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Objective: Although there is much evidence about the effects of particular housing conditions on health, less is known about the practices of public health inspectors (PHIs) in relation to minimizing or eliminating potential housing health risks. The purpose of this qualitative study was to illuminate the practices of PHIs in relation to types of biological and physical housing risks. Method: This study used photo vignettes to focus on PHIs' perceptions, options, and resultant interventions with regards to typical housing risks encountered by PHIs in northeastern Ontario. The vignettes represented two general categories of potential housing risks: biological exposures, and physical characteristics of housing. During a semi-structured interview, 34 PHI participants viewed the vignettes, assessed the housing hazard depicted in each, and described the most appropriate intervention. Traditional content analysis methods were used. Results: The assessment of the physical housing hazards was fairly consistent among the PHIs. There seemed to be more variation in their assessment of risk associated with biological factors. Variation in responses was often explained by their different interpretations of the scope of the provincial legislation as well as local public health unit policies and practices. Conclusion: This study demonstrated that PHIs' assessment and responses to potential physical housing hazards were influenced by an interplay between variables related to residents, local service partners, organizational culture, and policy. The recommendations for action also range from specific public health unit protocol to broader research and policy advocacy initiatives. Collectively, the recommendations focus on strategies for optimizing the role of PHIs in reducing housing health risks in mid-size urban or rural areas.

L'agriculture urbaine et périurbaine du pourtour méditerranéen est fortement contrainte par l'urbanisation consommatrice de terres de plaine fertiles. Dans ce contexte certains types d'exploitations agricoles se maintiennent et évoluent en fonction des attentes des filières et des consommateurs. Une analyse comparative de la diversité des systèmes de production comportant du maraichage a été réalisée pour les aires urbaines de Meknès (Maroc), Montpellier (France) et Pise (Italie). Trois types de systèmes ont été observés: les exploitations maraichères spécialisées de grandes surfaces comportant peu d'espèces, des systèmes avec une culture ou une activité pivot (melon à Montpellier, élevage bovin à Pise) et plusieurs cultures maraichères destinées à la fois aux circuits courts et longs et enfin, de très petites exploitations comprenant un grande nombre d'espèces maraichères pour les marchés locaux et tournées de plus en plus vers l'agriculture biologique. L'analyse historique montre des évolutions comparables dans les 3 aires urbaines. Sur la rive nord de la Méditerranée les attentes des consommateurs et les politiques des villes vont être déterminantes dans l'avenir, alors qu'au Maghreb les objectifs de sécurité alimentaire et donc d'accroissement de la production légumière de masse, vont être soutenus par les politiques agricoles nationales.

Les mutations en cours au sein de l'agriculture interrogent les travaux et les méthodes relatifs à la conception de systèmes agricoles innovants. Ce chapitre analyse la spécificité de cinq démarches de co-conception de systèmes techniques testées en France et dans différents pays d'Afrique et d'Amérique latine. Elles se basent sur des interactions fortes entre les acteurs impliqués dans ces démarches, facilitées par une diversité d'objets intermédiaires tels que la modélisation ou l'expérimentation agronomique en milieu paysan. Elles ont permis de produire des connaissances opérationnelles et scientifiques sur des changements techniques et leurs conditions de mise en oeuvre à l'échelle de l'exploitation ainsi que sur les conditions institutionnelles favorables à l'émergence de nouveaux systèmes. Ces démarches mobilisent des compétences ne relevant pas seulement de l'agronomie. L'intégration de chercheurs relevant des sciences humaines s'avère centrale, en particulier pour analyser comment hybrider des connaissances multiples en vue d'accompagner l'innovation au sein des exploitations et des territoires.