International audience ; L'équipe éditoriale des Cahiers de littérature orale invitant des contributions autour des « oralités contestataires », nous proposons un aperçu de trois documents de littérature orale provenant de civilisations d'Asie orientale et du sud-est : une historiette naxi, un récit khamou, et une chanson vietnamienne, chacun en dialogue avec un texte (article ou livre) tiré de l'actualité sociale et politique.Le titre de l'article fait référence à l'expression « les gens qui ne sont rien », employée par le Président de la République en exercice lors d'un discours public, le 29 juin 2017 (« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. Parce que c'est un lieu où on passe. Parce que c'est un lieu qu'on partage. »)
International audience ; L'équipe éditoriale des Cahiers de littérature orale invitant des contributions autour des « oralités contestataires », nous proposons un aperçu de trois documents de littérature orale provenant de civilisations d'Asie orientale et du sud-est : une historiette naxi, un récit khamou, et une chanson vietnamienne, chacun en dialogue avec un texte (article ou livre) tiré de l'actualité sociale et politique.Le titre de l'article fait référence à l'expression « les gens qui ne sont rien », employée par le Président de la République en exercice lors d'un discours public, le 29 juin 2017 (« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. Parce que c'est un lieu où on passe. Parce que c'est un lieu qu'on partage. »)
International audience ; L'équipe éditoriale des Cahiers de littérature orale invitant des contributions autour des « oralités contestataires », nous proposons un aperçu de trois documents de littérature orale provenant de civilisations d'Asie orientale et du sud-est : une historiette naxi, un récit khamou, et une chanson vietnamienne, chacun en dialogue avec un texte (article ou livre) tiré de l'actualité sociale et politique.Le titre de l'article fait référence à l'expression « les gens qui ne sont rien », employée par le Président de la République en exercice lors d'un discours public, le 29 juin 2017 (« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. Parce que c'est un lieu où on passe. Parce que c'est un lieu qu'on partage. »)
Vergleichende Daten aus verschiedenen Sprachfamilien zeigen, dass Nasalität zwischen dem silbeninitialen Konsonantenbündel und dem nachfolgenden Vokal transferiert werden kann. Ausgehend von den bisher beschriebenen Fällen wird anhand sino-tibetischer Daten eine neue Analyse vorgeschlagen. Der Transfer scheint in beide Richtungen zu gehen: vom konsonantischen Anlaut zum nachfolgenden Vokal für Tai-Kadai, Austroasiatisch, Sino-Tibetisch, Niger-Kongo (Kwa) und Indogermanisch (Keltisch), dagegen vom Vokal zum vorangehenden konsonantischen Anlaut im Sioux. Eine genauere Untersuchung der Bedingungen dieser Nasalitätsveränderungen fördert jedoch eine Asymmetrie zutage. In den meisten Fällen verläuft die Richtung des Nasalitätstransfers vom konsonantischen Anlaut zum folgenden Vokal. Alle Fälle eines regulären Transfers in die entgegengesetzte Richtung kommen aus Sprachen, in denen die Nasallaute einer der folgenden Beschränkungen unterliegen: (i) Die Nasalkonsonanten sind nicht phonemisch (d.h. sie sind kontextuell vorhersagbar) oder (ii) die phonologische Opposition zwischen nasalen und oralen Vokalen ist nach Nasalkonsonanten aufgehoben, zugunsten von nasalen Vokalen. ; International audience Comparative data from several language families show that nasality can be transferred between a syllable-initial consonant cluster and the following vowel. The cases reported to date are summarized, and a new analysis is proposed for a set of Sino-Tibetan data. The evolution appears to go in both directions: from the consonantal onset to the following vowel in Tai-Kadai, Austroasiatic, Sino-Tibetan, Niger-Congo (Kwa) and Indo-European (Celtic), and from the vowel to the preceding consonant in Siouan. However, an examination of the conditions on these changes brings out an asymmetry. In most cases, transfers of nasality take place from a consonantal onset to a following vowel; the instances we found of a regular change in the opposite direction all come from languages where there is one of the following restrictions on nasal ...
