ordre du jour la question d'une régulation des marchés et d'une intervention publique forte pour relancer la production locale et d'assurer durablement la sécurité alimentaire. Les États et leurs partenaires internationaux ont, en effet consacré d'énormes efforts pour financer des programmes de relance des rizicultures locales. Outre les subventions des intrants, voire la distribution gratuite dans certains cas, les pouvoirs publics se sont engagés dans des travaux d'aménagements ou de ré-aménagement de périmètres irrigués ou de bas-fonds. En termes d'intervention sur les marchés, certains pays, tels que le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria se sont aussi efforcés à constituer des stocks céréaliers. Or, dans bien des cas, ces mesures n'ont pas été de nature à réguler les marchés internes, en raison de leur trop faible volume - moins de 1% de la demande locale. Cinq ans après la crise de 2008 le bilan est contrasté. Des mesures d'accompagnement pour limiter les hausses des prix à la consommation et de soutien à la production rizicole ont bien été lancées durant la période post-crise, et dont certaines étaient encore en vigueur en 2013. Elles ont permis à la production de progresser et aux importations de riz de se stabiliser durant les années 2009 et 2010. Or, les mesures engagées post-crise n'ont pas réussi à renverser la tendance et réduire significativement la dépendance rizicole. Depuis 2011, les importations ouest-africaines connaissent même une forte reprise, et continuent à couvrir près de 50% des besoins de consommation de riz de la sous-région, la plaçant parmi les pôles majeurs d'importations au niveau mondial. L'effet de ...
Disponible en ligne: http://www.africarice.org/arc2013/sARC_Bilingual_Combined_03oct13.pdf ; International audience ; Les marchés internationaux du riz ont connu en 2008 l'une des pires crises de leur histoire illustrée par une envolée des prix mondiaux, multipliés par trois en quelques semaines. En réponse à cette crise, les pays ouest-africains se sont mobilisés en remettant à l'ordre du jour la question d'une régulation des marchés et d'une intervention publique forte pour relancer la production locale et d'assurer durablement la sécurité alimentaire. Les États et leurs partenaires internationaux ont, en effet consacré d'énormes efforts pour financer des programmes de relance des rizicultures locales. Outre les subventions des intrants, voire la distribution gratuite dans certains cas, les pouvoirs publics se sont engagés dans des travaux d'aménagements ou de ré-aménagement de périmètres irrigués ou de bas-fonds. En termes d'intervention sur les marchés, certains pays, tels que le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria se sont aussi efforcés à constituer des stocks céréaliers. Or, dans bien des cas, ces mesures n'ont pas été de nature à réguler les marchés internes, en raison de leur trop faible volume - moins de 1% de la demande locale. Cinq ans après la crise de 2008 le bilan est contrasté. Des mesures d'accompagnement pour limiter les hausses des prix à la consommation et de soutien à la production rizicole ont bien été lancées durant la période post-crise, et dont certaines étaient encore en vigueur en 2013. Elles ont permis à la production de progresser et aux importations de riz de se stabiliser durant les années 2009 et 2010. Or, les mesures engagées post-crise n'ont pas réussi à renverser la tendance et réduire significativement la dépendance rizicole. Depuis 2011, les importations ouest-africaines connaissent même une forte reprise, et continuent à couvrir près de 50% des besoins de consommation de riz de la sous-région, la plaçant parmi les pôles majeurs d'importations au niveau mondial. L'effet de ...
Disponible en ligne: http://www.africarice.org/arc2013/sARC_Bilingual_Combined_03oct13.pdf ; International audience ; Les marchés internationaux du riz ont connu en 2008 l'une des pires crises de leur histoire illustrée par une envolée des prix mondiaux, multipliés par trois en quelques semaines. En réponse à cette crise, les pays ouest-africains se sont mobilisés en remettant à l'ordre du jour la question d'une régulation des marchés et d'une intervention publique forte pour relancer la production locale et d'assurer durablement la sécurité alimentaire. Les États et leurs partenaires internationaux ont, en effet consacré d'énormes efforts pour financer des programmes de relance des rizicultures locales. Outre les subventions des intrants, voire la distribution gratuite dans certains cas, les pouvoirs publics se sont engagés dans des travaux d'aménagements ou de ré-aménagement de périmètres irrigués ou de bas-fonds. En termes d'intervention sur les marchés, certains pays, tels que le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria se sont aussi efforcés à constituer des stocks céréaliers. Or, dans bien des cas, ces mesures n'ont pas été de nature à réguler les marchés internes, en raison de leur trop faible volume - moins de 1% de la demande locale. Cinq ans après la crise de 2008 le bilan est contrasté. Des mesures d'accompagnement pour limiter les hausses des prix à la consommation et de soutien à la production rizicole ont bien été lancées durant la période post-crise, et dont certaines étaient encore en vigueur en 2013. Elles ont permis à la production de progresser et aux importations de riz de se stabiliser durant les années 2009 et 2010. Or, les mesures engagées post-crise n'ont pas réussi à renverser la tendance et réduire significativement la dépendance rizicole. Depuis 2011, les importations ouest-africaines connaissent même une forte reprise, et continuent à couvrir près de 50% des besoins de consommation de riz de la sous-région, la plaçant parmi les pôles majeurs d'importations au niveau mondial. L'effet de ...
