Pierre Bézier (1910-1999) est un ingénieur innovateur de Renault, pionnier de l'automation et de l'informatique industrielle. Il était un technicien de son temps, fier de ses actions dans des domaines de pointe de l'industrie. De leur côté, les sciences humaines produisent une abondante littérature qui rend compte du phénomène machiniste et proposer des théories à propos des transformations sociales qui en découlent. À partir des archives personnelles de Bézier combinées à celles de l'entreprise Renault, je propose de confronter l'expérience d'automatisation de l'ingénieur à l'évolution de la littérature industrialiste tout au long de sa carrière (1920-1980). Les perceptions culturelles et politiques des uns face aux ressentis techniques de l'autre. Beaucoup de polémiques des sciences sociales échappent au praticien. En miroir (déformé), les débats des chercheurs ne sont pas toujours des réactions directes aux évolutions des machines. La culture et la technique ont des agendas distincts, mais non étanches.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.
Au cours des années 1960, considérées comme l'apogée de l'ouvriérisation de la société française, les représentations cinématographiques des ouvriers connaissent des ruptures significatives. Le changement ne vient pas des œuvres de fiction qui négligent généralement ce thème mais du film documentaire. Des cinéastes s'emploient à mettre au point une technique à base de caméra légère et de son synchrone, et mènent une réflexion sur la production d'un son, et particulièrement d'une parole, saisi directement dans les scènes filmées. Cette combinaison met en cause la tradition du documentaire, encombrée de matériels lourds et de coûts élevés, dépendante des financements institutionnels. Tandis que jusque-là les ouvriers faisaient office de figurants dans des films vantant la performance industrielle, le nouveau cinéma documentaire fait surgir des personnes à la fois banales et singulières. Leur parole en direct, prise ici dans les usines automobiles encore chargées d'une aura positive, provoque un puissant effet de vérité et fait perdre leur lustre aux Trente glorieuses. Après 1968, un nouveau courant, parmi les cinéastes, les critiques et les spectateurs de ce genre de films tend à faire de ces personnages des figures politiques et à attribuer à leur parole une fonction contestataire.