International audience ; It is not yet standard practice in phonetics to provide access to audio files along with submissions to journals. This is paradoxical in view of the importance of data for phonetic research: from audio signals to the whole range of data acquired in phonetic experiments. The phonetic sciences stand to gain greatly from data availability: what is at stake is no less than reproducibility and cumulative progress. We will argue that a collective turn to Open Science holds great promise for phonetics. First, simple reflections on why access to primary data matters are recapitulated and proposed as a basis for consensus. Next, possible drawbacks of data availability are addressed. Finally, we argue that data curation and archiving are to be recognized as part of the same activity that results in the publication of research papers, rather than attempting to build a parallel system to incentivize data archiving by itself. ; Il n'est pas encore d'usage courant en phonétique, lors de la soumission d'un manuscrit pour publication, de donner accès aux fichiers audio et autres données sur lesquelles repose l'étude. Cette situation est paradoxale au vu de l'importance des données pour la recherche phonétique : signaux audio, mais aussi toute la gamme des données acquises lors d'expériences phonétiques. Les sciences phonétiques ont beaucoup à gagner de la disponibilité des données. L'enjeu n'est rien moins que la reproductibilité des travaux, et l'inscription des recherches dans une dynamique de progrès cumulatif. Dans cet article, nous détaillons en quoi un tournant collectif vers la science ouverte nous paraît prometteur pour la phonétique. Tout d'abord, nous récapitulons un ensemble de réflexions simples sur les raisons pour lesquelles l'accès aux données primaires est tout à fait fondamental. C'est sur la base de ce constat (tout à fait consensuel) que nous abordons les inconvénients possibles d'un partage des données, et les obstacles perçus par les chercheurs. Enfin, nous défendons l'idée selon laquelle la conservation et l'archivage des données doivent être reconnus comme faisant partie de la même activité qui aboutit à la publication de travaux de recherche, plutôt que de tenter de construire un système parallèle qui récompense l'activité d'archivage des données par elle-même.
International audience ; It is not yet standard practice in phonetics to provide access to audio files along with submissions to journals. This is paradoxical in view of the importance of data for phonetic research: from audio signals to the whole range of data acquired in phonetic experiments. The phonetic sciences stand to gain greatly from data availability: what is at stake is no less than reproducibility and cumulative progress. We will argue that a collective turn to Open Science holds great promise for phonetics. First, simple reflections on why access to primary data matters are recapitulated and proposed as a basis for consensus. Next, possible drawbacks of data availability are addressed. Finally, we argue that data curation and archiving are to be recognized as part of the same activity that results in the publication of research papers, rather than attempting to build a parallel system to incentivize data archiving by itself. ; Il n'est pas encore d'usage courant en phonétique, lors de la soumission d'un manuscrit pour publication, de donner accès aux fichiers audio et autres données sur lesquelles repose l'étude. Cette situation est paradoxale au vu de l'importance des données pour la recherche phonétique : signaux audio, mais aussi toute la gamme des données acquises lors d'expériences phonétiques. Les sciences phonétiques ont beaucoup à gagner de la disponibilité des données. L'enjeu n'est rien moins que la reproductibilité des travaux, et l'inscription des recherches dans une dynamique de progrès cumulatif. Dans cet article, nous détaillons en quoi un tournant collectif vers la science ouverte nous paraît prometteur pour la phonétique. Tout d'abord, nous récapitulons un ensemble de réflexions simples sur les raisons pour lesquelles l'accès aux données primaires est tout à fait fondamental. C'est sur la base de ce constat (tout à fait consensuel) que nous abordons les inconvénients possibles d'un partage des données, et les obstacles perçus par les chercheurs. Enfin, nous défendons l'idée selon ...
International audience ; It is not yet standard practice in phonetics to provide access to audio files along with submissions to journals. This is paradoxical in view of the importance of data for phonetic research: from audio signals to the whole range of data acquired in phonetic experiments. The phonetic sciences stand to gain greatly from data availability: what is at stake is no less than reproducibility and cumulative progress. We will argue that a collective turn to Open Science holds great promise for phonetics. First, simple reflections on why access to primary data matters are recapitulated and proposed as a basis for consensus. Next, possible drawbacks of data availability are addressed. Finally, we argue that data curation and archiving are to be recognized as part of the same activity that results in the publication of research papers, rather than attempting to build a parallel system to incentivize data archiving by itself. ; Il n'est pas encore d'usage courant en phonétique, lors de la soumission d'un manuscrit pour publication, de donner accès aux fichiers audio et autres données sur lesquelles repose l'étude. Cette situation est paradoxale au vu de l'importance des données pour la recherche phonétique : signaux audio, mais aussi toute la gamme des données acquises lors d'expériences phonétiques. Les sciences phonétiques ont beaucoup à gagner de la disponibilité des données. L'enjeu n'est rien moins que la reproductibilité des travaux, et l'inscription des recherches dans une dynamique de progrès cumulatif. Dans cet article, nous détaillons en quoi un tournant collectif vers la science ouverte nous paraît prometteur pour la phonétique. Tout d'abord, nous récapitulons un ensemble de réflexions simples sur les raisons pour lesquelles l'accès aux données primaires est tout à fait fondamental. C'est sur la base de ce constat (tout à fait consensuel) que nous abordons les inconvénients possibles d'un partage des données, et les obstacles perçus par les chercheurs. Enfin, nous défendons l'idée selon laquelle la conservation et l'archivage des données doivent être reconnus comme faisant partie de la même activité qui aboutit à la publication de travaux de recherche, plutôt que de tenter de construire un système parallèle qui récompense l'activité d'archivage des données par elle-même.