Disponible en ligne: http://www.africarice.org/arc2013/sARC_Bilingual_Combined_03oct13.pdf ; International audience ; Les marchés internationaux du riz ont connu en 2008 l'une des pires crises de leur histoire illustrée par une envolée des prix mondiaux, multipliés par trois en quelques semaines. En réponse à cette crise, les pays ouest-africains se sont mobilisés en remettant à l'ordre du jour la question d'une régulation des marchés et d'une intervention publique forte pour relancer la production locale et d'assurer durablement la sécurité alimentaire. Les États et leurs partenaires internationaux ont, en effet consacré d'énormes efforts pour financer des programmes de relance des rizicultures locales. Outre les subventions des intrants, voire la distribution gratuite dans certains cas, les pouvoirs publics se sont engagés dans des travaux d'aménagements ou de ré-aménagement de périmètres irrigués ou de bas-fonds. En termes d'intervention sur les marchés, certains pays, tels que le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria se sont aussi efforcés à constituer des stocks céréaliers. Or, dans bien des cas, ces mesures n'ont pas été de nature à réguler les marchés internes, en raison de leur trop faible volume - moins de 1% de la demande locale. Cinq ans après la crise de 2008 le bilan est contrasté. Des mesures d'accompagnement pour limiter les hausses des prix à la consommation et de soutien à la production rizicole ont bien été lancées durant la période post-crise, et dont certaines étaient encore en vigueur en 2013. Elles ont permis à la production de progresser et aux importations de riz de se stabiliser durant les années 2009 et 2010. Or, les mesures engagées post-crise n'ont pas réussi à renverser la tendance et réduire significativement la dépendance rizicole. Depuis 2011, les importations ouest-africaines connaissent même une forte reprise, et continuent à couvrir près de 50% des besoins de consommation de riz de la sous-région, la plaçant parmi les pôles majeurs d'importations au niveau mondial. L'effet de balancier post-crise avec le retour en force de l'État dans les sphères des marchés et des filières céréalières amène ainsi à nous interroger sur les conditions et la capacité des pays de la région à assurer leur sécurité alimentaire dans un contexte plus interventionniste. Tout comme les politiques de libéralisation des marchés dans les années 1990, qui avaient pour objectif de dynamiser le secteur productif local et réduire ainsi le déficit commercial du riz, n'ont jamais véritablement abouti. On peut donc s'interroger dans quelle mesure ce débat sur une simple alternative entre libéralisation et intervention, n'est pas finalement une vision beaucoup trop manichéenne des enjeux. (Résumé d'auteur)
Disponible en ligne: http://www.africarice.org/arc2013/sARC_Bilingual_Combined_03oct13.pdf ; International audience ; Les marchés internationaux du riz ont connu en 2008 l'une des pires crises de leur histoire illustrée par une envolée des prix mondiaux, multipliés par trois en quelques semaines. En réponse à cette crise, les pays ouest-africains se sont mobilisés en remettant à l'ordre du jour la question d'une régulation des marchés et d'une intervention publique forte pour relancer la production locale et d'assurer durablement la sécurité alimentaire. Les États et leurs partenaires internationaux ont, en effet consacré d'énormes efforts pour financer des programmes de relance des rizicultures locales. Outre les subventions des intrants, voire la distribution gratuite dans certains cas, les pouvoirs publics se sont engagés dans des travaux d'aménagements ou de ré-aménagement de périmètres irrigués ou de bas-fonds. En termes d'intervention sur les marchés, certains pays, tels que le Ghana, le Mali, le Niger et le Nigeria se sont aussi efforcés à constituer des stocks céréaliers. Or, dans bien des cas, ces mesures n'ont pas été de nature à réguler les marchés internes, en raison de leur trop faible volume - moins de 1% de la demande locale. Cinq ans après la crise de 2008 le bilan est contrasté. Des mesures d'accompagnement pour limiter les hausses des prix à la consommation et de soutien à la production rizicole ont bien été lancées durant la période post-crise, et dont certaines étaient encore en vigueur en 2013. Elles ont permis à la production de progresser et aux importations de riz de se stabiliser durant les années 2009 et 2010. Or, les mesures engagées post-crise n'ont pas réussi à renverser la tendance et réduire significativement la dépendance rizicole. Depuis 2011, les importations ouest-africaines connaissent même une forte reprise, et continuent à couvrir près de 50% des besoins de consommation de riz de la sous-région, la plaçant parmi les pôles majeurs d'importations au niveau mondial. L'effet de ...
Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30991 ; International audience ; La hausse généralisée des prix des céréales sur le marché international en 2007 à 2008 a remis en cause les politiques de libéralisation, dont les détracteurs soulignent qu'elles ont accentué l'insécurité alimentaire des pays les plus vulnérables. En prenant l'exemple du riz en Afrique de l'Ouest, nous mettons en perspective les effets des changements de politiques de soutien à la riziculture, passant de l'intervention publique à la libéralisation, et l'évolution des importations en riz de la région. On constate que la détérioration régulière de l'équilibre production-importation est d'abord liée à un changement de style alimentaire de la population plutôt qu'à un déclin de la production. En comparant l'évolution de la production dans six pays de la sous-région, dont trois ont largement ouvert leur marché du riz à la concurrence internationale, alors que les autres ont maintenu un niveau de protection plus élevé, on constate qu'il est difficile d'associer de façon univoque une amélioration de la production de riz par tête à une politique commerciale. Au-delà du débat opposant les promoteurs de la libéralisation aux partisans de la protection, les décideurs devraient donc être attentifs au renforcement des processus d'adéquation, quantitatifs et qualitatifs, entre production rizicole locale et demande urbaine, car ils jouent un rôle crucial pour que les riziculteurs ouest-africains répondent aux incitations de ces deux options de politique.
Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30991 ; International audience ; La hausse généralisée des prix des céréales sur le marché international en 2007 à 2008 a remis en cause les politiques de libéralisation, dont les détracteurs soulignent qu'elles ont accentué l'insécurité alimentaire des pays les plus vulnérables. En prenant l'exemple du riz en Afrique de l'Ouest, nous mettons en perspective les effets des changements de politiques de soutien à la riziculture, passant de l'intervention publique à la libéralisation, et l'évolution des importations en riz de la région. On constate que la détérioration régulière de l'équilibre production-importation est d'abord liée à un changement de style alimentaire de la population plutôt qu'à un déclin de la production. En comparant l'évolution de la production dans six pays de la sous-région, dont trois ont largement ouvert leur marché du riz à la concurrence internationale, alors que les autres ont maintenu un niveau de protection plus élevé, on constate qu'il est difficile d'associer de façon univoque une amélioration de la production de riz par tête à une politique commerciale. Au-delà du débat opposant les promoteurs de la libéralisation aux partisans de la protection, les décideurs devraient donc être attentifs au renforcement des processus d'adéquation, quantitatifs et qualitatifs, entre production rizicole locale et demande urbaine, car ils jouent un rôle crucial pour que les riziculteurs ouest-africains répondent aux incitations de ces deux options de politique.
Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30991 ; International audience ; La hausse généralisée des prix des céréales sur le marché international en 2007 à 2008 a remis en cause les politiques de libéralisation, dont les détracteurs soulignent qu'elles ont accentué l'insécurité alimentaire des pays les plus vulnérables. En prenant l'exemple du riz en Afrique de l'Ouest, nous mettons en perspective les effets des changements de politiques de soutien à la riziculture, passant de l'intervention publique à la libéralisation, et l'évolution des importations en riz de la région. On constate que la détérioration régulière de l'équilibre production-importation est d'abord liée à un changement de style alimentaire de la population plutôt qu'à un déclin de la production. En comparant l'évolution de la production dans six pays de la sous-région, dont trois ont largement ouvert leur marché du riz à la concurrence internationale, alors que les autres ont maintenu un niveau de protection plus élevé, on constate qu'il est difficile d'associer de façon univoque une amélioration de la production de riz par tête à une politique commerciale. Au-delà du débat opposant les promoteurs de la libéralisation aux partisans de la protection, les décideurs devraient donc être attentifs au renforcement des processus d'adéquation, quantitatifs et qualitatifs, entre production rizicole locale et demande urbaine, car ils jouent un rôle crucial pour que les riziculteurs ouest-africains répondent aux incitations de ces deux options de politique.